Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30. 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529156g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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— 215 -
s'ensuit que si l'on compare le rendement moyen total pour cent de soie nette de ces
trois types différents de cotonnier qu'on rencontre au Cambodge, on a le tableau suivant :
C. Cambodge cultivé : 32, 5 o/„
C. Cambodge spontané : 34, 8 o/.
C. Caravonica. : 24, 8
Ces chiffres se passent de tout commentaire.
Des essais comparatifs de rendement à l'unité de surface ont été faits pour le coton
Cambodge cultivé, et celui dit Caravonica ? La récolte des fruits n'étant pas encore achevée
pour le coton Cambodge, il n'est donc pas permis d'en faire état. Mais il semble cependant
que l'on peut considérer le C. Caravonica comme ayant une valeur culturale bien inférieure
à celle du coton Cambodge cultivé. D'autant que ce dernier semble présenter des
variations très nettes qui sont de nature à permettre d'espérer l'obtention d'une sorte à
longue soie, par la sélection méthodique qui en a été entreprise par le Service de l'Agricul-
ture au Cambodge.
Le coton Cambodge spontané dont la sélection méthodique est également entreprise, peut,
grâce à ses qualités naturelles, fournir également des sortes améliorées intéressantes.
En tout cas, le but vers lequel tendent les efforts du Service de l'Agriculture est de doter
le Cambodge de sortes nouvelles, issues des deux variétés indigènes, qui soient susceptibles
d'accroître la production de ce textile et d'en améliorer la qualité.
Martin de FLACOURT
Chef des Services Agricoles et Commerciaux
$H2bl au Cambodge.
*
* *
Note sur la sélection du maïs au Cambodge. — Le maïs est bien connu du Cam-
bodgien qui le cultive surtout pour son alimentation.
Il le consomme soit à l'état vert, c'est-à-dire récolté avant complète maturité, bouilli ou
grillé, soit, après maturité complète, concassé très fin, en mélange avec le riz.
L'excédent de la récolte, après prélèvement des quantités nécessaires à l'alimentation de la
famille, est l'objet d'un commerce assez actif sur les marchés régionaux et lorsque les con-
ditions climatériques se montrent favorables, comme cela s'est produit, notamment, en igiS,
la production du mais est telle, au Cambodge, qu'elle peut alimenter un commerce d'exporta-
tion très appréciable.
Deux principales variétés s'y rencontrent : rune à grain blanc laiteux, et l'autre à grains
jaune-orange.
Mais si dans les provinces qui avoisinent la Cochinchine on les rencontre, toutes deux, cul-
tivées parfois ensemble, en revanche, dans celles du moyen et du haut Cambodge ne rencon-
tre-t-on que la variété à grains blancs.
Quoi qu'il en soit et sans vouloir apporter ici des précisions de statistique, il est bon de
dire cependant que les surfarces cultivées en maïs sont très variables : tout dépend des con-
ditions climatériques probables, présumées favorables ou non.
Cette céréale, en effet, précédant toujours la culture du riz, se sème surtout au tout début
de la saison des pluies de fin mars à fin avril, car je ne parle pas des cultures dites de saison
sèche qui se font en des régions spéciales, là où existent des réserves naturelles d'eau : je
ne les cite que pour mémoire.
Or, si la saison des pluies se tait tardivement sentir et si les premiers orages, à la faveur
desquels les ensemencements se font, ne se produisent qu'en fin mai ou juin, les habitants
limitent leurs cultures de maïs, car ils sont assurés de ne pas pouvoir le récolter en sec.
s'ensuit que si l'on compare le rendement moyen total pour cent de soie nette de ces
trois types différents de cotonnier qu'on rencontre au Cambodge, on a le tableau suivant :
C. Cambodge cultivé : 32, 5 o/„
C. Cambodge spontané : 34, 8 o/.
C. Caravonica. : 24, 8
Ces chiffres se passent de tout commentaire.
Des essais comparatifs de rendement à l'unité de surface ont été faits pour le coton
Cambodge cultivé, et celui dit Caravonica ? La récolte des fruits n'étant pas encore achevée
pour le coton Cambodge, il n'est donc pas permis d'en faire état. Mais il semble cependant
que l'on peut considérer le C. Caravonica comme ayant une valeur culturale bien inférieure
à celle du coton Cambodge cultivé. D'autant que ce dernier semble présenter des
variations très nettes qui sont de nature à permettre d'espérer l'obtention d'une sorte à
longue soie, par la sélection méthodique qui en a été entreprise par le Service de l'Agricul-
ture au Cambodge.
Le coton Cambodge spontané dont la sélection méthodique est également entreprise, peut,
grâce à ses qualités naturelles, fournir également des sortes améliorées intéressantes.
En tout cas, le but vers lequel tendent les efforts du Service de l'Agriculture est de doter
le Cambodge de sortes nouvelles, issues des deux variétés indigènes, qui soient susceptibles
d'accroître la production de ce textile et d'en améliorer la qualité.
Martin de FLACOURT
Chef des Services Agricoles et Commerciaux
$H2bl au Cambodge.
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Note sur la sélection du maïs au Cambodge. — Le maïs est bien connu du Cam-
bodgien qui le cultive surtout pour son alimentation.
Il le consomme soit à l'état vert, c'est-à-dire récolté avant complète maturité, bouilli ou
grillé, soit, après maturité complète, concassé très fin, en mélange avec le riz.
L'excédent de la récolte, après prélèvement des quantités nécessaires à l'alimentation de la
famille, est l'objet d'un commerce assez actif sur les marchés régionaux et lorsque les con-
ditions climatériques se montrent favorables, comme cela s'est produit, notamment, en igiS,
la production du mais est telle, au Cambodge, qu'elle peut alimenter un commerce d'exporta-
tion très appréciable.
Deux principales variétés s'y rencontrent : rune à grain blanc laiteux, et l'autre à grains
jaune-orange.
Mais si dans les provinces qui avoisinent la Cochinchine on les rencontre, toutes deux, cul-
tivées parfois ensemble, en revanche, dans celles du moyen et du haut Cambodge ne rencon-
tre-t-on que la variété à grains blancs.
Quoi qu'il en soit et sans vouloir apporter ici des précisions de statistique, il est bon de
dire cependant que les surfarces cultivées en maïs sont très variables : tout dépend des con-
ditions climatériques probables, présumées favorables ou non.
Cette céréale, en effet, précédant toujours la culture du riz, se sème surtout au tout début
de la saison des pluies de fin mars à fin avril, car je ne parle pas des cultures dites de saison
sèche qui se font en des régions spéciales, là où existent des réserves naturelles d'eau : je
ne les cite que pour mémoire.
Or, si la saison des pluies se tait tardivement sentir et si les premiers orages, à la faveur
desquels les ensemencements se font, ne se produisent qu'en fin mai ou juin, les habitants
limitent leurs cultures de maïs, car ils sont assurés de ne pas pouvoir le récolter en sec.
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