Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1926 01 mai 1926
Description : 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31. 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837259
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 219
de leur poids — qui ressemble, par sa couleur et son odeur, à
l'huile du pavot-œillette ; les tourteaux de cette huile servent
pour alimenter le bétail.
Le kapok a donné naissance à trois grandes industries :
matelassière, appareils de sauvetage, vêtement chaud (dou-
blure, couverture), dont la première est la plus importante, car
elle absorbe jusqu'à 50% de tout le kapok. Nulle autre matière
première ne peut égaler ici le kapok, grâce à son élasticité et à
sa résistance à la vermine.
Pour les appareils de sauvetage, le kapok est supérieur au
liège, à condition de ne pas être trop pressé lors de son embal-
lage et qu'il soit de première qualité.
Pour les vêtements, il remplace parfaitement la ouate de
coton. La consommation mondiale du kapok atteignit, en 1912,
11.300 tonnes, dont la majeure partie fut utilisée aux Etats-
Unis.
Le kapoquier demande une terre volcanique, poreuse, ou
sablo-argileuse perméable, un climat tropical avec ses saisons
sèches et pluvieuses, une quantité de pluies 1.500-3.000m/m.
Sa reproduction se fait par semences ou par boutures de bran-
ches. A Java, on le cultive avec la vanille et le poivre auxquels
il sert de tuteur ; la première récolte a lieu en septembre, les sui-
vantes à quatre semaines d'intervalle ; elles demandent un
grand nombre d'ouvriers.
Le coût de la culture du kapok monte à 60 florins par Bouw
(0,71 ha.)=646 francs par hectare (au cours du jour, 1 florin =
8 francs) ; les frais d'entretien, 20 florins par Bouw=215 francs
par hectare ; les frais de la récolte, 7,50 florins par Bouw==
80 francs par hectare. Le rendement, à partir de la quatrième
année, est de 5 pikul (61 kg. 76) par Bouw de 250 arbres==430
kilogrammes par hectare. Le prix de revient de 1 pikul de
kapok nettoyé était, avant la guerre, de 32 florins=4 francs 50
le kilogramme. La préparation et le transport de l'intérieur
de Java jusqu'au port coûtait 5 florins par pikul=0,64 francs
le kilogramme. Cette dépense est couverte par la valeur de la
semence obtenue.
La Ceiba pentandra, à l'état sauvage, est répandu dans les
de leur poids — qui ressemble, par sa couleur et son odeur, à
l'huile du pavot-œillette ; les tourteaux de cette huile servent
pour alimenter le bétail.
Le kapok a donné naissance à trois grandes industries :
matelassière, appareils de sauvetage, vêtement chaud (dou-
blure, couverture), dont la première est la plus importante, car
elle absorbe jusqu'à 50% de tout le kapok. Nulle autre matière
première ne peut égaler ici le kapok, grâce à son élasticité et à
sa résistance à la vermine.
Pour les appareils de sauvetage, le kapok est supérieur au
liège, à condition de ne pas être trop pressé lors de son embal-
lage et qu'il soit de première qualité.
Pour les vêtements, il remplace parfaitement la ouate de
coton. La consommation mondiale du kapok atteignit, en 1912,
11.300 tonnes, dont la majeure partie fut utilisée aux Etats-
Unis.
Le kapoquier demande une terre volcanique, poreuse, ou
sablo-argileuse perméable, un climat tropical avec ses saisons
sèches et pluvieuses, une quantité de pluies 1.500-3.000m/m.
Sa reproduction se fait par semences ou par boutures de bran-
ches. A Java, on le cultive avec la vanille et le poivre auxquels
il sert de tuteur ; la première récolte a lieu en septembre, les sui-
vantes à quatre semaines d'intervalle ; elles demandent un
grand nombre d'ouvriers.
Le coût de la culture du kapok monte à 60 florins par Bouw
(0,71 ha.)=646 francs par hectare (au cours du jour, 1 florin =
8 francs) ; les frais d'entretien, 20 florins par Bouw=215 francs
par hectare ; les frais de la récolte, 7,50 florins par Bouw==
80 francs par hectare. Le rendement, à partir de la quatrième
année, est de 5 pikul (61 kg. 76) par Bouw de 250 arbres==430
kilogrammes par hectare. Le prix de revient de 1 pikul de
kapok nettoyé était, avant la guerre, de 32 florins=4 francs 50
le kilogramme. La préparation et le transport de l'intérieur
de Java jusqu'au port coûtait 5 florins par pikul=0,64 francs
le kilogramme. Cette dépense est couverte par la valeur de la
semence obtenue.
La Ceiba pentandra, à l'état sauvage, est répandu dans les
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