Presse et revues
54 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1921 01 mai 1921
Description : 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31. 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836998
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
178 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Proleclion. — Chaque jeune plant transplanté, après avoir été
arrosé, est protégé par une feuille ou par une tige qui va le
garantir des rayons du soleil ainsi que des trop fortes ondées et
facilitera sa reprise. Au Cameroun, où les bananiers sont abon-
dants, on emploie, comme protection, une partie de la tige ou
plutôt de gaine de feuille qu'on taille en biseau. Une équipe est
chargée de désenrouler les tiges et de les sectionner à 0m ,30 de lon-
gueur. Les transplanteurs enfoncent la partie biseautée dans le
sol, inclinant la tige à 45 degrés, la pressent solidement au sol afin
qu'elle ne puisse tomber et de façon que le jeune plant soit protégé
du soleil pendant les heures les plus chaudes. Par temps sec, la
protection s'effectue pendant huit jours. Par temps humide, elle
peut disparaître au bout du quatrième jour.
Dans les pays où le bananier n'existe pas, la protection est
opérée par une feuille quelconque, comme celles des Ficus des
Artocarpus ou, par l'enveloppe extérieure des fruits de noix de
coco.
Densilé à l'hectare. — Si on plante, comme on l'a fait à Nyombé,
à 0m,90 entre les lignes et à 0m,40 sur la ligne, on calcule qu'il
y a 55 lignes, contenant chacune 120 pieds, c'est-à-dire 6.600
pieds de tabac par hectare. En réalité, chaque quart d'hectare
étant délimité par une route de 1 mètre de large, il n'y a que
52 lignes contenant environ 115 plantes chacune, c'est-à-dire
5.980 pieds de tabac. La densité à l'hectare serait donc de :
5,900 X 4 — 23,980 pieds.
Comme il faut encore tenir compte du terrain perdu qu'occu-
pent des arbres abattus ou des parties rocheuses non cultivées,
c'est en moyenne 22,500 pieds qui existent à Nyombé.
Soins d'entretien. Nelloyages. Bullages. — Pendant une
période qui varie entre quinze et vingt jours, le tabac transplanté
est l'objet de soins de propreté et de désherbage fréquents. C'est
aussi l'époque d'une surveillance active de la part de l'Européen,
qui fait remplacer les plants morts, les mal venus, les malades.
Un piquet de bois indique aux ouvriers les places vacahtes. Après
le vingtième jour, le tabac qui atteint de 22 à 28 centimètres de
hauteur est l'objet d'un premier buttage. Les ouvriers passent
entre les lignes avec des petites houes de 0m,20 de longueur et de
0m,13 de largeur, enlèvent la terre et la rejettent après l'avoir
Proleclion. — Chaque jeune plant transplanté, après avoir été
arrosé, est protégé par une feuille ou par une tige qui va le
garantir des rayons du soleil ainsi que des trop fortes ondées et
facilitera sa reprise. Au Cameroun, où les bananiers sont abon-
dants, on emploie, comme protection, une partie de la tige ou
plutôt de gaine de feuille qu'on taille en biseau. Une équipe est
chargée de désenrouler les tiges et de les sectionner à 0m ,30 de lon-
gueur. Les transplanteurs enfoncent la partie biseautée dans le
sol, inclinant la tige à 45 degrés, la pressent solidement au sol afin
qu'elle ne puisse tomber et de façon que le jeune plant soit protégé
du soleil pendant les heures les plus chaudes. Par temps sec, la
protection s'effectue pendant huit jours. Par temps humide, elle
peut disparaître au bout du quatrième jour.
Dans les pays où le bananier n'existe pas, la protection est
opérée par une feuille quelconque, comme celles des Ficus des
Artocarpus ou, par l'enveloppe extérieure des fruits de noix de
coco.
Densilé à l'hectare. — Si on plante, comme on l'a fait à Nyombé,
à 0m,90 entre les lignes et à 0m,40 sur la ligne, on calcule qu'il
y a 55 lignes, contenant chacune 120 pieds, c'est-à-dire 6.600
pieds de tabac par hectare. En réalité, chaque quart d'hectare
étant délimité par une route de 1 mètre de large, il n'y a que
52 lignes contenant environ 115 plantes chacune, c'est-à-dire
5.980 pieds de tabac. La densité à l'hectare serait donc de :
5,900 X 4 — 23,980 pieds.
Comme il faut encore tenir compte du terrain perdu qu'occu-
pent des arbres abattus ou des parties rocheuses non cultivées,
c'est en moyenne 22,500 pieds qui existent à Nyombé.
Soins d'entretien. Nelloyages. Bullages. — Pendant une
période qui varie entre quinze et vingt jours, le tabac transplanté
est l'objet de soins de propreté et de désherbage fréquents. C'est
aussi l'époque d'une surveillance active de la part de l'Européen,
qui fait remplacer les plants morts, les mal venus, les malades.
Un piquet de bois indique aux ouvriers les places vacahtes. Après
le vingtième jour, le tabac qui atteint de 22 à 28 centimètres de
hauteur est l'objet d'un premier buttage. Les ouvriers passent
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0m,13 de largeur, enlèvent la terre et la rejettent après l'avoir
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