Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28. 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529262j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques l'Indochine
- .......... Page(s) .......... 101
- Service agricole de l'Annam
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
FUMUR.ES ET ENGRAIS VERS DANS L'AGRICULTURE AU TONKIN
la Parmi les cultures indigènes, au Tonkin, le riz occupe de beaucoup
place la plus importante. Les autres plantes, maïs, manioc, patate,
canne à sucre, tabac, doliques, ricin, etc, sont surtout destinées, dans
e pelta du Fleuve-Rouge, à remplacer une culture de riz sur les terrains
qUI ne peuvent être irrigués pendant la saison sèche ou à occuper les
terres en pente ou sablonneuses où toute irrigation est impossible ; en
dehors du Delta, elles voisinent, sur les pentes des mamelons, avec
s cultures arbustives telles que le latanier, l'aréquier, les camélias,
arbre à papier etc.
Les procédés du cultivateur tonkinois peuvent sembler primitifs à
un. examinateur superficiel. En réalité, ils sont bien adaptés tant à leur
,Jet qu'aux moyens dont il dispose, et les améliorations qu'on peut
Ul Proposer se supërposent à son système de culture, sans en modifier
Notablement les bases. L'idée de ces améliorations ne lui était d'ailleurs
Pas étrangère avant notre arrivée dans le pays. Il connaissait l'impor-
ce du choix des semences. Il a toujours pratiqué la fumure orga-
que (excréments humains et animaux) ; il connaissait même l'emploi
engrais minéraux autres que la cendre de bois ou de paille, puisque
B .Soclete des Phosphates du. TonkIn, au cours de ses prospections en
la Société des Phosphates du.Tonkin, au cours de ses prospections en
l .ale, d'Along et dans le massif du Gai Kin, a estimé à 500.000 tonnes,
l quantité de phosphates retirés des poches calcaires par les indigènes
semble donc que le cultivateur tonkinois soit tout préparé à améliorer
ses méthodes ancestrales.
^heureusement, si l'Administration a marqué parfois de l'incer-
e dans ses directives et manqué longtemps d'esprit de suite, il faut
reconnaître lenteur des progrès est due surtout à la méfiance du
petit cultivateur annamite pour les méthodes occidentales et à son
dé nUement. Les dépenses occasionnées pa.!' ces améliorations parais-
ent généralement excessives à des gens habitués à tirer de leur argent
r: oyer qui paraîtrait usuraire à un Européen : une augmentation de
rendement de 8 à 10 n'intéresse pas un individu habitué à demander
5 a 10 par mois à son débiteur. Quel ques riches propriétaires com-
I'n encent à entrevoir l'utilité des améliorations agricoles, mais le man-
que e fonds, général dans ce pays surpeuplé où une famille ne cultive
'ener 1 -
f a ement que moins d'un hectare de terre, constitue l'obstacle
fondamental à toute amélioration. Grâce à la récente organisation du
l lt Agncole, il est possible que cette situation se modifie lentement :
W Ue l'énorme dette qui accable le cultivateur indigène sera levée,
il- deviendra plus aisément capable d'investir dans sa rizière des sommes
prêtées à faible intérêt et lorsque le taux de l'argent sera devenu plus
la Parmi les cultures indigènes, au Tonkin, le riz occupe de beaucoup
place la plus importante. Les autres plantes, maïs, manioc, patate,
canne à sucre, tabac, doliques, ricin, etc, sont surtout destinées, dans
e pelta du Fleuve-Rouge, à remplacer une culture de riz sur les terrains
qUI ne peuvent être irrigués pendant la saison sèche ou à occuper les
terres en pente ou sablonneuses où toute irrigation est impossible ; en
dehors du Delta, elles voisinent, sur les pentes des mamelons, avec
s cultures arbustives telles que le latanier, l'aréquier, les camélias,
arbre à papier etc.
Les procédés du cultivateur tonkinois peuvent sembler primitifs à
un. examinateur superficiel. En réalité, ils sont bien adaptés tant à leur
,Jet qu'aux moyens dont il dispose, et les améliorations qu'on peut
Ul Proposer se supërposent à son système de culture, sans en modifier
Notablement les bases. L'idée de ces améliorations ne lui était d'ailleurs
Pas étrangère avant notre arrivée dans le pays. Il connaissait l'impor-
ce du choix des semences. Il a toujours pratiqué la fumure orga-
que (excréments humains et animaux) ; il connaissait même l'emploi
engrais minéraux autres que la cendre de bois ou de paille, puisque
B .Soclete des Phosphates du. TonkIn, au cours de ses prospections en
la Société des Phosphates du.Tonkin, au cours de ses prospections en
l .ale, d'Along et dans le massif du Gai Kin, a estimé à 500.000 tonnes,
l quantité de phosphates retirés des poches calcaires par les indigènes
semble donc que le cultivateur tonkinois soit tout préparé à améliorer
ses méthodes ancestrales.
^heureusement, si l'Administration a marqué parfois de l'incer-
e dans ses directives et manqué longtemps d'esprit de suite, il faut
reconnaître lenteur des progrès est due surtout à la méfiance du
petit cultivateur annamite pour les méthodes occidentales et à son
dé nUement. Les dépenses occasionnées pa.!' ces améliorations parais-
ent généralement excessives à des gens habitués à tirer de leur argent
r: oyer qui paraîtrait usuraire à un Européen : une augmentation de
rendement de 8 à 10 n'intéresse pas un individu habitué à demander
5 a 10 par mois à son débiteur. Quel ques riches propriétaires com-
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