Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 293
La forêt génératrice de Carburants
Parmi les combustibles pouvant remplacer les hydrocarbures habituellement
employés dans les moteurs à explosion, le charbon de bois est le seul qui puisse
être produit par l'usager lui-même: C'est l'une des raisons pour lesquelles son
emploi a été officiellement encouragé en France, dans un grand nombre de ses
Colonies, ainsi qu'à l'Etranger, principalement en Belgique, en Suisse, en Italie,
en Espagne et au Portugal, pour la traction des véhicules automobiles munis de
gazogène.
La fabrication du charbon de bois est effectuée, dans nos Colonies, à l'aide
de procédés primitifs, qui dérivent de deux systèmes : la meule ou la fosse.
La meule est un tas de bois, plus ou moins rangé systématiquement, auquel
on met le feu après l'avoir préalablement recouvert de terre. La fosse est un
trou, creusé dans le sol, que l'on remplit de bois auquel ont met le feu.
Dans beaucoup d'endroits ce feu est conduit à l'air libre et ce n'est que
lorsque l'indigène juge que du charbon est produit, qu'il le recouvre de terre
pour éteindre le brasier.
Comparées aux méthodes de nos charbonniers métropolitains, celles des indi-
gènes coloniaux donnent, à de rares exceptions, des rendements en charbon
extrêmement bas, il y a pourtant lieu d'améliorer cette production d'un produit
dont les emplois, en dehors de celui de carburant de remplacement, sont très
nombreux,
En France, dès 1852, des prix ont été offerts pour le perfectionnement de la
carbonisation des bois, car on a compris qu'il était indispensable d'économiser
la matière première, le bois, nécessaire à sa fabrication.
C'est en France, qu'est née, du reste, l'industrie des fours à carboniser.
Depuis 1924, des manifestations et des concours destinés à encourager les
constructeurs et à répandre l'emploi des appareils destinés à simplifier la fabri-
cation du charbon de bois ont eu lieu régulièrement. Les Concours officiels de
Sénart (terrain plat), de Bordeaux (pin des Landes), de Versailles (terrain
accidenté), d'Alger (terrain très accidenté), ont démontré que l'emploi des fours
métalliques pouvait être envisagé dans tous les cas se présentant normalement,
aussi bien en France qu'aux Colonies.
On se souvient qu'un traversée de l'Afrique a été effectuée à l'aide de
véhicules à gazogène alimentés en charbon de bois fabrique, à l'étape, à l'aide
d'un petit appareil métallique emporté à bord.
Les fours à carboniser, employés principalement en France et aux Colonies.
sont des appareils démontables, en anneaux ou en panneaux, dont la capacité
est variable suivant les modèles.
Ils carbonisent le bois, suivant le même procédé que la meule, par combus-
tion partielle. Une partie du bois, en brûlant, transforme le reste de la masse
en charbon. La bonne étanchéité de ces appareils, par comparaison avec la
La forêt génératrice de Carburants
Parmi les combustibles pouvant remplacer les hydrocarbures habituellement
employés dans les moteurs à explosion, le charbon de bois est le seul qui puisse
être produit par l'usager lui-même: C'est l'une des raisons pour lesquelles son
emploi a été officiellement encouragé en France, dans un grand nombre de ses
Colonies, ainsi qu'à l'Etranger, principalement en Belgique, en Suisse, en Italie,
en Espagne et au Portugal, pour la traction des véhicules automobiles munis de
gazogène.
La fabrication du charbon de bois est effectuée, dans nos Colonies, à l'aide
de procédés primitifs, qui dérivent de deux systèmes : la meule ou la fosse.
La meule est un tas de bois, plus ou moins rangé systématiquement, auquel
on met le feu après l'avoir préalablement recouvert de terre. La fosse est un
trou, creusé dans le sol, que l'on remplit de bois auquel ont met le feu.
Dans beaucoup d'endroits ce feu est conduit à l'air libre et ce n'est que
lorsque l'indigène juge que du charbon est produit, qu'il le recouvre de terre
pour éteindre le brasier.
Comparées aux méthodes de nos charbonniers métropolitains, celles des indi-
gènes coloniaux donnent, à de rares exceptions, des rendements en charbon
extrêmement bas, il y a pourtant lieu d'améliorer cette production d'un produit
dont les emplois, en dehors de celui de carburant de remplacement, sont très
nombreux,
En France, dès 1852, des prix ont été offerts pour le perfectionnement de la
carbonisation des bois, car on a compris qu'il était indispensable d'économiser
la matière première, le bois, nécessaire à sa fabrication.
C'est en France, qu'est née, du reste, l'industrie des fours à carboniser.
Depuis 1924, des manifestations et des concours destinés à encourager les
constructeurs et à répandre l'emploi des appareils destinés à simplifier la fabri-
cation du charbon de bois ont eu lieu régulièrement. Les Concours officiels de
Sénart (terrain plat), de Bordeaux (pin des Landes), de Versailles (terrain
accidenté), d'Alger (terrain très accidenté), ont démontré que l'emploi des fours
métalliques pouvait être envisagé dans tous les cas se présentant normalement,
aussi bien en France qu'aux Colonies.
On se souvient qu'un traversée de l'Afrique a été effectuée à l'aide de
véhicules à gazogène alimentés en charbon de bois fabrique, à l'étape, à l'aide
d'un petit appareil métallique emporté à bord.
Les fours à carboniser, employés principalement en France et aux Colonies.
sont des appareils démontables, en anneaux ou en panneaux, dont la capacité
est variable suivant les modèles.
Ils carbonisent le bois, suivant le même procédé que la meule, par combus-
tion partielle. Une partie du bois, en brûlant, transforme le reste de la masse
en charbon. La bonne étanchéité de ces appareils, par comparaison avec la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 49/88
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63847335/f49.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63847335/f49.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63847335/f49.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63847335
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63847335
Facebook
Twitter