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L'ACTION DES SERVICES TECHNIQUES
DE L'AGRICULTURE POUR LE DEVELOPPEMENT
DE LA CULTURE COTONNIÈRE EN INDOCHINE
(CAMPAGNE 1942-43)
L'accroissement de la production du coton en Indochine devait être
obtenu, d'une part, par l'extension des surfaces consacrées à cette culture,
d'autre part, par l'amélioration des rendements à l'unité de surface.
Le Comité consultatif des textiles demanda lors de sa ITe réunion
d'août 1941 que Services administratifs et Services techniques agissent
simultanément en suivant ces deux voies, en collaboration avec les
producteurs intéressés.
I. Extension des surfaces
A. — Zones d'ancienne culture
Le cotonnier était traditionnellement cultivé :
au Cambodge, sur les terres de berges du Mékong, dès le retrait des
eaux, pendant la saison sèche ;
au Tonkin, dans le Nord et le Centre-Annam, sur les terres légères
consacrées durant la campagne du 10e mois aux cultures dites de saison
sèche ;
dans le Sud-Annam et sur les terres de « giong » de Bentre, soit en saison
des pluies (Ninh-thuân), soit en culture d'arrière-saison (Binh-thuân, Batri) ;
enfin sur les Terres Rouges du Sud de Baria et en quelques points du
Massif de Terres basaltiques de Kompong Cham, en saison des pluies.
Par une propagande soutenue, par une augmentation du prix d'achat
à la production, on pouvait immédiatement favoriser cette extension des
surfaces dans les zones d'ancienne culture.
Malgré le peu de temps qui lui était imparti (août à octobre 1941) le
Service local du Cambodge réussit en quelques semaines à faire effectuer
des ensemencements sur 18.000 ha contre 6.000 en octobre 1940. Une
légère reprise de la crue en octobre anéantit malheureusement une partie
des semis et la surface complantée en coton s'éleva finalement à 12.120
hectares, soit 100 d'augmentation.
En Annam, une action similaire fut entreprise durant la saison sèche
par le Service local :
2.120 ha au Thanh-hoa contre 1.475 en 1941
825 - au Phu-yên — 235 —
520 — dans diverses provinces — 340 —
soit 3:465 ha 2.040 —
Soit une augmentation de 70
DE L'AGRICULTURE POUR LE DEVELOPPEMENT
DE LA CULTURE COTONNIÈRE EN INDOCHINE
(CAMPAGNE 1942-43)
L'accroissement de la production du coton en Indochine devait être
obtenu, d'une part, par l'extension des surfaces consacrées à cette culture,
d'autre part, par l'amélioration des rendements à l'unité de surface.
Le Comité consultatif des textiles demanda lors de sa ITe réunion
d'août 1941 que Services administratifs et Services techniques agissent
simultanément en suivant ces deux voies, en collaboration avec les
producteurs intéressés.
I. Extension des surfaces
A. — Zones d'ancienne culture
Le cotonnier était traditionnellement cultivé :
au Cambodge, sur les terres de berges du Mékong, dès le retrait des
eaux, pendant la saison sèche ;
au Tonkin, dans le Nord et le Centre-Annam, sur les terres légères
consacrées durant la campagne du 10e mois aux cultures dites de saison
sèche ;
dans le Sud-Annam et sur les terres de « giong » de Bentre, soit en saison
des pluies (Ninh-thuân), soit en culture d'arrière-saison (Binh-thuân, Batri) ;
enfin sur les Terres Rouges du Sud de Baria et en quelques points du
Massif de Terres basaltiques de Kompong Cham, en saison des pluies.
Par une propagande soutenue, par une augmentation du prix d'achat
à la production, on pouvait immédiatement favoriser cette extension des
surfaces dans les zones d'ancienne culture.
Malgré le peu de temps qui lui était imparti (août à octobre 1941) le
Service local du Cambodge réussit en quelques semaines à faire effectuer
des ensemencements sur 18.000 ha contre 6.000 en octobre 1940. Une
légère reprise de la crue en octobre anéantit malheureusement une partie
des semis et la surface complantée en coton s'éleva finalement à 12.120
hectares, soit 100 d'augmentation.
En Annam, une action similaire fut entreprise durant la saison sèche
par le Service local :
2.120 ha au Thanh-hoa contre 1.475 en 1941
825 - au Phu-yên — 235 —
520 — dans diverses provinces — 340 —
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Soit une augmentation de 70
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