Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30. 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529156g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 224
- "I —
*
* *
La forêt des nouvelles provinces cambodgiennes. Nous devons la note ci-après,
sur la Forêt des Territoires de Battambang, Sisophon et Siem-Béap, à M. le Commandant
Dussault, détaché au Service Géologique de l'Indochine, dont les explorations ont déjà enrichi
la science de précieux renseignements tant sur la géologie et la botanique que sur l'économie
rurale.
N. D. L. R.
Dans mon voyage au Cambodge, (décembre 1913 — mars 1914) entrepris par ordre de
l'Ingénieur en Chef de la Circonscription des Mines, pour étudier la géologie de la province
de Battambang, j'ai continué la récolte d'échantillons botaniques que j'avais commencée précé-
demment au Laos.
Toute la superficie des territoires de Battambang, Sisophon et Siem-Réap est couverte de
forêts, à l'exception d'une zone concentrique aux Grands Lacs.
La végétation est, en certains endroits, rabougrie soit à cause des incendies involontaires
qui se propagent fort bien par l'herbe qui couvre le sol, soit à cause des déboisements par le
feu nécessités par la façon de cultiver des indigènes.
La forêt cambodgienne est, en grande partie, une forêt clairière, c'est-à-dire un peuplement
plus ou moins dense avec de larges espaces où les arbres sont tellement clairsemés que
l'observateur, tout en se déplaçant, se croit toujours au centre d'une clairière. Le sous-bois y
est à peu près nul et le sol est recouvert d'une herbe courte mais touffue.
Dans cette forêt, les Diptérocarpées prédominent formant souvent des peuplements exclusifs
de tout autre espèce. Les arbres, dans ce cas, n'atteignent pas de grandes dimensions ; au
contraire, lorsque les Diptérocarpées sont mélangées avec diverses espèces elles forment des
arbres de belle venue.
La forêt clairière couvre les terrains gréseux ou argilo-sablonneux.
Dans quelques régions, le boisement est constitué par une forêt touffue où les essences sont
très variées et le sous-bois généralement épais. C'est la forêt des terrains argileux ou de
roches éruptives, qui n'a qu'une faible extension, tandis que la forêt clairière couvre presque
la totalité du pays.
En fait, le genre Dipterocarpus compose les quatre cinquièmes du boisement dans la partie
Nord de la province de Battambang; les essences sont plus variées dans le Sud de la pro-
vince. Ayant parcouru cette dernière région au mois de décembre, je n'ai pu récolter qu'un
nombre infime d'échantillons dans la partie Nord.
Afin d'éviter toute confusion avec les récoltes des années précédentes, j'ai continué la nu-
mération commencée au Laos.
Parmi les différentes variétés de Diptérocarpées les plus répandues sont celles représen-
tées par les numéros 172-170-174, auxquelles il faut ajouter Dipterocarpus oblusifolius,
Teysm. D. intricatus, Dyer. D. tuberculalus, Roxbg., déjà rencontrées au Laos. Ces
variétés forment d'importants peuplements. Dans la forêt touffue au Sud-Ouest de Battambang
et dans la région d'Angkor, on trouve de superbes Dipterocarpus intricatus et D. tuber-
culatus.
Avec les Diptérocarpées, on rencontre fréquemment dans la forêt clairière soit disséminée,
soit à l'état de peuplement cette variété de Lagerstrœmia appelée Ban-Lang (1) en Cochin-
chine, Maï-Lan et iMaï-Poueï au Laos et Choeu-Sra Lao au Cambodge. (Echantillon n* 2
du Laos).
(1) Ban-Lang est le nom générique des Lagerstrœmia en Cochinchine. Il en existe plu-
sieurs espèces, faciles à confondre parfois. Le Sra-Lao est plus spécialement L. crispalata
Pierre. (CH. LEMARIÉ).
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La forêt des nouvelles provinces cambodgiennes. Nous devons la note ci-après,
sur la Forêt des Territoires de Battambang, Sisophon et Siem-Béap, à M. le Commandant
Dussault, détaché au Service Géologique de l'Indochine, dont les explorations ont déjà enrichi
la science de précieux renseignements tant sur la géologie et la botanique que sur l'économie
rurale.
N. D. L. R.
Dans mon voyage au Cambodge, (décembre 1913 — mars 1914) entrepris par ordre de
l'Ingénieur en Chef de la Circonscription des Mines, pour étudier la géologie de la province
de Battambang, j'ai continué la récolte d'échantillons botaniques que j'avais commencée précé-
demment au Laos.
Toute la superficie des territoires de Battambang, Sisophon et Siem-Réap est couverte de
forêts, à l'exception d'une zone concentrique aux Grands Lacs.
La végétation est, en certains endroits, rabougrie soit à cause des incendies involontaires
qui se propagent fort bien par l'herbe qui couvre le sol, soit à cause des déboisements par le
feu nécessités par la façon de cultiver des indigènes.
La forêt cambodgienne est, en grande partie, une forêt clairière, c'est-à-dire un peuplement
plus ou moins dense avec de larges espaces où les arbres sont tellement clairsemés que
l'observateur, tout en se déplaçant, se croit toujours au centre d'une clairière. Le sous-bois y
est à peu près nul et le sol est recouvert d'une herbe courte mais touffue.
Dans cette forêt, les Diptérocarpées prédominent formant souvent des peuplements exclusifs
de tout autre espèce. Les arbres, dans ce cas, n'atteignent pas de grandes dimensions ; au
contraire, lorsque les Diptérocarpées sont mélangées avec diverses espèces elles forment des
arbres de belle venue.
La forêt clairière couvre les terrains gréseux ou argilo-sablonneux.
Dans quelques régions, le boisement est constitué par une forêt touffue où les essences sont
très variées et le sous-bois généralement épais. C'est la forêt des terrains argileux ou de
roches éruptives, qui n'a qu'une faible extension, tandis que la forêt clairière couvre presque
la totalité du pays.
En fait, le genre Dipterocarpus compose les quatre cinquièmes du boisement dans la partie
Nord de la province de Battambang; les essences sont plus variées dans le Sud de la pro-
vince. Ayant parcouru cette dernière région au mois de décembre, je n'ai pu récolter qu'un
nombre infime d'échantillons dans la partie Nord.
Afin d'éviter toute confusion avec les récoltes des années précédentes, j'ai continué la nu-
mération commencée au Laos.
Parmi les différentes variétés de Diptérocarpées les plus répandues sont celles représen-
tées par les numéros 172-170-174, auxquelles il faut ajouter Dipterocarpus oblusifolius,
Teysm. D. intricatus, Dyer. D. tuberculalus, Roxbg., déjà rencontrées au Laos. Ces
variétés forment d'importants peuplements. Dans la forêt touffue au Sud-Ouest de Battambang
et dans la région d'Angkor, on trouve de superbes Dipterocarpus intricatus et D. tuber-
culatus.
Avec les Diptérocarpées, on rencontre fréquemment dans la forêt clairière soit disséminée,
soit à l'état de peuplement cette variété de Lagerstrœmia appelée Ban-Lang (1) en Cochin-
chine, Maï-Lan et iMaï-Poueï au Laos et Choeu-Sra Lao au Cambodge. (Echantillon n* 2
du Laos).
(1) Ban-Lang est le nom générique des Lagerstrœmia en Cochinchine. Il en existe plu-
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Pierre. (CH. LEMARIÉ).
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