Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juin 1921 01 juin 1921
Description : 1921/06/01 (A6,N42)-1921/06/30. 1921/06/01 (A6,N42)-1921/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383700g
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- TABLE DES MATIÈRES
- Pages
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- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 195
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- .......... Page(s) .......... 33
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- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 62
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- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 213
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 44
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- TABLE DES FIGURES
- Papyrus. - Deux aspects d'inflorescences du Cyperus Papyrus L. du Gabon. Portion et section de tige de la plante (dans la fig. de gauche).
- Sechium edule. - Forme des grains d'amidon contenus dans les tubercules de Chouchou.
- Souchet comestible. = Fig. 3. - Récolte du Souchet comestible. - Fig. 4. - Séparation des tubercules de la touffe.
- Planche I. - F. 1. - Gelechia gossypiella adulte. A. Portion antérieure très grossie pour montrer le grand développement des palpes et les grands poils de l'article basal de l'antenne.
- Fig. 2. - A. - "Ver rose", face dorsale et face latérale.
- B. - Schéma d'un anneau abdominal (face ventrale d'un "Ver rose" pour montrer la disposition en fer à cheval ouvert vers l'extérieur, des crochets des fausses pattes. Ces crochets sont visibles sur la figure, à l'intérieur des cercles qui représentent les fausses pattes en plan.
- C. - Schéma de la chrysalide de Gelechia.
- D. - Extrémité postérieure de la chrysalide vue du côté gauche, pour montrer le petit crochet.
- Planche II. - En haut. A gauche. - Capsule saine de coton (grandeur naturelle). - A droite. - Graines saines, nues et vêtues, de coton (grandeur naturelle). - Au milieu. - Capsules attaquées par Gelechia . Remarquer les orifices d'entrée à contour régulier et l'avortement des fibres (grandeur naturelle). - En bas. - Graines "doubles" ou "triples" dues à la présence du "Ver rose" qui les a accolées étroitement, à l'aide de fils soyeux (graines grossies deux fois de leur grandeur naturelle).
- CARTES
- .......... Page(s) .......... 130
214 ÉTUDES ET MÉMOIRES
au point de vue zootechnique, sont rares. Les constatations
faites à la Guadeloupe par M. Marcel Bernard sont très pro-
bablement du même genre que celles que l'on pourrait faire
dans toutes les colonies insulaires et les améliorations qu'il
nous propose pourront sans doute s'appliquer à la plupart
des possessions isolées dans les océans, d'où leur intérêt.
Les animaux domestiques, chevaux, bœufs, porcs, mou-
tons, n'existaient pas à la Guadeloupe lorsque Christophe
Colomb découvrit les Antilles. Ils furent importés d'Europe
au fur et à mesure que la nécessité s'en fit sentir pour les
besoins de l'agriculture.
Cheval. C'est à Aubert, le second Gouverneur de la Gua-
deloupe, que l'on doit l'importation des premiers chevaux,
en 1640 ; ces animaux provenaient de Puerto-Rico et étaient
d'origine espagnole ; mais ils ne tardaient pas à dégénérer et
l'on dût leur infuser à différentes reprises un sang nouveau
par l'importation de purs-sangs d'Europe. En 1867, trois cents
chevaux arabes entiers, laissés dans l'île par les chasseurs
d'Afrique de l'expédition du Mexique, imprimèrent à la race
actuelle les caractères que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le cheval créole est de petite taille (lm,40 environ), très
vigoureux, résistant, sobre et adroit ; il est utilisé quelquefois
pour le trait léger, mais le plus souvent comme cheval de selle.
M. Marcel Bernard constate que ce cheval continue à dégé-
nérer et il en attribue la cause à « l'alimentation et à l'hygiène
insuffisantes, au manque de soins dans le jeune âge, au travail
pénible imposé trop tôt, à une consanguinité trop étroite, au
milieu insulaire et tropical. » Il devient nécessaire de réorga-
niser l'élevage, à l'exemple des éleveurs de l'île voisine de
Saint-Martin ; ces derniers ont introduit des purs-sangs
anglais et ont obtenu une race appréciée de demi-sangs.
A côté du cheval de selle, signalons le mulet créole, très
apprécié à la Guadeloupe, où il est importé de Saint-Martin,
d'Argentine ou des Etats-Unis, alors qu'il serait facile de se
livrer à l'industrie mulassière dans notre colonie.
au point de vue zootechnique, sont rares. Les constatations
faites à la Guadeloupe par M. Marcel Bernard sont très pro-
bablement du même genre que celles que l'on pourrait faire
dans toutes les colonies insulaires et les améliorations qu'il
nous propose pourront sans doute s'appliquer à la plupart
des possessions isolées dans les océans, d'où leur intérêt.
Les animaux domestiques, chevaux, bœufs, porcs, mou-
tons, n'existaient pas à la Guadeloupe lorsque Christophe
Colomb découvrit les Antilles. Ils furent importés d'Europe
au fur et à mesure que la nécessité s'en fit sentir pour les
besoins de l'agriculture.
Cheval. C'est à Aubert, le second Gouverneur de la Gua-
deloupe, que l'on doit l'importation des premiers chevaux,
en 1640 ; ces animaux provenaient de Puerto-Rico et étaient
d'origine espagnole ; mais ils ne tardaient pas à dégénérer et
l'on dût leur infuser à différentes reprises un sang nouveau
par l'importation de purs-sangs d'Europe. En 1867, trois cents
chevaux arabes entiers, laissés dans l'île par les chasseurs
d'Afrique de l'expédition du Mexique, imprimèrent à la race
actuelle les caractères que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le cheval créole est de petite taille (lm,40 environ), très
vigoureux, résistant, sobre et adroit ; il est utilisé quelquefois
pour le trait léger, mais le plus souvent comme cheval de selle.
M. Marcel Bernard constate que ce cheval continue à dégé-
nérer et il en attribue la cause à « l'alimentation et à l'hygiène
insuffisantes, au manque de soins dans le jeune âge, au travail
pénible imposé trop tôt, à une consanguinité trop étroite, au
milieu insulaire et tropical. » Il devient nécessaire de réorga-
niser l'élevage, à l'exemple des éleveurs de l'île voisine de
Saint-Martin ; ces derniers ont introduit des purs-sangs
anglais et ont obtenu une race appréciée de demi-sangs.
A côté du cheval de selle, signalons le mulet créole, très
apprécié à la Guadeloupe, où il est importé de Saint-Martin,
d'Argentine ou des Etats-Unis, alors qu'il serait facile de se
livrer à l'industrie mulassière dans notre colonie.
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