Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
— 892 B —
LA SITUATION DES AFFAIRES A CEYLAN
(Lettre du Consul de France à Colombo).
La situation du marché de Ceylan reflète l'état de malaise général dans
lequel se trouvent les affaires de la plupart des pays. Mais ici, la situa-
tion est particulièrement mauvaise du fait de la baisse continue du prix
du caoutchouc.
Depuis plus d'un an, le marché de Ceylan a subi une série de crises
sur plusieurs de ses produits. Tout d'abord, celle du CAOUTCHOUC dont
l'avenir est lié à celui des autres pays producteurs. Quoi qu'il en soit,
la diminution constante des prix a déjà ruiné pas mal de compagnies :
elle a obligé quelques unes d'entre elles à suspendre leurs affaires et à
renvoyer du personnel ; mais, cette baisse a eu une répercussion sur les
autres produits.
Le COCOTIER est depuis près de deux ans, dans une mauvaise situa-
tion, ses produits se vendent mal, à des prix très bas. Aussi, les pro-
priétaires ont ils presque entièrement suspendu les travaux sur ces
plantations, notamment, pour les engrais. Ils n'en mettent presque plus
aux arbres par raison d'économie.
Le coprah, a vu ses prix tomber en cinq ans de plus de 20 : ces
prix, par suite de la concurrence de certains autres produits d'Afrique,
n,e sont plus fixés par l'exportateur ceylanais, mais par l'acheteur qui
les impose au vendeur.
Le coco rapé et desséché utilisé en pâtisserie est tombé à 10 cents
la livre (soit 90 centimes) ; les demandes sont bien moins importantes
que les années précédentes.
Les prix ne sont plus rémunérateurs pour cette industrie. Aussi, est-
il question pour plusieurs usines de suspendre leurs travaux.
Les autres produits du cocotier, noix fraîches, fibre, huile de coco,
fibres tressées, nattes, sont également en baisse.
La CANRLLE, le CACAO suivent le mouvement des autres produits.
Le THÉ lui-même, bien que sa situation ne soit pas mauvaise, a vu
son prix baisser de quelques points. C'est la seule industrie ceylanaise
qui. à l'heure actuelle, soit encore profitable.
La suspension des travaux dans beaucoup de plantations de cocotiers
et de caoutchouc a mis les compagnies et les autorités locales, en pré-
sence d'un grave problème : celui de la main d'œuvre indigène. Les
plantations emploient, depuis près de cent ans, des coolies venus de
l'Inde, qui habitent sur les plantations. Là question s'est donc posée-
dernièrement pour les propriétaires de savoir dans quelles conditions-
ils allaient pouvoir se libérer de cette main-d'œuvre. Plusieurs planta-
LA SITUATION DES AFFAIRES A CEYLAN
(Lettre du Consul de France à Colombo).
La situation du marché de Ceylan reflète l'état de malaise général dans
lequel se trouvent les affaires de la plupart des pays. Mais ici, la situa-
tion est particulièrement mauvaise du fait de la baisse continue du prix
du caoutchouc.
Depuis plus d'un an, le marché de Ceylan a subi une série de crises
sur plusieurs de ses produits. Tout d'abord, celle du CAOUTCHOUC dont
l'avenir est lié à celui des autres pays producteurs. Quoi qu'il en soit,
la diminution constante des prix a déjà ruiné pas mal de compagnies :
elle a obligé quelques unes d'entre elles à suspendre leurs affaires et à
renvoyer du personnel ; mais, cette baisse a eu une répercussion sur les
autres produits.
Le COCOTIER est depuis près de deux ans, dans une mauvaise situa-
tion, ses produits se vendent mal, à des prix très bas. Aussi, les pro-
priétaires ont ils presque entièrement suspendu les travaux sur ces
plantations, notamment, pour les engrais. Ils n'en mettent presque plus
aux arbres par raison d'économie.
Le coprah, a vu ses prix tomber en cinq ans de plus de 20 : ces
prix, par suite de la concurrence de certains autres produits d'Afrique,
n,e sont plus fixés par l'exportateur ceylanais, mais par l'acheteur qui
les impose au vendeur.
Le coco rapé et desséché utilisé en pâtisserie est tombé à 10 cents
la livre (soit 90 centimes) ; les demandes sont bien moins importantes
que les années précédentes.
Les prix ne sont plus rémunérateurs pour cette industrie. Aussi, est-
il question pour plusieurs usines de suspendre leurs travaux.
Les autres produits du cocotier, noix fraîches, fibre, huile de coco,
fibres tressées, nattes, sont également en baisse.
La CANRLLE, le CACAO suivent le mouvement des autres produits.
Le THÉ lui-même, bien que sa situation ne soit pas mauvaise, a vu
son prix baisser de quelques points. C'est la seule industrie ceylanaise
qui. à l'heure actuelle, soit encore profitable.
La suspension des travaux dans beaucoup de plantations de cocotiers
et de caoutchouc a mis les compagnies et les autorités locales, en pré-
sence d'un grave problème : celui de la main d'œuvre indigène. Les
plantations emploient, depuis près de cent ans, des coolies venus de
l'Inde, qui habitent sur les plantations. Là question s'est donc posée-
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ils allaient pouvoir se libérer de cette main-d'œuvre. Plusieurs planta-
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