Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Hi2 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
LA FLORE
L'étude de la flore d'une région tropicale relativement neuve, est au point de
vue scientifique de la plus grande importance, comme elle l'est d'ailleurs pour la
mise en valeur économique du pays.
Déjà avant d'être passé dans le Domaine de la Belgique, le bassin du Congo
avait fait l'objet des recherches de divers botanistes.
Chr. Smith, botaniste de la malheureuse expédition anglaise de Robert
Tuckey, de 1816, remonta le Congo jusqu'à Isangila, mais emporté rapidement
par les fièvres, il ne put réunir qu'une collection d'environ 246 espèces de
plantes, dont le botaniste anglais Rob. Brown fit l'étude.
Entre 1816 et l'Expédition du grand explorateur allemand G. Schweinfurth,
en 1870, on ajoute aux 246 espèces de Smith, 19 espèces découvertes par Ri-
chard Burton dans son voyage d'exploration (1862-1863) ; quant aux voyages de
Livingstone, Cameron, Speke, Grant, si importants pour la géographie générale
du centre de l'Afrique, ils ne donnèrent guère d'indications sur la flore congo-
laise,
Schweinfurth lui, pénétra par le nord dans le bassin du Kibali (Uele), résida
six mois dans le nord-est du Congo, où il récolta des milliers d'échantillons d'her-
bier. Un incendie ayant malheureusement détruit une partie de ses collections
scientifiques, son apport fut relativement faible pour la flore du Congo; néan-
moins il fut le premier à faire connaître la flore du nord de ce qui devint la
colonie belge du Congo.
En 1874, Cameron découvrant la Lukuga, explora le Haut-Lomani, mais faute
d'indications précises, il est difficile de ranger sa documentation dans la flore
congolaise.
Fr.Naumann et le Dr Pechuel-Loesche, botanistes d'une expédition allemande,
explorant le Bas-Congo, découvrirent peu après un petit nombre d'espèces nou-
velles et le Dr Pogge, visitant le bassin des affluents de la rive droite du Kwango
et de la rive gauche du Kasai réunit de nouveaux documents qui, tous, sont con-
servés à Berlin.
De 1878 à 1885, les botanistes Pogge (allemand) (Angola à Nyangwe),
Johnston (anglais) (Congo jusqu'à Bolobo) et Buettner (allemand) (Congo jusqu'à
Coquilhatville) enrichirent la flore de la colonie d'un grand nombre d'espèces nou-
velles.
Ce furent là les bases de la documentation, et au mois d'avril 1885, lors de
la prise, par Léopold II, du titre de Souverain de l'Etat Indépendant du Congo,
on connaissait dans le nouvel Etat 854 espèces de Phanérogames et de Ptérido-
phytes provenant surtout du Bas-Congo, du Kwango et du Kasai, sans compter
celles recueillies par Schweinfurth dans l'Uelé.
Jusqu'à cette époque ce furent donc surtout des étrangers qui firent connaître la
LA FLORE
L'étude de la flore d'une région tropicale relativement neuve, est au point de
vue scientifique de la plus grande importance, comme elle l'est d'ailleurs pour la
mise en valeur économique du pays.
Déjà avant d'être passé dans le Domaine de la Belgique, le bassin du Congo
avait fait l'objet des recherches de divers botanistes.
Chr. Smith, botaniste de la malheureuse expédition anglaise de Robert
Tuckey, de 1816, remonta le Congo jusqu'à Isangila, mais emporté rapidement
par les fièvres, il ne put réunir qu'une collection d'environ 246 espèces de
plantes, dont le botaniste anglais Rob. Brown fit l'étude.
Entre 1816 et l'Expédition du grand explorateur allemand G. Schweinfurth,
en 1870, on ajoute aux 246 espèces de Smith, 19 espèces découvertes par Ri-
chard Burton dans son voyage d'exploration (1862-1863) ; quant aux voyages de
Livingstone, Cameron, Speke, Grant, si importants pour la géographie générale
du centre de l'Afrique, ils ne donnèrent guère d'indications sur la flore congo-
laise,
Schweinfurth lui, pénétra par le nord dans le bassin du Kibali (Uele), résida
six mois dans le nord-est du Congo, où il récolta des milliers d'échantillons d'her-
bier. Un incendie ayant malheureusement détruit une partie de ses collections
scientifiques, son apport fut relativement faible pour la flore du Congo; néan-
moins il fut le premier à faire connaître la flore du nord de ce qui devint la
colonie belge du Congo.
En 1874, Cameron découvrant la Lukuga, explora le Haut-Lomani, mais faute
d'indications précises, il est difficile de ranger sa documentation dans la flore
congolaise.
Fr.Naumann et le Dr Pechuel-Loesche, botanistes d'une expédition allemande,
explorant le Bas-Congo, découvrirent peu après un petit nombre d'espèces nou-
velles et le Dr Pogge, visitant le bassin des affluents de la rive droite du Kwango
et de la rive gauche du Kasai réunit de nouveaux documents qui, tous, sont con-
servés à Berlin.
De 1878 à 1885, les botanistes Pogge (allemand) (Angola à Nyangwe),
Johnston (anglais) (Congo jusqu'à Bolobo) et Buettner (allemand) (Congo jusqu'à
Coquilhatville) enrichirent la flore de la colonie d'un grand nombre d'espèces nou-
velles.
Ce furent là les bases de la documentation, et au mois d'avril 1885, lors de
la prise, par Léopold II, du titre de Souverain de l'Etat Indépendant du Congo,
on connaissait dans le nouvel Etat 854 espèces de Phanérogames et de Ptérido-
phytes provenant surtout du Bas-Congo, du Kwango et du Kasai, sans compter
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Jusqu'à cette époque ce furent donc surtout des étrangers qui firent connaître la
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