v' Ces études ont été faites essentiellement sur une exploitation de la pro- mce de Bac-Ninh, située dans une boucle du Song-Cau, dont les allu- VIons a. 1 1 If"' 10ns anciennes et récentes ont formé le sol et le sous-sol. Cette con- cession est exploitée partie en fermage et partie en culture directe ; elle réunie par route à Bac-ninh, où passe la voie ferrée, et par grâce au Song-cau, à Haiphong, ce qui permet des transports écono- miques,.
On y relate aussi des observations faites au cours de tournées dans quelques autres fermes rizicoles du Delta tonkinois.
LE FERMAGE DANS L'EXPLOITATION DE BAC-NINH Il Y a deux catégories de fermiers, qui ensemble mettent à chaque campagne en culture 1.000 mâu en moyenne (360 hectares).
a) Sabord ceux qu'on appelle les « fermiers des villages » qui sont ouvet de petites autorités communales : Ly-truong, Adjoints, notables r. es vIllages voisins. Ceux-là sont eux-mêmes propriétaires, souvent de g ou 5 mâu de rizière. Ils demandent des terres en métayage pour vi x Ou des membres de leur famille. Ils moissonnent sans contrôle et ()lr;:ent. livrer leur redevance de paddy quand la moisson est terminée, n°, n leur fait confiance. b) Les fermier « sans garantie » non propriétaires sont pour beau- oo d'alnciens ouvriers ayant travaillé un ou deux ans, parfois plus, sur a concession. Quand ils ont économisé une cinquantaine de piastres, ils se rnettelat fermiers. L'exploitation perd ainsi ses meilleurs ouvriers, ma y gagne de bons fermiers. Ceux-là doivent livrer le paddy au 111681116 de la moisson ; au début ils reçoivent, signée du pro- priét lre' a permission de couper quelques parcelles, puis ils n'ont le par" continuer la moisson que s'ils ont déjà versé 10 phuong de riz par^UC0Uipé , Appelons ici que : lau = 36 ares; un Sao = 3 ares 60 = 1/10e de mâu ; 1 phuong (dans la région en question) = 44 litres environ = 26 a 21 kg. de paddy suivant sa densité.
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