Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1914 01 juillet 1914
Description : 1914/07/01 (A17,N109)-1914/08/31. 1914/07/01 (A17,N109)-1914/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65291589
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- 536 -
Extension des canaux. — Les résultats obtenus par les premières irriga-
tions de Kep ne tardèrent pas à attirer l'attention des indigènes voisins de ceux
déjà desservis.
Les habitants des villages de Dao-Trang, Long-Tri, Ngoc-Son, Lu-Phu et
Thuong-Dinh, (Huyèn de Phat-Lôc et Phuong-Nhon) dans le prolongement du
canal principal, comprirent bien vite les gros avantages qu'ils pourraient
retirer, eux aussi, de l'irrigation. Ils sollicitèrent l'Administration de prolonger
le canal et ils offirent de verser une contribution de 3 piastres par mâu irri-
gué, soit 8 $ 40 par hectare.
Les premiers arrosages faisaient ressortir nettement que le débit du Sông-
Thuong était en hiver bien plus que suffisant pour irriguer les 5.500 hectares
du champ. D'autre part, les expériences qui se poursuivaient à Phu-Xa avaient
déjà montré les quantités d'eau avec lesquelles on pouvait obtenir une récolte
en riz du 5e mois et faisaient voir qu'on pouvait sans crainte envisager l'exten-
sion de l'irrigation sur 2 à 3.000 hectares, comme le permettaient du reste,
sans dépense élevée, les sections du canal en fonctionnement.
Il fut en conséquence décidé de procéder au prolongement du canal principal
et des canaux secondaires et artérioles pour l'irrigation de 2.000 hectares.
Le projet fut dressé le 7 septembre 1911 et approuvé le 16 février 1912, les
travaux adjugés le 25 mars 1912.
La dépense prévue était de 32.500 piastres.
Le projet comportait un prolongement du canal principal de 9k 800 de
longueur, 3 petites artères de 3 k 200 de longueur totale, 45 kilomètres d'arté-
rioles de distribution et tous les petits ouvrages d'art nécessaires.
La dotation du canal est de 0180 par hectare seconde, la distribution de
détail assurée par des prises d'artérioles, comme dans la première partie,
auxquelles on a apporté un petit perfectionnement en les munissant de
déversoirs de jauge permettant de mesurer l'eau avec toute la précision
possible.
Les nouveaux canaux seront entretenus et surveillés comme les anciens et
formeront une 6e section attribuée à un cai.
L'exécution ne fut pas très rapide ; l'entrepreneur menait ses travaux avec
peu d'activité et les inondations de 1913 vinrent encore retarder l'achèvement
des ouvrages.
L'entreprise fut résilisée quant aux ouvrages d'art qui furent exécutés en
régie par les soins du service des Travaux publics, puis finalement on dut
ordonner une régie au compte de l'entrepreneur pour l'achèvement des terras-
sements.
Par suite de tous ces retards, la mise en eau définitive n'eut lieu que le 15
janvier 1914, c'est-à-dire à une date déjà tardive pour permettre aux indigènes
de se livrer aux travaux relatifs à la récolte de 5e mois.
Cependant, sur les 2.200 hectares qui sont irrigués, 1.500 environ ont été
mis en culture dont 1.000 en riz du 5e mois.
Extension des canaux. — Les résultats obtenus par les premières irriga-
tions de Kep ne tardèrent pas à attirer l'attention des indigènes voisins de ceux
déjà desservis.
Les habitants des villages de Dao-Trang, Long-Tri, Ngoc-Son, Lu-Phu et
Thuong-Dinh, (Huyèn de Phat-Lôc et Phuong-Nhon) dans le prolongement du
canal principal, comprirent bien vite les gros avantages qu'ils pourraient
retirer, eux aussi, de l'irrigation. Ils sollicitèrent l'Administration de prolonger
le canal et ils offirent de verser une contribution de 3 piastres par mâu irri-
gué, soit 8 $ 40 par hectare.
Les premiers arrosages faisaient ressortir nettement que le débit du Sông-
Thuong était en hiver bien plus que suffisant pour irriguer les 5.500 hectares
du champ. D'autre part, les expériences qui se poursuivaient à Phu-Xa avaient
déjà montré les quantités d'eau avec lesquelles on pouvait obtenir une récolte
en riz du 5e mois et faisaient voir qu'on pouvait sans crainte envisager l'exten-
sion de l'irrigation sur 2 à 3.000 hectares, comme le permettaient du reste,
sans dépense élevée, les sections du canal en fonctionnement.
Il fut en conséquence décidé de procéder au prolongement du canal principal
et des canaux secondaires et artérioles pour l'irrigation de 2.000 hectares.
Le projet fut dressé le 7 septembre 1911 et approuvé le 16 février 1912, les
travaux adjugés le 25 mars 1912.
La dépense prévue était de 32.500 piastres.
Le projet comportait un prolongement du canal principal de 9k 800 de
longueur, 3 petites artères de 3 k 200 de longueur totale, 45 kilomètres d'arté-
rioles de distribution et tous les petits ouvrages d'art nécessaires.
La dotation du canal est de 0180 par hectare seconde, la distribution de
détail assurée par des prises d'artérioles, comme dans la première partie,
auxquelles on a apporté un petit perfectionnement en les munissant de
déversoirs de jauge permettant de mesurer l'eau avec toute la précision
possible.
Les nouveaux canaux seront entretenus et surveillés comme les anciens et
formeront une 6e section attribuée à un cai.
L'exécution ne fut pas très rapide ; l'entrepreneur menait ses travaux avec
peu d'activité et les inondations de 1913 vinrent encore retarder l'achèvement
des ouvrages.
L'entreprise fut résilisée quant aux ouvrages d'art qui furent exécutés en
régie par les soins du service des Travaux publics, puis finalement on dut
ordonner une régie au compte de l'entrepreneur pour l'achèvement des terras-
sements.
Par suite de tous ces retards, la mise en eau définitive n'eut lieu que le 15
janvier 1914, c'est-à-dire à une date déjà tardive pour permettre aux indigènes
de se livrer aux travaux relatifs à la récolte de 5e mois.
Cependant, sur les 2.200 hectares qui sont irrigués, 1.500 environ ont été
mis en culture dont 1.000 en riz du 5e mois.
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