Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A33,SECTB)-1930/05/31. 1930/05/01 (A33,SECTB)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529265s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
- Renseignements techniques d'Indochiné
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- 429 B-
Quand ces 50.000 hectares seront en valeur, ils devront normalement
produire 100.000 tonnes de paddy en bonne année moyenne et payer
aunuellement un total d'impôt de 180.000 $ (3 $ 60 par hectare) Ce-
Pendant pour arriver à ce résultat, il faudra que les rizières soient toutes
classées en première catégorie; car, en seconde catégorie, le total d'im-
Ipôt ne serait plus que 120.000 $ (2 $ 40 par hectare).
Ces chiffres montrent dès maintenant, quelle importance peut avoir
une amélïoration de la production rizicole de cette région et doivent
;llffire pour amener l'Administration à ne pas délaisser cette importante
question, mais au contraire à l'étudier dès maintenant.
Méthode de culture indigène. - Etant donné les grandes surfaces à
cultiver et la main-d 'œuvre encore réduite, la culture est extensive.
Il n'est pas rare, en effet, d'y trouver des Cambodgiens qui cultivent
jusqu'à 10 hectares avec une charrue. C'est un maximum. Aussitôt les
premières pluies, en mars, les charrues commencent les labours qui se
Prolongeront ansi jusqu'en août.
Au début de mai, les cultivateurs sèment à la volée toute la surface
cultivée et continuent à labourer et à semer jusqu'à ce que l'eau com-
mence à recouvrir les rizières, ce qui arrive à des époques assez variables
• avec les années, en général vers le mois de juin.
Etant donné l'état actuel des choses et l'absence de travaux permettant
de regler le développement dans ces plaines des eaux surabondantes du
Stung Mongkolborey, le cultivateur est à la merci d'une crue précoce de
Ce Stung.
Quand l'eau ne permet plus les semis à la volée en terrain sec, les
cultivateurs continuent cependant à labourer et, en juillet, font chacun
quelques hectares de repiquage.
Tout le paddy cultivé est du paddy de six mois qui se récolte en jan-
Vler et février, en terrain sec, les eaux se retirant en fin novembre-
décembre.
Régime des eaux. - Le régime des eaux de cette région est assez
spécial et contribue pour une grande partie aux hauts rendements de la
culture. Il est dû à la forme spéciale du Stung Mongkolborey et égale-
Illent à la pente générale du terrain.
Les eaux de pluies qui, à la rigueur, devraient suffire à assurer la
l'eoolte de paddy (1.200 m/m de chute annuelle) sont heureusement
complétées ici par les eaux d'inondation du Stung Mongkolborey, qui -
déversent dans les plaines par des coupures dans le bourrelet de la
Oerge rive droite, comme l'indiquent les flèches de la carte ci-jointe. Du
SUd, N
au Nord nous trouvons ainsi :
Quand ces 50.000 hectares seront en valeur, ils devront normalement
produire 100.000 tonnes de paddy en bonne année moyenne et payer
aunuellement un total d'impôt de 180.000 $ (3 $ 60 par hectare) Ce-
Pendant pour arriver à ce résultat, il faudra que les rizières soient toutes
classées en première catégorie; car, en seconde catégorie, le total d'im-
Ipôt ne serait plus que 120.000 $ (2 $ 40 par hectare).
Ces chiffres montrent dès maintenant, quelle importance peut avoir
une amélïoration de la production rizicole de cette région et doivent
;llffire pour amener l'Administration à ne pas délaisser cette importante
question, mais au contraire à l'étudier dès maintenant.
Méthode de culture indigène. - Etant donné les grandes surfaces à
cultiver et la main-d 'œuvre encore réduite, la culture est extensive.
Il n'est pas rare, en effet, d'y trouver des Cambodgiens qui cultivent
jusqu'à 10 hectares avec une charrue. C'est un maximum. Aussitôt les
premières pluies, en mars, les charrues commencent les labours qui se
Prolongeront ansi jusqu'en août.
Au début de mai, les cultivateurs sèment à la volée toute la surface
cultivée et continuent à labourer et à semer jusqu'à ce que l'eau com-
mence à recouvrir les rizières, ce qui arrive à des époques assez variables
• avec les années, en général vers le mois de juin.
Etant donné l'état actuel des choses et l'absence de travaux permettant
de regler le développement dans ces plaines des eaux surabondantes du
Stung Mongkolborey, le cultivateur est à la merci d'une crue précoce de
Ce Stung.
Quand l'eau ne permet plus les semis à la volée en terrain sec, les
cultivateurs continuent cependant à labourer et, en juillet, font chacun
quelques hectares de repiquage.
Tout le paddy cultivé est du paddy de six mois qui se récolte en jan-
Vler et février, en terrain sec, les eaux se retirant en fin novembre-
décembre.
Régime des eaux. - Le régime des eaux de cette région est assez
spécial et contribue pour une grande partie aux hauts rendements de la
culture. Il est dû à la forme spéciale du Stung Mongkolborey et égale-
Illent à la pente générale du terrain.
Les eaux de pluies qui, à la rigueur, devraient suffire à assurer la
l'eoolte de paddy (1.200 m/m de chute annuelle) sont heureusement
complétées ici par les eaux d'inondation du Stung Mongkolborey, qui -
déversent dans les plaines par des coupures dans le bourrelet de la
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