Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1914 01 septembre 1914
Description : 1914/09/01 (A17,N110)-1914/12/31. 1914/09/01 (A17,N110)-1914/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529159q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 629
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- .......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 820
- .......... Page(s) .......... 821
- Table des matières de l'année 1914.
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- N. B. - La pagination du Bulletin est changée chaque année.
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 593
- .......... Page(s) .......... 607
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- .......... Page(s) .......... 98
- .......... Page(s) .......... 592
- .......... Page(s) .......... 814
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- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 470
- .......... Page(s) .......... 600
- .......... Page(s) .......... 606
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 606
- .......... Page(s) .......... 809
- Cochinchine. - Le mouvement de la navigation de la Cochinchine pendant les deux dernières années 108.......... Page(s) .......... 382
- .......... Page(s) .......... 600
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 329
- .......... Page(s) .......... 46
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 105
- Mouvement Commercial. Le commerce général des Colonies françaises et pays de Protectorat en 1913 109.......... Page(s) .......... 587
- .......... Page(s) .......... 602
- .......... Page(s) .......... 789
- .......... Page(s) .......... 816
- .......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 382
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 820
- .......... Page(s) .......... 114
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- .......... Page(s) .......... 95
- Thé. - Les importations du Thé dans l'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie et Maroc) de 1908 à 1912 106.......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 607
- .......... Page(s) .......... 821
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- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 222
LA FABRICATION DU SUCRE INDIGÈNE AU TONKIN
Le Bulletin Economique de l'Indochine a déjà publié plusieurs relations
au sujet du sucre et de la canne en Indochine (1).
Le lecteur a donc pu apprécier les défectuosités des procédés indigènes pour
l'extraction très imparfaite du vesou en même temps que les efforts du service
technique, en vue de substituer aux moulins d'écrasage très défectueux, des
moulins métalliques à rendements plus parfaits (2).
Dans toutes les descriptions présentées, il existait une lacune ; celle des
procédés employés par les indigènes pour la transformation du vesou en casso-
nades marchandes.
Il existe quelques rares fabricants de sucre au Tonkin répartis à Hanoi, à
Son-Tây, Vinh-Yên et à lIung- Y ên. — Leur nombre au total ne paraît pas dépas-
ser une dizaine.
Vers le Ioe mois (octobre-novembre) et jusqu'au 2e mois (février-mars) , la
fabrication durant quatre mois, les fabricants achètent aux cultivateurs la
masse cuite (Nuoc Tre) telle qu'elle sort de l'extraction et de la cuisson du
vesou. C'est une matière sirupeuse brune, apportée dans les fabriques, dans
des récipients cylindriques, en bois laqué, d'une contenance de 16 à 17 litres.
Cette mesure marchande est payée dans les environs de 2 piastres.
Au fur et à mesure des arrivages, le liquide est versé dans de grandes jarres
en grès de 90 à 100 litres.
C'est avec cette matière additionnée d'un peu de chaux que le fabricant va
faire son sucre.
Nous allons le suivre dans ces diverses opérations.
Tout d'abord, on opère une cuisson qui démande en tout trois quarts d'heure
sur un fourneau contenant trois marmites en fer (les marmites chinoises en
fonte ne donnant que de médiocres résultats).
(1) Bulletin Economique de l'Indochine. Années : 1898, 1899, 1900, 1901, 1902, igo3,
1904, 1908.
(2) Des appareils métalliques indiens ont été mis a la disposition de cultivateurs indigènes
pour l'extraction du vesou des cannes ; ceux-ci dans l'impossibilité de faire procéder à des répa-
rations courantes, à défaut d'ouvriers forgerons dans les campagnes, ont abandonné les appa-
reils métalliques à plus grand rendement pour continuer le travail avec leurs moulins en bois.
