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POSSIBILITÉS D'EMPLOI DE L'ANTHRACITE POUR
LA PRÉPARATION DU FER EN CORÉE
La Corée qui est connue pour l'abondance de ses gisements de minerai de fer
est également riche en gisements d'anthracite dont l'exploitation a été retardée en
raison, d'une part, de .la faible demande de la consommation locale, d'autre part,
de la pénurie de moyens de transport maritimes. Il semble qu'il y ait, dans les
circonstances actuelles un intérêt particulier à utiliser le charbon disponible
pour la préparation du fer, ce qui a incité à l'exploitation des vastes mines de
Mozan et de Rigen.
La plupart des gisements de minerai de fer, d'importance très variable, sont
encore inexploités, soit parce qu'ils sont insuffisants pour alimenter des hauts-
fourneaux de large envergure, soit parce que les prix d'extraction ou de transport
s'avèrent trop élevés. Cette situation pourrait toutefois se trouver modifiée par
l'emploi de l'anthracite dans des hauts-fourneaux dont les dimensions seraient
déterminées par l'importance des gisements et qui fonctionneraient de façon
continue ou discontinue selon les possibilités locales. Alors, les petits gisements
donnant seulement quelques dizaines de tonnes de minerai par jour pourraient
être mis en exploitation et la pénurie des moyens de transport n'entrerait plus
en ligne de compte grâce à l'utilisation sur place de la production des grands
gisements.
On a déjà traité le minerai de fer en Angleterre et aux Etats-Unis par l'emploi
de l'anthracite, mais on connaît mal les procédés appliqués qui furent rapidement
modifiés par le procédé plus moderne de l'emploi du coke. L'usage de l'anthracite
qu'on trouve à l'état naturel ne devrait présenter aucun problème nouveau, hors
la nécessité de trouver la meilleure formule pour la construction et le fonc-
tionnement de fours spécialement adaptés à ce combustible.
Il y a lieu, à cet égard, d'envisager les considérations suivantes :
1°) l'anthracite est un produit compact, qui présente une surface moindre que
le coke de nature poreuse : aussi, sa réaction chimique, ou plutôt son pouvoir de
réduction est-il moins efficace que celui du coke ;
2°) pour la même raison, l'anthracite réduit la circulation de l'air à l'intérieur
du four. Il semble donc désirable que les dimensions des fours à anthracite soient
aussi petites que possible, et que l'air y soit insufflé avec plus de force que dans
es fours à coke.
En conséquence, deux conditions devront être réalisées pour l'emploi de
l'anthracite de Corée :
a) le fond d'un haut-fourneau de faibles dimensions devra être maintenu d'une
façon constante à une haute température, et tout particulièrement s'il s'agit de
l'anthracite de Corée qui est peu volatil et difficilement inflammable ;
b) l'anthracite de Corée étant la plupart du temps extrait à l'état de poudre, il
faudra fabriquer des agglomérés de bonne qualité.
Des essais qui ont donné des résultats satisfaisants, ont déjà été effectués en
Corée. Le premier fut fait dans un four pour la manufacture de fonte régénérée
fabriquée avec de la ferraille d'étain, en utilisant l'anthracite comme combustible.
L'expérience a montré qu'il était possible de refaire de la fonte en employant
simultanément l'anthracite et le coke dans la proportion de 80 et de 20 respec-
tivement. Puis on revint à la même fabrication par l'emploi exclusif du coke.
LA PRÉPARATION DU FER EN CORÉE
La Corée qui est connue pour l'abondance de ses gisements de minerai de fer
est également riche en gisements d'anthracite dont l'exploitation a été retardée en
raison, d'une part, de .la faible demande de la consommation locale, d'autre part,
de la pénurie de moyens de transport maritimes. Il semble qu'il y ait, dans les
circonstances actuelles un intérêt particulier à utiliser le charbon disponible
pour la préparation du fer, ce qui a incité à l'exploitation des vastes mines de
Mozan et de Rigen.
La plupart des gisements de minerai de fer, d'importance très variable, sont
encore inexploités, soit parce qu'ils sont insuffisants pour alimenter des hauts-
fourneaux de large envergure, soit parce que les prix d'extraction ou de transport
s'avèrent trop élevés. Cette situation pourrait toutefois se trouver modifiée par
l'emploi de l'anthracite dans des hauts-fourneaux dont les dimensions seraient
déterminées par l'importance des gisements et qui fonctionneraient de façon
continue ou discontinue selon les possibilités locales. Alors, les petits gisements
donnant seulement quelques dizaines de tonnes de minerai par jour pourraient
être mis en exploitation et la pénurie des moyens de transport n'entrerait plus
en ligne de compte grâce à l'utilisation sur place de la production des grands
gisements.
On a déjà traité le minerai de fer en Angleterre et aux Etats-Unis par l'emploi
de l'anthracite, mais on connaît mal les procédés appliqués qui furent rapidement
modifiés par le procédé plus moderne de l'emploi du coke. L'usage de l'anthracite
qu'on trouve à l'état naturel ne devrait présenter aucun problème nouveau, hors
la nécessité de trouver la meilleure formule pour la construction et le fonc-
tionnement de fours spécialement adaptés à ce combustible.
Il y a lieu, à cet égard, d'envisager les considérations suivantes :
1°) l'anthracite est un produit compact, qui présente une surface moindre que
le coke de nature poreuse : aussi, sa réaction chimique, ou plutôt son pouvoir de
réduction est-il moins efficace que celui du coke ;
2°) pour la même raison, l'anthracite réduit la circulation de l'air à l'intérieur
du four. Il semble donc désirable que les dimensions des fours à anthracite soient
aussi petites que possible, et que l'air y soit insufflé avec plus de force que dans
es fours à coke.
En conséquence, deux conditions devront être réalisées pour l'emploi de
l'anthracite de Corée :
a) le fond d'un haut-fourneau de faibles dimensions devra être maintenu d'une
façon constante à une haute température, et tout particulièrement s'il s'agit de
l'anthracite de Corée qui est peu volatil et difficilement inflammable ;
b) l'anthracite de Corée étant la plupart du temps extrait à l'état de poudre, il
faudra fabriquer des agglomérés de bonne qualité.
Des essais qui ont donné des résultats satisfaisants, ont déjà été effectués en
Corée. Le premier fut fait dans un four pour la manufacture de fonte régénérée
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simultanément l'anthracite et le coke dans la proportion de 80 et de 20 respec-
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