Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juin 1926 01 juin 1926
Description : 1926/06/01 (A14,N102)-1926/06/30. 1926/06/01 (A14,N102)-1926/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383726q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- TABLE DES MATIÈRES
- Pages
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- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS
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- .......... Page(s) .......... 179
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 43
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- .......... Page(s) .......... 44
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- TABLE DES FIGURES
- Coton. - Opportunité du développement de la production cotonnière (M. Etesse).
- Variétés de coton introduites et cultivées par la Compagnie Générale des Colonies (D r Forbes).
- Variétés de coton introduites et cultivées par la Compagnie Générale des Colonies (D r Forbes).
- Noix de palme. - Les Concasseurs à noix de palme (G. Passelègue).
- .......... Page(s) .......... 7
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- Concasseur à noix de palme "Farge-Buissière". Détail des cylindres.
- Concasseur à noix de palme "Farge-Buissière".
- Concasseur à noix de palme "Olier".
- Concasseur à noix de palme Rose Downs et Thompson, modèle A, fonctionnant à bras.
- Concasseur à noix de palme Rose Downs et Thompson, modèle C, fonctionnant au moteur.
- Concasseur à noix de palme Egrot et Grangé.
- Concasseur à noix de palme "Lelogeais".
- Concasseur à noix de palme et séparateur de coque et d'amandes "Haake".
- Concasseur à noix de palme "Rapid" (The Vegetable Oil machinery Syndicate).
- Concasseur à noix de palme "Egrot et Grangé", en essais
LE COTON SEC 255
été projetées et l'Administration métropolitaine cherche à pro-
curer à ce groupement les subsides nécessaires pour lui per-
mettre d'en assurer le fonctionnement et le classement des
produits. Il est nécessaire de rappeler que l'Association Coton-
nière coloniale est une œuvre de propagande pour le déve-
loppement de la culture du coton et non une entreprise com-
merciale. Elle aide l'agriculteur et le commerçant, mais ne se
substitue pas à eux.
Enfin, pour l'avenir, et dans le but d'améliorer l'application
du programme d'intérêt général dont le Gouvernement général
et l'Association Cotonnière coloniale ont, d'un commun accord,
arrêté les grandes lignes, la colonie envisage une contribution
financière à l'œuvre de l' "Association Cotonnière coloniale
Le classement des cotons, à l'origine, ne saurait être fait
avec une grande rigueur. Les cotons qui seront apportés aux
usines comprendront des produits plus ou moins mélangés
provenant de la multitude des hybrides existant dans le pays,
car les agriculteurs, pendant quelques années, ne seront pas
en mesure d'améliorer leur récolte. Dans ces conditions, se
montrer trop sévère serait aller à l'encontre du but à atteindre,
on risquerait, dès le début, de jeter un discrédit sur la culture.
Dans l'Est-Africain, les Anglais se sont contentés de créer
deux catégories : le coton n° 1, qui doit être propre et blanc,
et le coton nO 2, qui contient celui présentant des impuretés
ou des taches. Il est à noter que, suivant l'époque de la récolte,
la valeur du coton du premier lot variera, le premier ramassé
étant toujours le plus beau.
Il importe donc d'éduquer les indigènes en vue de les amener
à réserver, pour le tissage local, les fibres d'arrière-saison, qui
sont les plus courtes, mais peuvent parfaitement être utilisées
pour la confection des tissus grossiers. Il est bien certain que,
pour obtenir ce résultat, il faudra du temps, du tact, et la
bonne volonté de tous, administrateurs, commerçants et agents
de l'Association Cotonière. Toute mesure qui tendrait à brus-
quer l'évolution des producteurs n'aurait pour résultat que de
nuire à leurs intérêts et de les détourner de la culture coton-
nière. Il importe d'abord de leur apprendre à récolter le coton
été projetées et l'Administration métropolitaine cherche à pro-
curer à ce groupement les subsides nécessaires pour lui per-
mettre d'en assurer le fonctionnement et le classement des
produits. Il est nécessaire de rappeler que l'Association Coton-
nière coloniale est une œuvre de propagande pour le déve-
loppement de la culture du coton et non une entreprise com-
merciale. Elle aide l'agriculteur et le commerçant, mais ne se
substitue pas à eux.
Enfin, pour l'avenir, et dans le but d'améliorer l'application
du programme d'intérêt général dont le Gouvernement général
et l'Association Cotonnière coloniale ont, d'un commun accord,
arrêté les grandes lignes, la colonie envisage une contribution
financière à l'œuvre de l' "Association Cotonnière coloniale
Le classement des cotons, à l'origine, ne saurait être fait
avec une grande rigueur. Les cotons qui seront apportés aux
usines comprendront des produits plus ou moins mélangés
provenant de la multitude des hybrides existant dans le pays,
car les agriculteurs, pendant quelques années, ne seront pas
en mesure d'améliorer leur récolte. Dans ces conditions, se
montrer trop sévère serait aller à l'encontre du but à atteindre,
on risquerait, dès le début, de jeter un discrédit sur la culture.
Dans l'Est-Africain, les Anglais se sont contentés de créer
deux catégories : le coton n° 1, qui doit être propre et blanc,
et le coton nO 2, qui contient celui présentant des impuretés
ou des taches. Il est à noter que, suivant l'époque de la récolte,
la valeur du coton du premier lot variera, le premier ramassé
étant toujours le plus beau.
Il importe donc d'éduquer les indigènes en vue de les amener
à réserver, pour le tissage local, les fibres d'arrière-saison, qui
sont les plus courtes, mais peuvent parfaitement être utilisées
pour la confection des tissus grossiers. Il est bien certain que,
pour obtenir ce résultat, il faudra du temps, du tact, et la
bonne volonté de tous, administrateurs, commerçants et agents
de l'Association Cotonière. Toute mesure qui tendrait à brus-
quer l'évolution des producteurs n'aurait pour résultat que de
nuire à leurs intérêts et de les détourner de la culture coton-
nière. Il importe d'abord de leur apprendre à récolter le coton
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