Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 décembre 1930 01 décembre 1930
Description : 1930/12/01 (A33,SECTB)-1930/12/31. 1930/12/01 (A33,SECTB)-1930/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529272x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE pour l'année 1930 SECTION B AGRICULTURE - ÉLEVAGE - FORÊTS
- A
- AFRIQUE DU NORD
- Pages
- .......... Page(s) .......... 19
- AGRICULTURE
- ANNAM
- ARÉQUIER
- B
- BÉTAIL
- Etat sanitaire du bétail ( voir SANITAIRE).
- Maladies du bétail (voir SANITAIRE).
- BIRMANIE
- .......... Page(s) .......... 381
- E
- ENGRAIS
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 448
- .......... Page(s) .......... 556
- .......... Page(s) .......... 565
- .......... Page(s) .......... 795
- ETAT DES CULTURES
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 297
- .......... Page(s) .......... 420
- .......... Page(s) .......... 465
- .......... Page(s) .......... 533
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 625
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 803
- .......... Page(s) .......... 895
- Etat sanitaire de la Colonie (voir SANITAIRE)
- F
- G
- GÉNIE RURAL
- GOMME-LAQUE
- .......... Page(s) .......... 515
- GRAINES
- H
- I
- INDES ANGLAISES
- INDES NÉERLANDAISES
- J
- K
- KAPOK
- .......... Page(s) .......... 526
- L
- LAQUE
- .......... Page(s) .......... 577
- M
- O
- Q
- QUINQUINA
- .......... Page(s) .......... 581
- R
- Riz
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 448
- .......... Page(s) .......... 565
- .......... Page(s) .......... 579
- .......... Page(s) .......... 607
- .......... Page(s) .......... 612
- .......... Page(s) .......... 720
- .......... Page(s) .......... 743
- .......... Page(s) .......... 751
- .......... Page(s) .......... 781
- .......... Page(s) .......... 800
- .......... Page(s) .......... 822
- .......... Page(s) .......... 875
- .......... Page(s) .......... 938
- S
- SANITAIRE
- SIAM
- .......... Page(s) .......... 515
- SUCRE
- T
- TEXTILES
- THÉ
- TONKIN
- TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS D'AUTEURS AYANT COLLABORE AU BULLETIN ECONOMIQUE B
- Pages
- .......... Page(s) .......... 436
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 912
- .......... Page(s) .......... 751
- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 556
- .......... Page(s) .......... 823
- .......... Page(s) .......... 436
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 875
- .......... Page(s) .......... 489
- .......... Page(s) .......... 649
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 450
- .......... Page(s) .......... 653
- .......... Page(s) .......... 335
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 504
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 322
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 745
- .......... Page(s) .......... 369
- VOLUMES HORS-SERIE de l'Inspection générale de l'Agriculture, de l'Elevage et des Forêts.
- 955 B -
doivent redevenir un jour pour le sucre, des marchés énormes. L'Europe
centrale et du Sud sont déjà rétablies en grande partie, bien que, com-
me domaines de consommation, ces pays n'aient pas encore atteint un
niveau tout à fait normal.
L'intérêt primordial n'est pas de savoir si tous ces pays achètent
actuellement du sucre, mais bien de savoir s'ils ont besoin de sucre.
Surtout pour Java, capable de fournir du sucre à un prix de revient
relativement très bas, c'est là vraiment que réside le fait essentiel.
Il est vrai que te: bas prix de revient de Java sont neutralisés eu partie
par les barrières protectionnistes qu'élèvent la plupart des pays ache-
teurs. Il existe cependant des symptômes palpables d'une réaction, peut-
être même assez violente, qui jettera à terre les murailles douanières
hautes comme des tours que l'on continue à élever.
Le système protectionniste des Etats-Unis d'Amérique par exemple,
inflige des pertes considérables à tous les autres pays producteurs du
monde, alors que l'Amérique elle-même a ,!e plus grand besoin de con-
server ces pays comme ses consommateurs et ses débiteurs solvables.
dette situation devra à la longue, amener une réaction.
