principe adopté est de tâcher de maintenir l'eau sur la rizière, du repiquage à la formation des grains incluse ; mais cet idéal est rarement réalisé, -
Remarquons que l'application des règles italiennes nécessite l'amé- nagement d'un système de canaux sur l'exploitation, condition qui n'est jamais réalisée au Tonkin. Evidemment, le paysan n'est pas toujours e maître et ne peut guère se défendre contre beaucoup d'inondations.
ais bien des cas existent, sur tout le pourtour du Delta et dans la oyenne Région, où des travaux relativement simples lui permettraient de lutter contre le manque d'eau (petits barrages, dérivation des ruis- Seaux, etc.). Et un gros progrès serait immédiatement réalisable par la généralisation de l'irrigation par pompage ; actuellement accessible SeuIernerit aux grandes exploitations abondamment pourvues de capi- taux, elle le sera à tous le jour où le paysan annamite sera familiarisé avec le syndicat agricole, la coopérative ou toute autre forme d'associa- n qui pourrait prendre pour base la commune et que- ne refu- seraient pas de financer les caisses de crédit populaire agricole ; elles Pourraient faire là des prêts dont l'utilité agricole serait incontestable : 11 en peut jamais être absolument sûr avec les prêts individuels.
Le problème ne se pose pas de même pour les deux principales cam- pagnes rizicoles du Delta.
, En ce qui concerne le dixième mois, juillet-août et septembre sont néralelnent assez pluvieux pour qu'on n'ait pas besoin de fournir eau durant cette période. Mais à partir 'de la deuxième quinzaine de eptbre les pluies se raréfient. Or, c'est en octobre que se produit la raison et la formation des grains des variétés dites « de saison » (que On moissonne en novembre).
1D00ssonne en novembr,e).
v i la rizière manque d'eau à ce moment le rendement diminuera, il beaucoup de grains vides et les grains restants, mal nourris, n-ront à l'usinage un pourcentage élevé de brisures. L'Annamite le oalt bien, et il reconnaît la grande utilité d'une bonne pluie pendant vU près la floraison. Si le temps est très sec en effet les moyens d'élé- atlOn de l'eau dont il dispose sont en général insuffisants pour sub- lllero' toutes ses rizières.
n palliatif, quand on manque de moyens de pompage, serait de cul- tiv sur. une plus grande surface les variétés précoces, qui, fleurissant dn septembre, ne manqueraient presque jamais d'eau pendant la pério- e critiqué. L végétation du riz du' 56 mois a lieu pendant la période sèche de • v%étation du riz du 5e mois a lieu pendant la période sèche de vier-février, peu pluvieuse de mars-avril.
Les pluies ne deviennent assez abondantes que peu avant la moisson C"L pour céla que cette culture ne se pratique que dans les points bas, fIn elle est souvent compromise par déficience d'eau ; elle est trop
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