Revue internationale des produits coloniaux

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88 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-05-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mai 1931 01 mai 1931

Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 269

Description et classification industrielle des
principales essences coloniales,
dont l'exploitation et l'importation sont
recommandées

1°. - Bois importés des colonies d'Afrique (1)
(Côte d'Ivoire, Gabon, Moyen Congo, Cameroun)

Noms commerciaux
et botaniques des essences
Colonies productrices

CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES

A. — Bois pour ébénisterie, marqueterie et menuiserie de luxe (2)

a) Acajous
(Famille
des Méliacées)

Les acajous comprennent, en Afrique de très nom-
breuses variétés appartenant aux genres Khaya et En-
tandrophragma.

Ce sont tous d'excellents bois, allant du rose ou du
rose saumon clair au brun rouge, assez tendres et à
très faible retrait. Ils présentent tous également de
bonnes résistances par rapport à leur densité, ne sont
pas fendifs et sont au surplus très faciles à travail-
ler.

L'aubier se distingue facilement du cœur; il est plus
clair et généralement assez peu épais.

Tous les acajous, par suite sans doute de la présence
de résines dans leurs vaisseaux et dans les fibres, sont
également des bois de très bonne conservation. Ils ré-
sistent très bien à l'humidité et sont rarement attaqués
par les insectes.

Ces bois prennent bien la chromate de potasse et
peuvent remplacer, pour la plupart des usages, les
acajous des Antilles ou de l'Amérique Centrale.

On a cependant contesté et l'on conteste encore, dans
certains milieux étrangers, la dénomination d'acajou
à nos bois de Khaya et Entandrophragma africains.

C'est là une mauvaise querelle, étant donné que les
bois d'Afrique sont toujours vendus avec indication
d'origine ou sous des appellations qui ne peuvent lais-
ser aux industriels aucun doute sur leur provenance.

(1) Ces Colonies ont été groupées, parce- qu'elles fournissent en partie les mêmes essences.

(2) La plupart des essences indiquées dans cette série fournissent des variétés moirées,
frisées ou mouchetées, très recherchées pour le tranchage et l'ébénisterie de luxe.

Fourches et loupes sont également recherchées pour le même usage.

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