Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 125
1
1. -- LE CAFE
En 1897, paraissait à Bruxelles un ouvrage intitulé « L'Etat Indépendant du
Congo à l'Exposition de Bruxelles-T ervueren », renfermant des renseignements
très intéressants quant à la fondation de certaines exploitations agricoles au Congo
belge. On y trouve notamment la preuve que l' « Association Internationale
Africaine M, organisme qui entreprit les premières expéditions belges au Congo,
se préoccupa d'y introduire la culture du café.
A la page 457 de l'ouvrage précité, nous trouvons les indications suivantes :
« Les Missionnaires, les factoriens, comme les agents du Gouvernement, eurent
l'honneur des premiers succès, mais les efforts les plus suivis, ceux qui ont eu pour
résultat de mettre en valeur, au point de vue pratique, les terrains de la fertile
colonie et d'organiser la main-d'œuvre chez les indigènes, sont dus à l'Etat du
Congo ». L'Etat du Congo, comme on le sait, est la deuxième appellation sous
laquelle s'organisa la Colonie belge.
Avant 1885, des caféiers avaient été plantés dans le ravin de Léopoldville : un
peu oubliés par la suite, ils furent retrouvés dans la brousse par le Lieutenant
Liebrechts qui put les dégager en temps et eut la joie de les voir bientôt prospérer.
En juin 1887, M. Liebrechts écrivait déjà que les caféiers de la station étaient
superbes et portaient suffisamment de fruits pour établir une pépinière de mille
plants. C'était le premier résultat obtenu dans le Haut-Congo et il est d'autant plus
intéressant que ces mêmes caféiers ont servi, en grande partie, à établir les cultures
importantes d'amont.
A partir de cette époque, le Gouvernement de l'Etat du Congo porta toute son
attention sur l'introduction de graines de caféiers de diverses provenances dans ses
stations agricoles. L'on possède encore les noms des personnes qui s'occupèrent de
faire parvenir des éléments de culture des différents pays producteurs de café.
En 1897, on évaluait l'importance des plantations par les chiffres suivants :
Equateur, 98.680 plants; Bangala, 73.976; Banzyville, 52.282; Aruwimi,
51.064; Bas-Congo, 37.676; Matadi, 30.485; Imesse, 29.130; Stanley-Falls,
27.278; Lualaba-Kasai, 26.920. <-
La majeure partie de ces plantations de café avaient été créées à l'aide du
caféier de Libéria, originaire de la côte occidentale d'Afrique, au climat humide.
Ces plantations, si elles ne produisirent pas ultérieurement les rendements argent
qui en étaient attendus, dénotent pourtant qu'en les établissant, on avait cherché à
cultiver l'espèce qui convenait admirablement au climat de la région centrale du
Congo.
La grande activité qui régnait à cette époque dans les stations congolaises pour
y développer la production du café, avait permis au Professeur Emile Laurent,
botaniste belge qui laissa un grand renom et qui explora à trois reprises différentes
le centre africain, de prédire que « dans un siècle le Congo serait une grande
colonie à café comme le Brésil ».
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1. -- LE CAFE
En 1897, paraissait à Bruxelles un ouvrage intitulé « L'Etat Indépendant du
Congo à l'Exposition de Bruxelles-T ervueren », renfermant des renseignements
très intéressants quant à la fondation de certaines exploitations agricoles au Congo
belge. On y trouve notamment la preuve que l' « Association Internationale
Africaine M, organisme qui entreprit les premières expéditions belges au Congo,
se préoccupa d'y introduire la culture du café.
A la page 457 de l'ouvrage précité, nous trouvons les indications suivantes :
« Les Missionnaires, les factoriens, comme les agents du Gouvernement, eurent
l'honneur des premiers succès, mais les efforts les plus suivis, ceux qui ont eu pour
résultat de mettre en valeur, au point de vue pratique, les terrains de la fertile
colonie et d'organiser la main-d'œuvre chez les indigènes, sont dus à l'Etat du
Congo ». L'Etat du Congo, comme on le sait, est la deuxième appellation sous
laquelle s'organisa la Colonie belge.
Avant 1885, des caféiers avaient été plantés dans le ravin de Léopoldville : un
peu oubliés par la suite, ils furent retrouvés dans la brousse par le Lieutenant
Liebrechts qui put les dégager en temps et eut la joie de les voir bientôt prospérer.
En juin 1887, M. Liebrechts écrivait déjà que les caféiers de la station étaient
superbes et portaient suffisamment de fruits pour établir une pépinière de mille
plants. C'était le premier résultat obtenu dans le Haut-Congo et il est d'autant plus
intéressant que ces mêmes caféiers ont servi, en grande partie, à établir les cultures
importantes d'amont.
A partir de cette époque, le Gouvernement de l'Etat du Congo porta toute son
attention sur l'introduction de graines de caféiers de diverses provenances dans ses
stations agricoles. L'on possède encore les noms des personnes qui s'occupèrent de
faire parvenir des éléments de culture des différents pays producteurs de café.
En 1897, on évaluait l'importance des plantations par les chiffres suivants :
Equateur, 98.680 plants; Bangala, 73.976; Banzyville, 52.282; Aruwimi,
51.064; Bas-Congo, 37.676; Matadi, 30.485; Imesse, 29.130; Stanley-Falls,
27.278; Lualaba-Kasai, 26.920. <-
La majeure partie de ces plantations de café avaient été créées à l'aide du
caféier de Libéria, originaire de la côte occidentale d'Afrique, au climat humide.
Ces plantations, si elles ne produisirent pas ultérieurement les rendements argent
qui en étaient attendus, dénotent pourtant qu'en les établissant, on avait cherché à
cultiver l'espèce qui convenait admirablement au climat de la région centrale du
Congo.
La grande activité qui régnait à cette époque dans les stations congolaises pour
y développer la production du café, avait permis au Professeur Emile Laurent,
botaniste belge qui laissa un grand renom et qui explora à trois reprises différentes
le centre africain, de prédire que « dans un siècle le Congo serait une grande
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