Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
204 VARIÉTÉS
M. G. Vernet a en effet montré que, chez le Vo-duoc, la teneur des écorces, en tanin, diminue de la base au sommet de l'arbre, excepté par les brindilles qui sont encore assez riches, tandis que, pour le Vo-già, celles des grosses branches sont plus riches que celles du tronc.
Les données que l'on possède actuellement, sur la teneur, en tanin, des écorces de palétuviers indochinois, montrent qu'elles ne sont vraiment intéressantes que pour les tanneries locales et peut-être les pays voisins et qu'il ne paraît pas y avoir intérêt à les exporter en Europe. C. C.
LA MALADIE DE FIJI DE LA CANNE A SUCRE
Le nom de « Maladie de Fiji » a été donné à cette grave affection de la canne parce qu'elle a d'abord été signalée aux îles Fidji. Une étude ultérieure conduira sans doute à un autre nom, mieux approprié.
Cette maladie est connue aux îles Fidji depuis 1895. Bien qu'observée depuis par un grand nombre de personnes, elle n'a jamais été étudiée sérieusement jusqu'ici. Il semble que les seuls rapports publiés sont dus à MM. H.-L. Lyon et F. Muir, de, la Station expérimentale des « planteurs de canne à sucre Hawaïens » (Hawaiian Sugar Planters Expe- riment station). Leurs articles ont été insérés dans les Hawaiian Planters Record, publication qui n'est pas très répandue. Un compte-rendu en a aussi été récemment donné par Otto A. Reinking dans Diseases of sugar Cane in tlie Philippines Fiji Diseases (1), qui reproduit en quelque sorte l'article de H.-L. Lyon.
Cette maladie existe aux îles Fidji, en Nouvelle-Guinée, en Australie (Nouvelle-Galles du Sud) et aux Philippines (île de Mindoro). On la considère comme une des plus sérieuses qui aient, jusqu'à ce jour, frappé la canne à sucre.
Le symptôme le plus constant, qui permet de la*recon-
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