Il n'en reste pas moins vrai que ce qui précède n'apporte que de
faibles rayons d'espoir dans le proche avenir, très sombre, de l'industrie
sucrière de Java. Si cette industrie n'a pas encore été obligée de licen-
cier en masse son personnel, de procéder à des réductions de salaires
el à des restrictions de cultures, cela est dû entièrement au fait que pres-
que toutes les sociétés sucrières disposent de réserves accumulées et que
depuis 1920, elles pratiquent une politique à longue échéance d'amor-
tissement et d'économies rationnelles par la centralisation, qui leur a
servi de pare-chocs lors des grandes secousses de la crise actuelle.
Il esl difficile de dire quelles mesures spéciales devront être prises
si la baisse continue el s'aggrave mais ce que l'on peut affirmer avec
certitude, c'est que n ïmporte quel autre système de production, par
exemple une exploitation de "Elat fOllctionnant avec des capitaux em-
pruntés, ou bien une série d'entreprises sans grande envergure, aurait
déjà sombré dans une débacle complète. Il est incontestable que les re-
venus tirés par le pays de l'industrie sucrière ont beaucoup diminué ;
il n'en est pas moins vrai que les 17S fabriques actuellement membres
du syndicat, ont pavé en 1929, 102 millions de florins de salaires à leurs
travailleurs indigènes et, en 1928, ont versé au budget de l'Etat, qua-
rante millions de florins de taxes diverses.
En ce qui concerne la dernière récolte, il faut signaler que, en dehors
des dégâts commis sur les jeunes cultures par les pluies de la mousson
d'est, dégâts qui, en définitive, ont été moins importants qu'on le crai-
doivent redevenir un jour pour le sucre, des marchés énormes. L'Europe
centrale et du Sud sont déjà rétablies en grande partie, bien que, com-
me domaines de consommation, ces pays n'aient pas encore atteint un
niveau tout à fait normal.
L'intérêt primordial n'est pas de savoir si tous ces pays achètent
actuellement du sucre, mais bien de savoir s'ils ont besoin de sucre.
Surtout pour Java, capable de fournir du sucre à un prix de revient
relativement très bas, c'est là vraiment que réside le fait essentiel.
Il est vrai que te: bas prix de revient de Java sont neutralisés eu partie
par les barrières protectionnistes qu'élèvent la plupart des pays ache-
teurs. Il existe cependant des symptômes palpables d'une réaction, peut-
être même assez violente, qui jettera à terre les murailles douanières
hautes comme des tours que l'on continue à élever.
Le système protectionniste des Etats-Unis d'Amérique par exemple,
inflige des pertes considérables à tous les autres pays producteurs du
monde, alors que l'Amérique elle-même a ,!e plus grand besoin de con-
server ces pays comme ses consommateurs et ses débiteurs solvables.
dette situation devra à la longue, amener une réaction.
Il n'en reste pas moins vrai que ce qui précède n'apporte que de
faibles rayons d'espoir dans le proche avenir, très sombre, de l'industrie
sucrière de Java. Si cette industrie n'a pas encore été obligée de licen-
cier en masse son personnel, de procéder à des réductions de salaires
el à des restrictions de cultures, cela est dû entièrement au fait que pres-
que toutes les sociétés sucrières disposent de réserves accumulées et que
depuis 1920, elles pratiquent une politique à longue échéance d'amor-
tissement et d'économies rationnelles par la centralisation, qui leur a
servi de pare-chocs lors des grandes secousses de la crise actuelle.
Il esl difficile de dire quelles mesures spéciales devront être prises
si la baisse continue el s'aggrave mais ce que l'on peut affirmer avec
certitude, c'est que n ïmporte quel autre système de production, par
exemple une exploitation de "Elat fOllctionnant avec des capitaux em-
pruntés, ou bien une série d'entreprises sans grande envergure, aurait
déjà sombré dans une débacle complète. Il est incontestable que les re-
venus tirés par le pays de l'industrie sucrière ont beaucoup diminué ;
il n'en est pas moins vrai que les 17S fabriques actuellement membres
du syndicat, ont pavé en 1929, 102 millions de florins de salaires à leurs
travailleurs indigènes et, en 1928, ont versé au budget de l'Etat, qua-
rante millions de florins de taxes diverses.
En ce qui concerne la dernière récolte, il faut signaler que, en dehors
des dégâts commis sur les jeunes cultures par les pluies de la mousson
d'est, dégâts qui, en définitive, ont été moins importants qu'on le crai-
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