Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1921 01 février 1921
Description : 1921/02/01 (A6,N38)-1921/02/28. 1921/02/01 (A6,N38)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836961
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ESSAIS DE TRAITEMENT DU PAPYRUS 55
peut être très utile. Mais, enfin, ce n'est pas ce que la
papeterie française demande : elle veut des pâtes, elle en
manque. La grande majorité des papetiers français ne veut
pas des roseaux : elle n'a même pas le matériel nécessaire
pour les traiter !
2° Fabrication de papiers d'emballage. - Cette fabrication
pourrait peut-être se faire entièrement sur place. On pour-
rait, en ce cas, employer un traitement simple, voire rudi-
mentaire, consistant en une macération à la chaux vive dans
des bassins ou des silos, suivie d'un broyage au meuleton.
On obtiendrait ainsi une pâte grossière, colorée, qu'on
transformerait en un papier d'emballage analogue à notre
papier de paille dit de boucherie.
Cette méthode a ceci de séduisant qu'elle ne nécessite
que très peu de combustible et qu'elle n'emploie que la
chaux.
3° Fabrication d'une pâte blanchissable. - A côté de
l'exploitation précédente qui répondrait avant tout à des
besoins locaux, on peut en concevoir une autre d'une
toute autre envergure qui, dans les circonstances actuelles
surtout, aurait pour la métropole un intérêt plus immédiat.
C'est la fabrication d'une pâte écrue, facilement blanchis-
sable.
Et cela a des chances sérieuses de succès parce que la
matière s'y prête.
Car on le savait déjà et nos essais n'ont fait que le con-
firmer, le papyrus se prête au premier chef à la fabrication
d'une cellulose convenant aux papiers les plus fins. Et ce
n'est pas une simple pâte de remplissage nécessitant l'em-
ploi simultané d'une matière supérieure. C'est une bonne
cellulose : blanche, très douce, souple, assez tenace pour
être employée seule et qui, dans un grand nombre de nos
papiers, pourrait être substituée aux pâtes de bois dont
nous sommes à présent si dépourvus, dont au surplus nous
avons toujours été dépourvus.
peut être très utile. Mais, enfin, ce n'est pas ce que la
papeterie française demande : elle veut des pâtes, elle en
manque. La grande majorité des papetiers français ne veut
pas des roseaux : elle n'a même pas le matériel nécessaire
pour les traiter !
2° Fabrication de papiers d'emballage. - Cette fabrication
pourrait peut-être se faire entièrement sur place. On pour-
rait, en ce cas, employer un traitement simple, voire rudi-
mentaire, consistant en une macération à la chaux vive dans
des bassins ou des silos, suivie d'un broyage au meuleton.
On obtiendrait ainsi une pâte grossière, colorée, qu'on
transformerait en un papier d'emballage analogue à notre
papier de paille dit de boucherie.
Cette méthode a ceci de séduisant qu'elle ne nécessite
que très peu de combustible et qu'elle n'emploie que la
chaux.
3° Fabrication d'une pâte blanchissable. - A côté de
l'exploitation précédente qui répondrait avant tout à des
besoins locaux, on peut en concevoir une autre d'une
toute autre envergure qui, dans les circonstances actuelles
surtout, aurait pour la métropole un intérêt plus immédiat.
C'est la fabrication d'une pâte écrue, facilement blanchis-
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Et cela a des chances sérieuses de succès parce que la
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firmer, le papyrus se prête au premier chef à la fabrication
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cellulose : blanche, très douce, souple, assez tenace pour
être employée seule et qui, dans un grand nombre de nos
papiers, pourrait être substituée aux pâtes de bois dont
nous sommes à présent si dépourvus, dont au surplus nous
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