Presse et revues
54 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1921 01 mai 1921
Description : 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31. 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836998
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
172 ÉTUDES ET MÉMOIRES
difficulté, elle est toujours imparfaite parce qu'il n'est pas
possible d'assurer la destruction du gibier capable, lui
aussi, de véhiculer la maladie au loin.
Pourtant, la peste bovine n'est pas si facilemeut conta-
gieuse qu'on ne puisse lui opposer d'utiles mesures sani-
taires. Dans les milieux infectés, l'isolement individuel des
animaux a donné les meilleurs résultats, à sa faveur on
constitue des barrages, des cordons sanitaires, et avec
quelques autres restrictions dans les déplacements on peut,
sinon arrêter, au moins s'opposer à la marche du fléau.
Mais les mesures sanitaires ne peuvent suffire qu'un
temps, elles ne sont réellement efficaces que dans les pays
possédant une organisation sanitaire, la preuve vient d'en
être fournie par les résultats auxquels est arrivée la Bel-
gique en ces derniers mois. Dans nos possessions il en va
tout autrement, le bétail est nombreux, le pays très étendu,
les relations précaires et le personnel fait défaut. C'est
seulement en « vaccinant » les animaux que l'on peut
arriver à restreindre les dommages de la maladie en atten-
dant qu'il soit possible d'éteindre ses foyers.
Les procédés de vaccination, qui ont pour but de pro-
téger les animaux en leur donnant une atteinte légère du
mal, ne donnent pas de bien bons résultats. Les indigènes
de l'Afrique australe, les Européens à leur exemple, vacci-
nent parfois en employant la bile des animaux morts de la
maladie. A la suite de l'inoculation, 30 des animaux peu-
vent succomber, si l'on opère dans un milieu où le taux de
la mortalité dépasse 70 %, comme il arrive, on peut consi-
dérer que la vaccination donne de bons résultats malgré
ses risques considérables.
Le sérum des animaux qui ont résisté à une première
atteinte de la maladie, puis qui ont été traités à diverses
reprises avec du sang virulent, est capable de prévenir la
peste bovine et de guérir des cas déjà déclarés. Ce sont les
propriétés curatives et préventives de ce sérum que l'on
met surtout à profit dans la lutte contre la peste bovine.
difficulté, elle est toujours imparfaite parce qu'il n'est pas
possible d'assurer la destruction du gibier capable, lui
aussi, de véhiculer la maladie au loin.
Pourtant, la peste bovine n'est pas si facilemeut conta-
gieuse qu'on ne puisse lui opposer d'utiles mesures sani-
taires. Dans les milieux infectés, l'isolement individuel des
animaux a donné les meilleurs résultats, à sa faveur on
constitue des barrages, des cordons sanitaires, et avec
quelques autres restrictions dans les déplacements on peut,
sinon arrêter, au moins s'opposer à la marche du fléau.
Mais les mesures sanitaires ne peuvent suffire qu'un
temps, elles ne sont réellement efficaces que dans les pays
possédant une organisation sanitaire, la preuve vient d'en
être fournie par les résultats auxquels est arrivée la Bel-
gique en ces derniers mois. Dans nos possessions il en va
tout autrement, le bétail est nombreux, le pays très étendu,
les relations précaires et le personnel fait défaut. C'est
seulement en « vaccinant » les animaux que l'on peut
arriver à restreindre les dommages de la maladie en atten-
dant qu'il soit possible d'éteindre ses foyers.
Les procédés de vaccination, qui ont pour but de pro-
téger les animaux en leur donnant une atteinte légère du
mal, ne donnent pas de bien bons résultats. Les indigènes
de l'Afrique australe, les Européens à leur exemple, vacci-
nent parfois en employant la bile des animaux morts de la
maladie. A la suite de l'inoculation, 30 des animaux peu-
vent succomber, si l'on opère dans un milieu où le taux de
la mortalité dépasse 70 %, comme il arrive, on peut consi-
dérer que la vaccination donne de bons résultats malgré
ses risques considérables.
Le sérum des animaux qui ont résisté à une première
atteinte de la maladie, puis qui ont été traités à diverses
reprises avec du sang virulent, est capable de prévenir la
peste bovine et de guérir des cas déjà déclarés. Ce sont les
propriétés curatives et préventives de ce sérum que l'on
met surtout à profit dans la lutte contre la peste bovine.
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