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- SOMMAIRE
- 37 -
perfectionnements acquis à force de labeur, de recherches et d'ingé-
niosité : mais aussi le désespoir de se trouver sans trésorerie pour exploiter
tout leur potentiel de production et de découverte. Ils nous précisent,
une nouvelle fois, les lourdes exigences des usuriers qui frappent leurs
entreprises d'une condamnation sans recours. Le crédit à la petite
industrie leur apparaît comme l'organe sauveteur. Ceux qui approchent
de près ce milieu riche en forces latentes ne contesteront pas l'exactitude
de l'expression.
Il y a, depuis quelques années, un fait nouveau dans la classe moyenne
annamite; un foisonnement d'idées-forces s'y manifeste, avides de se
réaliser. Il faut y voir les effets de notre œuvre colonisatrice : ensei-
gnement pratiqué dans tous les domaines de l'intelligence humaine ;
vulgarisation de connaissances pratiques ; développement méthodique du
paysanat indochinois ; élévation du niveau de vie dans l'ensemble de nos
populations protégées ; création d'une fortune privée largement répartie
et qui cherche à participer à l'équipement économique du pays.
Le crédit à la petite industrie survient, dans ce milieu, comme un
organe complémentaire de nos œuvres d'enrichissement de la pensée et
de la vie matérielle.
Nous tenons à préciser que le crédit à la petite industrie, pas plus
du reste que le crédit artisanal, n'ont l'intention de ranimer certaines
petites industries agonisantes devenues d'un médiocre intérêt ; elles
doivent ou disparaître, ou s'adapter à des productions voisines répondant
aux besoins de l'époque et à l'évolution de la clientèle.
C'est dans ce sens que s'est orienté le travail de prospection que
l'Office a déjà effectué en Cochinchine où l'ébénisterie et la forge
paraissent devoir bénéficier d'une organisation pour leur ravitaillement en
matières premières, l'amélioration de leurs produits et l'abaissement de
leurs prix de revient.
Le crédit maritime mutuel
Ses créations. Ses buts
Créé récemment, à la demande du Chef de la Fédération, par le décret
du 27 juillet 1942, il est destiné « à améliorer le rendement de la pêche
dans les eaux maritimes et dans les eaux douces des Grands Lacs du
Cambodge, ainsi qu'à favoriser le développement des industries annexes,
telles que celles de la fabrication de la saumure et de l'huile de poisson ».
Domaine nouveau, s'il en fût, pour l'Office du Crédit populaire.
L'Institut Océanographique s'est bien attaché à normaliser les procédés
de pêche et à grouper, notamment, les exploitants des pêcheries cam-
bodgiennes ; un essai de coopérative a bien été tenté au Cambodge ; mais
perfectionnements acquis à force de labeur, de recherches et d'ingé-
niosité : mais aussi le désespoir de se trouver sans trésorerie pour exploiter
tout leur potentiel de production et de découverte. Ils nous précisent,
une nouvelle fois, les lourdes exigences des usuriers qui frappent leurs
entreprises d'une condamnation sans recours. Le crédit à la petite
industrie leur apparaît comme l'organe sauveteur. Ceux qui approchent
de près ce milieu riche en forces latentes ne contesteront pas l'exactitude
de l'expression.
Il y a, depuis quelques années, un fait nouveau dans la classe moyenne
annamite; un foisonnement d'idées-forces s'y manifeste, avides de se
réaliser. Il faut y voir les effets de notre œuvre colonisatrice : ensei-
gnement pratiqué dans tous les domaines de l'intelligence humaine ;
vulgarisation de connaissances pratiques ; développement méthodique du
paysanat indochinois ; élévation du niveau de vie dans l'ensemble de nos
populations protégées ; création d'une fortune privée largement répartie
et qui cherche à participer à l'équipement économique du pays.
Le crédit à la petite industrie survient, dans ce milieu, comme un
organe complémentaire de nos œuvres d'enrichissement de la pensée et
de la vie matérielle.
Nous tenons à préciser que le crédit à la petite industrie, pas plus
du reste que le crédit artisanal, n'ont l'intention de ranimer certaines
petites industries agonisantes devenues d'un médiocre intérêt ; elles
doivent ou disparaître, ou s'adapter à des productions voisines répondant
aux besoins de l'époque et à l'évolution de la clientèle.
C'est dans ce sens que s'est orienté le travail de prospection que
l'Office a déjà effectué en Cochinchine où l'ébénisterie et la forge
paraissent devoir bénéficier d'une organisation pour leur ravitaillement en
matières premières, l'amélioration de leurs produits et l'abaissement de
leurs prix de revient.
Le crédit maritime mutuel
Ses créations. Ses buts
Créé récemment, à la demande du Chef de la Fédération, par le décret
du 27 juillet 1942, il est destiné « à améliorer le rendement de la pêche
dans les eaux maritimes et dans les eaux douces des Grands Lacs du
Cambodge, ainsi qu'à favoriser le développement des industries annexes,
telles que celles de la fabrication de la saumure et de l'huile de poisson ».
Domaine nouveau, s'il en fût, pour l'Office du Crédit populaire.
L'Institut Océanographique s'est bien attaché à normaliser les procédés
de pêche et à grouper, notamment, les exploitants des pêcheries cam-
bodgiennes ; un essai de coopérative a bien été tenté au Cambodge ; mais
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