Cette constatation et d'autres de même nature démontrent qu'il sera difficile de mettre aux
mains des indigènes des appareils perfectionnés, avec des chances de succès, tant que l'en-
seignement protessionnel n'aura pas résolu la question de doter les centres campagnards
un peu importants d'ouvriers charrons. — Ceux-ci ayant ainsi appris simultanément le travail
du fer et du bois, pourront intervenir utilement pour réparer un organe d'un appareil per-
fectionné et, de plus, rendre de réels services dans les transports sur routes qui s'effectuent
la plupart du temps, par voie de portage. De plus, ces ouvriers répartis dans les campagnes
peuvent apporter une aide momentanée dans l'automobilisme. Nous estimons donc en raison
de toutes ces circonstances que la charronuerie est une industrie à mettre au premier plan
de l'enseignement professionnel indigène dans chacun des pays de l'Indochine (Ch. CREVOST).
BULLETIN ÉCONOMIQUE 44
Le Bulletin Economique de l'Indochine a déjà publié plusieurs relations
au sujet du sucre et de la canne en Indochine (1).
Le lecteur a donc pu apprécier les défectuosités des procédés indigènes pour
l'extraction très imparfaite du vesou en même temps que les efforts du service
technique, en vue de substituer aux moulins d'écrasage très défectueux, des
moulins métalliques à rendements plus parfaits (2).
Dans toutes les descriptions présentées, il existait une lacune ; celle des
procédés employés par les indigènes pour la transformation du vesou en casso-
nades marchandes.
Il existe quelques rares fabricants de sucre au Tonkin répartis à Hanoi, à
Son-Tây, Vinh-Yên et à lIung- Y ên. — Leur nombre au total ne paraît pas dépas-
ser une dizaine.
Vers le Ioe mois (octobre-novembre) et jusqu'au 2e mois (février-mars) , la
fabrication durant quatre mois, les fabricants achètent aux cultivateurs la
masse cuite (Nuoc Tre) telle qu'elle sort de l'extraction et de la cuisson du
vesou. C'est une matière sirupeuse brune, apportée dans les fabriques, dans
des récipients cylindriques, en bois laqué, d'une contenance de 16 à 17 litres.
Cette mesure marchande est payée dans les environs de 2 piastres.
Au fur et à mesure des arrivages, le liquide est versé dans de grandes jarres
en grès de 90 à 100 litres.
C'est avec cette matière additionnée d'un peu de chaux que le fabricant va
faire son sucre.
Nous allons le suivre dans ces diverses opérations.
Tout d'abord, on opère une cuisson qui démande en tout trois quarts d'heure
sur un fourneau contenant trois marmites en fer (les marmites chinoises en
fonte ne donnant que de médiocres résultats).
(1) Bulletin Economique de l'Indochine. Années : 1898, 1899, 1900, 1901, 1902, igo3,
1904, 1908.
(2) Des appareils métalliques indiens ont été mis a la disposition de cultivateurs indigènes
pour l'extraction du vesou des cannes ; ceux-ci dans l'impossibilité de faire procéder à des répa-
rations courantes, à défaut d'ouvriers forgerons dans les campagnes, ont abandonné les appa-
reils métalliques à plus grand rendement pour continuer le travail avec leurs moulins en bois.
Cette constatation et d'autres de même nature démontrent qu'il sera difficile de mettre aux
mains des indigènes des appareils perfectionnés, avec des chances de succès, tant que l'en-
seignement protessionnel n'aura pas résolu la question de doter les centres campagnards
un peu importants d'ouvriers charrons. — Ceux-ci ayant ainsi appris simultanément le travail
du fer et du bois, pourront intervenir utilement pour réparer un organe d'un appareil per-
fectionné et, de plus, rendre de réels services dans les transports sur routes qui s'effectuent
la plupart du temps, par voie de portage. De plus, ces ouvriers répartis dans les campagnes
peuvent apporter une aide momentanée dans l'automobilisme. Nous estimons donc en raison
de toutes ces circonstances que la charronuerie est une industrie à mettre au premier plan
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