NOUVEAUX PROCÉDÉS MÉTALLURGIQUES AU JAPON
Trois nouveaux procédés métallurgiques de conception japonaise viennent
d'être portés à la connaissance du public, ce sont les procédés « Uyejima» « Ka-
nejitsu» et « Ishihara».
Ils consistent en :
réduction à basse température
réduction électrolytique spéciale ;
réduction directe à température élevée.
Le premier fut mis au point par M. YOSHIATSU UYEJIMA, président de la
Daika Mining C° de Dairen.
D'après la « Commission de technologie », il est possible de produire des va-
riétés de fonte à basse teneur en soufre et en phosphore en traitant de la limo-
nite à faible teneur. Ce procédé n'exige pas des minerais à haute teneur comme
la magnétite, l'hématite rouge, etc., minerais ordinairement employés dans la
métallurgie des hauts-fourneaux à température élevée.
L'hématite brune hydratée, les argiles ferrugineux, considérés comme sans
utilisation industrielle possible, sont précisément les matériaux étudiés par le pro-
cédé en question.
Ces minerais, abondants dans les régions de Tohoku et du Hokuriku, comme
dans le Hokkaido, sont traités à une température d'environ 900° et réduits avant
fusion.
Par contre, la magnétite et l'hématite rouge, minerais très siliceux, ne peuvent
être traités par ce procédé- En outre, l'opération n'exige pas des charbons de
première qualité : un charbon donnant 5.000 calories suffit.
D'après M. UYEJIMA, les produits obtenus sont comparables, sinon supérieurs,
aux « fontes de charbon de bois» suédoises et à celles obtenues dans les hauts
fourneaux à haute température. Dans ces dernières, en effet, la réduction et la
fusion étant réalisées à une température qui varie entre 1.300 et 1.500°, les pro-
duits contiennent une très forte proportion de carbone ; dans le procédé UYE-
JIMA, !a température n'atteignant que 900°, la fonte ne contient que peu de
carbone et se rapproche de l'acier.
La méthode nécessite un équipement plus simple et meilleur marché, le haut
fourneau à température élevée n'étant plus utile de sorte que le prix de revient
n'est plus que le dixième de celui des fontes ordinaires.
Le second procédé : réduction électrolytique spéciale est généralement connu
sous le nom de « Kanejitsu» abréviation de « Kanegafuchi Jitsugyo» société qui
l'a mis au point.
Ce procédé, comme le troisième, est basé sur le traitement des sables ferru-
gineux, traitement connu au Japon depuis les temps les plus reculés, puis aban-
donné au profit des méthodes occidentales. Ce procédé traditionnel constitue
une branche très distincte et très spéciale de l'industrie métallurgique du Japon
où quelques sociétés en continuaient l'usage.
D'une façon générale, le traitement comportait deux phases : production d'une
« luppe », obtenue par un haut fourneau rotatif et production de fonte par un
haut fourneau électrique.
La présence de titane dans les minéraux traités soulevait des difficultés techni-
ques considérables ; de sorte que les sociétés qui continuaient à employer ces
procédés ne pouvaient arriver ni à des rendements élevés, ni à un prix de revient
pouvant lutter avec ceux de l'industrie métallurgique moderne. 8
Trois nouveaux procédés métallurgiques de conception japonaise viennent
d'être portés à la connaissance du public, ce sont les procédés « Uyejima» « Ka-
nejitsu» et « Ishihara».
Ils consistent en :
réduction à basse température
réduction électrolytique spéciale ;
réduction directe à température élevée.
Le premier fut mis au point par M. YOSHIATSU UYEJIMA, président de la
Daika Mining C° de Dairen.
D'après la « Commission de technologie », il est possible de produire des va-
riétés de fonte à basse teneur en soufre et en phosphore en traitant de la limo-
nite à faible teneur. Ce procédé n'exige pas des minerais à haute teneur comme
la magnétite, l'hématite rouge, etc., minerais ordinairement employés dans la
métallurgie des hauts-fourneaux à température élevée.
L'hématite brune hydratée, les argiles ferrugineux, considérés comme sans
utilisation industrielle possible, sont précisément les matériaux étudiés par le pro-
cédé en question.
Ces minerais, abondants dans les régions de Tohoku et du Hokuriku, comme
dans le Hokkaido, sont traités à une température d'environ 900° et réduits avant
fusion.
Par contre, la magnétite et l'hématite rouge, minerais très siliceux, ne peuvent
être traités par ce procédé- En outre, l'opération n'exige pas des charbons de
première qualité : un charbon donnant 5.000 calories suffit.
D'après M. UYEJIMA, les produits obtenus sont comparables, sinon supérieurs,
aux « fontes de charbon de bois» suédoises et à celles obtenues dans les hauts
fourneaux à haute température. Dans ces dernières, en effet, la réduction et la
fusion étant réalisées à une température qui varie entre 1.300 et 1.500°, les pro-
duits contiennent une très forte proportion de carbone ; dans le procédé UYE-
JIMA, !a température n'atteignant que 900°, la fonte ne contient que peu de
carbone et se rapproche de l'acier.
La méthode nécessite un équipement plus simple et meilleur marché, le haut
fourneau à température élevée n'étant plus utile de sorte que le prix de revient
n'est plus que le dixième de celui des fontes ordinaires.
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gineux, traitement connu au Japon depuis les temps les plus reculés, puis aban-
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où quelques sociétés en continuaient l'usage.
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« luppe », obtenue par un haut fourneau rotatif et production de fonte par un
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La présence de titane dans les minéraux traités soulevait des difficultés techni-
ques considérables ; de sorte que les sociétés qui continuaient à employer ces
procédés ne pouvaient arriver ni à des rendements élevés, ni à un prix de revient
pouvant lutter avec ceux de l'industrie métallurgique moderne. 8
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