Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 1Ï3
Quelques mots des forêts
du Katanga
Les premières descriptions de la forêt congolaise en faisaient un fouillis inex-
tricable d' arbres immenses, de buissons, de lianes enchevêtrées constituant la sylve
grandiose et mystérieuse qui s'étendait sensément sur tout le centre africain. On
comprend dès lors, les espoirs qu'ont fait naître les notions d'immensité et de ri-
chesse infinie et inépuisable qui semblaient logiquement découler de l'enthou-
siasme des premiers explorateurs.
Il ne fallut pas moins que de nombreuses années d'explorations en dehors des
zones sillonnées par les voies navigables pour faire voir que la forêt, si aisément
qualifiée de vierge, n'occupait pas seule le centre du continent noir. Des obser-
vations plus précises ont fait voir que sa distribution était infiniment moins large
qu'on ne le croyait; des brousses étendues occupent souvent les crêtes de sépa-
ration des bassins hydrographiques.
Récemment, M. De Wildeman, l'éminent directeur du jardin botanique de
Bruxelle, écrivait que la grande forêt n'occupe, sans doute, pas plus de quarante
pour cent de la surface totale de la Colonie et que même cette superficie est en
décroissance. Pour M. Gobiet, sous-inspecteur des eaux et forêts, elle ne
couvre que le tiers de la cuvette centrale du Congo.
Cette forêt de type équatorial ne s'étend guère dans les territoires du S. E. du
Congo qui forment la province du Katanga. Elle n'y pénètre qu'à la faveur des
grandes vallées, dans lesquelles elle forme des galeries plus ou moins impor-
tantes et d'autant plus réduites que l'altitude et la latitude augmentent.
Les vastes espaces qui séparent ces vallées sont principalement occupés par des
savanes herbeuses ou arbustives couvrant les plateaux ondulés de N.O. de la pro-
vince et par les savanes boisées relativement pauvres meublant les régions plus
accidentées du S. E. du territoire.
De Mai à Novembre 1931 ;:::;r:::;:;:::><
à PARIS-VINCENNES ,"
EXPOSITION COLONIALE INTERNATIONALE
1 Le Tour du Monde en 24 heures"
Quelques mots des forêts
du Katanga
Les premières descriptions de la forêt congolaise en faisaient un fouillis inex-
tricable d' arbres immenses, de buissons, de lianes enchevêtrées constituant la sylve
grandiose et mystérieuse qui s'étendait sensément sur tout le centre africain. On
comprend dès lors, les espoirs qu'ont fait naître les notions d'immensité et de ri-
chesse infinie et inépuisable qui semblaient logiquement découler de l'enthou-
siasme des premiers explorateurs.
Il ne fallut pas moins que de nombreuses années d'explorations en dehors des
zones sillonnées par les voies navigables pour faire voir que la forêt, si aisément
qualifiée de vierge, n'occupait pas seule le centre du continent noir. Des obser-
vations plus précises ont fait voir que sa distribution était infiniment moins large
qu'on ne le croyait; des brousses étendues occupent souvent les crêtes de sépa-
ration des bassins hydrographiques.
Récemment, M. De Wildeman, l'éminent directeur du jardin botanique de
Bruxelle, écrivait que la grande forêt n'occupe, sans doute, pas plus de quarante
pour cent de la surface totale de la Colonie et que même cette superficie est en
décroissance. Pour M. Gobiet, sous-inspecteur des eaux et forêts, elle ne
couvre que le tiers de la cuvette centrale du Congo.
Cette forêt de type équatorial ne s'étend guère dans les territoires du S. E. du
Congo qui forment la province du Katanga. Elle n'y pénètre qu'à la faveur des
grandes vallées, dans lesquelles elle forme des galeries plus ou moins impor-
tantes et d'autant plus réduites que l'altitude et la latitude augmentent.
Les vastes espaces qui séparent ces vallées sont principalement occupés par des
savanes herbeuses ou arbustives couvrant les plateaux ondulés de N.O. de la pro-
vince et par les savanes boisées relativement pauvres meublant les régions plus
accidentées du S. E. du territoire.
De Mai à Novembre 1931 ;:::;r:::;:;:::><
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