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L'INDUSTRIE DE LA SOIE EN CHINE DU CENTRE
L'industrie de la soie prend en Chine une importance d'autant plus grande
que le coton et la laine deviennent plus rares. Dans certains pays et notamment
au Japon, les filatures emploient des cocons séchés et de la soie pour remplacer
les matières premières qui manquent, ce qui donne une nouvelle impulsion à
l'industrie de la soie.
Depuis le début de l'incident de Chine, en 1937, cette industrie a été plus ou
moins dominée en Chine centrale par la « Compagnie séricicole de la Chine du
Centre » qui ne contrôle pas moins de 22 grandes filatures et usines de tissage,
y compris 2 filatures de Shanghaï.
Ces filatures réunissent un total de 6.974 dévidoirs. Outre ces entreprises
affiliées à la Société de contrôle, en compte à Shanghaï et dans les villes du
Kiangsu et du Chekiang, 350 petites filatures appartenant à des particuliers ou
à des sociétés à responsabilité limitée. Ces usines totalisent 6.000 dévidoirs.
Au début de la guerre, ces filatures firent d'excellentes affaires car elles pou-
vaient à bon compte s'approvisionner en cocons séchés du Chekiang oriental et
de divers points du Kiangsu. Par la suite, les arrivages diminuèrent en raison
des opérations militaires et des mesures de contrôle et plusieurs usines durent
fermer.
Au printemps de 1942, la production des cocons en Chine du Centre fut
inférieure aux prévisions pour diverses raisons d'ordre économique. La récolte
totale fut d'environ 100.000 piculs dont 45% furent consommés par les petites
filatures de l'intérieur et 40.000 piculs seulement furent recueillis par la Société
séricicole de la Chine du centre. Cette faible quantité a empêché la Société de
réaliser ses projets ; elle n'a pu, en effet, exporter au Japon que 25.000 piculs de
cocons séchés au lieu des 50.000 prévus et distribuer aux filatures que 15.000
piculs au lieu de 30.000. Dans le courant de l'automne, la Compagnie a acheté
de 5.000 à 7.000 piculs de cocons.
Selon la presse japonaise, sur un total de 22 filatures appartenant à la Compa-
gnie séricicole de la Chine du Centre, à la fin de 1941, 8 seulement travaillaient
à plein rendement, 2 travaillaient partiellement et les 12 autres avaient cessé
toute activité. Sur un- total de 6.974 dévidoirs, 3.328 seulement étaient en
service, soit moins de la moitié.
La situation de la Compagnie a considérablement évolué au cours de l'année
dernière. Le développement du commerce entre les différents pays de l'Asie
orientale a provoqué une augmentation de la demande en soie brute et en tissus
de soie. Plusieurs filaturès privées qui avaient dû fermer pourront reprendre
leur fonctionnement au printemps si la production des cocons augmente cette
année.
D'après le Shanghaï Times, 18 février 1943.
L'industrie de la soie prend en Chine une importance d'autant plus grande
que le coton et la laine deviennent plus rares. Dans certains pays et notamment
au Japon, les filatures emploient des cocons séchés et de la soie pour remplacer
les matières premières qui manquent, ce qui donne une nouvelle impulsion à
l'industrie de la soie.
Depuis le début de l'incident de Chine, en 1937, cette industrie a été plus ou
moins dominée en Chine centrale par la « Compagnie séricicole de la Chine du
Centre » qui ne contrôle pas moins de 22 grandes filatures et usines de tissage,
y compris 2 filatures de Shanghaï.
Ces filatures réunissent un total de 6.974 dévidoirs. Outre ces entreprises
affiliées à la Société de contrôle, en compte à Shanghaï et dans les villes du
Kiangsu et du Chekiang, 350 petites filatures appartenant à des particuliers ou
à des sociétés à responsabilité limitée. Ces usines totalisent 6.000 dévidoirs.
Au début de la guerre, ces filatures firent d'excellentes affaires car elles pou-
vaient à bon compte s'approvisionner en cocons séchés du Chekiang oriental et
de divers points du Kiangsu. Par la suite, les arrivages diminuèrent en raison
des opérations militaires et des mesures de contrôle et plusieurs usines durent
fermer.
Au printemps de 1942, la production des cocons en Chine du Centre fut
inférieure aux prévisions pour diverses raisons d'ordre économique. La récolte
totale fut d'environ 100.000 piculs dont 45% furent consommés par les petites
filatures de l'intérieur et 40.000 piculs seulement furent recueillis par la Société
séricicole de la Chine du centre. Cette faible quantité a empêché la Société de
réaliser ses projets ; elle n'a pu, en effet, exporter au Japon que 25.000 piculs de
cocons séchés au lieu des 50.000 prévus et distribuer aux filatures que 15.000
piculs au lieu de 30.000. Dans le courant de l'automne, la Compagnie a acheté
de 5.000 à 7.000 piculs de cocons.
Selon la presse japonaise, sur un total de 22 filatures appartenant à la Compa-
gnie séricicole de la Chine du Centre, à la fin de 1941, 8 seulement travaillaient
à plein rendement, 2 travaillaient partiellement et les 12 autres avaient cessé
toute activité. Sur un- total de 6.974 dévidoirs, 3.328 seulement étaient en
service, soit moins de la moitié.
La situation de la Compagnie a considérablement évolué au cours de l'année
dernière. Le développement du commerce entre les différents pays de l'Asie
orientale a provoqué une augmentation de la demande en soie brute et en tissus
de soie. Plusieurs filaturès privées qui avaient dû fermer pourront reprendre
leur fonctionnement au printemps si la production des cocons augmente cette
année.
D'après le Shanghaï Times, 18 février 1943.
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