Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30. 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529156g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- .......... Page(s) .......... 224
— 212 —
Parmi les arbres déjà remarqués au Laos et observés en fleurs au Cambodge, je citerai les
numéros 115 (Pahudia cochinchillellsis, Pierre) et 24.
Ce dernier est très répandu dans tous les villages tandis qu'il est peu fréquent au Laos.
Les indigènes de la province de Battambang font un peu de coton (n* 160) dans les terrains
avoisinants les rochers calcaires ; mais on ne rencontre cette roche que dans la partie Sud de
la province où se trouvent quelques villages laotiens qui sont bien les seuls à se livrer à d'au-
tres cultures que celle du riz.
La camphrée (1) dont j'ai signalé la fréquence au Laos est excessivement rare au Cambodge.
Le Chef de Bataillon hors cadres
DUSSAULT.
*
* +
Note sur le coton au Cambodge. — Il existe au Cambodge une variété du Gossypium
hirsutum, qui est ordinairement cultivé à l'état de pureté par les indigènes, sur les terrains
annuellement inondés, soit directement par le Mékong (lais du fleuve, berges, bancs de sable,
îles, etc. soit par les eaux qu'il refoule dans les cuvettes intérieures par les precks (exutoires
naturels de ces cuvettes).
Il s'ensuit que ce cotonnier y est considéré comme plante annuelle alors qu'il est parfai-
tement vivace.
Un cotonnier arborescent devenu subspontané y croît également : mais on le rencontre
uniquement autour des cases dans certains villages et à Phnom-Penh, notamment ; ce coton-
nier est exotique, à n'en pas douter, et son introduction au Cambodge remonte fort proba-
blement à 1905 ou 1906.
Il est du reste identique à celui autour duquel on a fait tant de fruit tout récemment en
Cochinchine.
Il est vulgairement connu au Cambodge sous la désignation de « Caravonica » ? et en
Cochinchine sous celle de « Géorgie ».
Un troisième cotonnier qui semble plutôt devoir être rattaché au G. hirsutum cultivé du
Cambodge, dont il est peut-être le type primitif, a été rencontré à l'état spontané, par
M. Deloche de Campocasso, Agent principal des Services Agricoles et Commerciaux, tout
récemment, au cours d'une tournée qu'il fit sur le territoire de Battambang.
Ce cotonnier ne diffère du type cultivé que par des feuilles plus petites, des fleurs et des
fruits également plus petits, ces derniers étant le plus généralement à 3 loges.
Les graines sont également plus petites, portant un duvet adhérent plus court, d'une couleur
franchement grise ou gris roux.
Les poils soyeux sont d'un blanc éclatant, paraissant aussi fins que ceux de la variété culti-
vée, mais étant un peu plus longs (d'après les échantillons que j'ai eus entre les mains).
Les pesées des capsules de ces trois types de cotonnier et l'examen de la soie de chacun
d'eux, ont fourni les renseignements suivants :
l' Longueur moyenne de soie :
C. Cambodge cultivé : 28 m/m 70
C. Cambodge spontané : 30 — 68
C. Caravonica ? : 35 —
2° Rendement par capsule.
C. Cambodge cultivé.
(1) Blumea balsamifera D.C.
Parmi les arbres déjà remarqués au Laos et observés en fleurs au Cambodge, je citerai les
numéros 115 (Pahudia cochinchillellsis, Pierre) et 24.
Ce dernier est très répandu dans tous les villages tandis qu'il est peu fréquent au Laos.
Les indigènes de la province de Battambang font un peu de coton (n* 160) dans les terrains
avoisinants les rochers calcaires ; mais on ne rencontre cette roche que dans la partie Sud de
la province où se trouvent quelques villages laotiens qui sont bien les seuls à se livrer à d'au-
tres cultures que celle du riz.
La camphrée (1) dont j'ai signalé la fréquence au Laos est excessivement rare au Cambodge.
Le Chef de Bataillon hors cadres
DUSSAULT.
*
* +
Note sur le coton au Cambodge. — Il existe au Cambodge une variété du Gossypium
hirsutum, qui est ordinairement cultivé à l'état de pureté par les indigènes, sur les terrains
annuellement inondés, soit directement par le Mékong (lais du fleuve, berges, bancs de sable,
îles, etc. soit par les eaux qu'il refoule dans les cuvettes intérieures par les precks (exutoires
naturels de ces cuvettes).
Il s'ensuit que ce cotonnier y est considéré comme plante annuelle alors qu'il est parfai-
tement vivace.
Un cotonnier arborescent devenu subspontané y croît également : mais on le rencontre
uniquement autour des cases dans certains villages et à Phnom-Penh, notamment ; ce coton-
nier est exotique, à n'en pas douter, et son introduction au Cambodge remonte fort proba-
blement à 1905 ou 1906.
Il est du reste identique à celui autour duquel on a fait tant de fruit tout récemment en
Cochinchine.
Il est vulgairement connu au Cambodge sous la désignation de « Caravonica » ? et en
Cochinchine sous celle de « Géorgie ».
Un troisième cotonnier qui semble plutôt devoir être rattaché au G. hirsutum cultivé du
Cambodge, dont il est peut-être le type primitif, a été rencontré à l'état spontané, par
M. Deloche de Campocasso, Agent principal des Services Agricoles et Commerciaux, tout
récemment, au cours d'une tournée qu'il fit sur le territoire de Battambang.
Ce cotonnier ne diffère du type cultivé que par des feuilles plus petites, des fleurs et des
fruits également plus petits, ces derniers étant le plus généralement à 3 loges.
Les graines sont également plus petites, portant un duvet adhérent plus court, d'une couleur
franchement grise ou gris roux.
Les poils soyeux sont d'un blanc éclatant, paraissant aussi fins que ceux de la variété culti-
vée, mais étant un peu plus longs (d'après les échantillons que j'ai eus entre les mains).
Les pesées des capsules de ces trois types de cotonnier et l'examen de la soie de chacun
d'eux, ont fourni les renseignements suivants :
l' Longueur moyenne de soie :
C. Cambodge cultivé : 28 m/m 70
C. Cambodge spontané : 30 — 68
C. Caravonica ? : 35 —
2° Rendement par capsule.
C. Cambodge cultivé.
(1) Blumea balsamifera D.C.
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