Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1926 01 mai 1926
Description : 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31. 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837259
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
14e Année Mai 1926 NoiOl
ÉTUDES ET MÉMOIRES
Le Coton sec (1)
par
M. ETESSE
Ingénieur agronome
Conseiller technique agricole du Ministère des Colonies
(Suite)
REMARQUES GÉNÉRALES. — Nous allons maintenant aban-
donner les rives des fleuves pour nous occuper de la culture du
coton dans l'immense territoire qui s'étend de la Casâmance
jusqu'au Togo et peut, ainsi que nous l'avons vu, convenir à
la culture de la malvacée. Dans toutes ces régions, l'indigène
connaît et cultive depuis longtemps le coton.
Il y a toutefois lieu de remarquer qu'à diverses reprises depuis
vingt ans, et à doses massives depuis plus de cinq ans, on a
introduit en Afrique Occidentale des cotons de toutes sortes
et notamment des cotons américains. Etant donné la facilité
avec laquelle se fait l'hybridation de cette plante, il est à pré-
- sumer que, sur de larges espaces, le type primitif indigène
n'existe plus. Il a été remplacé par des métis ayant plus ou
moins de valeur, parmi lesquels il appartient aux services
techniques d'isoler et de propager, par la suite, ceux qui répon-
dent le mieux aux desiderata de la culture et de l'industrie.
Le coton cultivé sans irrigation, mais sous un climat con-
venable et avec des façons culturales appropriées, produira
naturellement moins qu'avec irrigation. On en a déduit un
(1) Quatrième conférence faite aux Elèves de Y Institut National d'Agronomie
Coloniale. Voir L'Agronomie Coloniale nO 94, p. 149, nO 95, p. 206, n° 97, p. 1
et nO 98, p. 74.
Agronomie Coloniale 5
ÉTUDES ET MÉMOIRES
Le Coton sec (1)
par
M. ETESSE
Ingénieur agronome
Conseiller technique agricole du Ministère des Colonies
(Suite)
REMARQUES GÉNÉRALES. — Nous allons maintenant aban-
donner les rives des fleuves pour nous occuper de la culture du
coton dans l'immense territoire qui s'étend de la Casâmance
jusqu'au Togo et peut, ainsi que nous l'avons vu, convenir à
la culture de la malvacée. Dans toutes ces régions, l'indigène
connaît et cultive depuis longtemps le coton.
Il y a toutefois lieu de remarquer qu'à diverses reprises depuis
vingt ans, et à doses massives depuis plus de cinq ans, on a
introduit en Afrique Occidentale des cotons de toutes sortes
et notamment des cotons américains. Etant donné la facilité
avec laquelle se fait l'hybridation de cette plante, il est à pré-
- sumer que, sur de larges espaces, le type primitif indigène
n'existe plus. Il a été remplacé par des métis ayant plus ou
moins de valeur, parmi lesquels il appartient aux services
techniques d'isoler et de propager, par la suite, ceux qui répon-
dent le mieux aux desiderata de la culture et de l'industrie.
Le coton cultivé sans irrigation, mais sous un climat con-
venable et avec des façons culturales appropriées, produira
naturellement moins qu'avec irrigation. On en a déduit un
(1) Quatrième conférence faite aux Elèves de Y Institut National d'Agronomie
Coloniale. Voir L'Agronomie Coloniale nO 94, p. 149, nO 95, p. 206, n° 97, p. 1
et nO 98, p. 74.
Agronomie Coloniale 5
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