Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
194 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Les mines d etain au Congo belge
HISTORIQUE
La découverte de l'étain au Congo belge date de 1906.
La Société « l'Union Minière du Haut-Katanga » avait localisé quelques gise-
ments de cassitérite dans la partie sud de la province du Katanga. Elle les
exploita d'abord d'une manière très réduite, portant son activité principale sur ses
gisements de cuivre. Peu à peu, elle développait ses mines d'étain, jusqu'en ces
dernières années, où elle dut en réduire l'activité. Ses gisements stannifères sont
aujourd'hui considérés comme d'une importance secondaire vis-à-vis de ceux qui
furent découverts par la suite.
En 1910, pl usieurs groupes s' organisaient pour effectuer des prospections au
Katanga.
L'une d'elles, la « Bakat » repérait sur la Luvua un gisement de cassitérite
qui ne tint pas les promesses qu'il semblait faire. Il fut rapidement épuisé.
Presqu'en même temps la « Géomines » découvrait sur le Lualaba et la Lu-
kushi divers gisements dont au contraire l'importance n'a cessé de se manifester
de plus en plus grande.
Dès 1915, elle en commançait l'exploitation à laquelle elle donna, avec
l'appui moral du Gouvernement belge, une extension aussi rapide que possible
en vue de donner aux armées alliées une matière première nécessaire.
Cette mise en train était difficile, tout le matériel d'exploitation devant être
étudié et acheté en Amérique avec des crédits limités.
Dès l'armistice, la Compagnie Géomines mettait à exécution un développement
déjà conçu. Elle achetait tout ce qu'il fallait pour augmenter sa production qui,
en 1922, atteignait 700 tonnes de cassitérite par an. En même temps, elle orga-
nisait son personnel, construisait des logements, des routes, un chemin de fer, et
"]
! COMPAGNIE GEOMINES f
- SOCIÉTÉ ANONYME
5^ Capital : 200.000.000 de francs A
* SIÈGE SOCIAL : SIEGE ADMINISTRATIF : 1
g
v SIGE SOCIAL: SIEGE ADMINISTRATIF:
H 16, Quai des Etats-Unis à Liège 5, Rue du Trône à Bruxelles A/
y V SIÈGES D'EXPLOITATION : ^û
MA NONO (Katanga), Mines d'étain ; GREINERVILLE (Katanga), Charbonnages
Les mines d etain au Congo belge
HISTORIQUE
La découverte de l'étain au Congo belge date de 1906.
La Société « l'Union Minière du Haut-Katanga » avait localisé quelques gise-
ments de cassitérite dans la partie sud de la province du Katanga. Elle les
exploita d'abord d'une manière très réduite, portant son activité principale sur ses
gisements de cuivre. Peu à peu, elle développait ses mines d'étain, jusqu'en ces
dernières années, où elle dut en réduire l'activité. Ses gisements stannifères sont
aujourd'hui considérés comme d'une importance secondaire vis-à-vis de ceux qui
furent découverts par la suite.
En 1910, pl usieurs groupes s' organisaient pour effectuer des prospections au
Katanga.
L'une d'elles, la « Bakat » repérait sur la Luvua un gisement de cassitérite
qui ne tint pas les promesses qu'il semblait faire. Il fut rapidement épuisé.
Presqu'en même temps la « Géomines » découvrait sur le Lualaba et la Lu-
kushi divers gisements dont au contraire l'importance n'a cessé de se manifester
de plus en plus grande.
Dès 1915, elle en commançait l'exploitation à laquelle elle donna, avec
l'appui moral du Gouvernement belge, une extension aussi rapide que possible
en vue de donner aux armées alliées une matière première nécessaire.
Cette mise en train était difficile, tout le matériel d'exploitation devant être
étudié et acheté en Amérique avec des crédits limités.
Dès l'armistice, la Compagnie Géomines mettait à exécution un développement
déjà conçu. Elle achetait tout ce qu'il fallait pour augmenter sa production qui,
en 1922, atteignait 700 tonnes de cassitérite par an. En même temps, elle orga-
nisait son personnel, construisait des logements, des routes, un chemin de fer, et
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