Revue internationale des produits coloniaux

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40 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 février 1931 01 février 1931

Description : 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28. 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384730x

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

82 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

Le commerce des bois coloniaux
dans la région bordelaise

Dès après la guerre, un effort considérable a été fait dans la région bordelaise
pour développer l'usage des bois en provenance de nos possessions africaines, étant
donné que le port de Bordeaux est le port français le plus rapproché des dites
possessions.

Le résultat a été une constante augmentation du tonnage importé de l'A. E. F.

et de l'A. O. F. par le port de Bordeaux.

Afin d'éviter les à-coups, si nuisibles au développement des affaires, les divers
intéressés se sont préoccupés d'établir des bases sérieuses, sur lesquelles pourraient
s'appuyer désormais tous ceux qui s'intéressent au développement du commerce
des bois coloniaux.

Ont concouru à l'organisation de ces bases, tout d'abord, l'administration du
port autonome qui procède à la création de parcs de stockage et de réexpédition
situés au droit des postes d'accostage des navires importateurs, dans des conditions
telles que toutes les opérations de débarquement, de mise en stock et de réexpédi-
tion s'effectueront dans les meilleures conditions de rapidité, d'économie et de
sécurité.

C'est ensuite la Chambre de Commerce de Bordeaux qui a entrepris de doter
le commerce des bois coloniaux d'un véritable statut.

Elle a institué pour cela deux commissions.

Une commission dite de la cote, qui constate les cours officiels des bois débar-
qués à Bordeaux.

Une commission dite de conditionnement des bois coloniaux.

Celle-ci a établi une formule de contrat de vente-achat, dont la mise en usage
depuis quelques années n'a provoqué, jusqu'à ce jour, aucune observation de la
part des différents intéressés qui l'ont employée.

Elle a en outre créé une inspection officielle des bois coloniaux, débarqués à
Bordeaux.

Au fur et à mesure du débarquement des bois, un inspecteur-classeur détermine
la qualité et le conditionnement de ces bois.

Un certificat de premier examen est fourni aux intéressés.

Si ceux-ci réclament un classement plus complet, pièce par pièce, ce classement
est immédiatement effectué et donne lieu à la délivrance d'un certificat spécial.

Depuis que cette inspection a été instituée, elle n'a occasionné aucune observa-
tion, pas plus du côté des exploitants ou des vendeurs que du côté des importateurs.

Bien des conflits, dont le règlement eût été long et onéreux, ont été ainsi évités,
et chacun a pu se rendre compte que le classement et le conditionnement effectués
étaient bien l'image de la réalité.

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