Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1922 01 décembre 1922
Description : 1922/12/01 (A7,N60)-1922/12/31. 1922/12/01 (A7,N60)-1922/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384848z
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS
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- TABLE DES SUJETS TRAITÉS
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- Jute. - Le Jute (L. RIGOTARD)
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- TABLE DES FIGURES
- Fig. I. - Déchargement du café au Havre (Arrivée d'une élingue).
- Fig. II. - Pesée des sacs de café aux entrepôts du Havre.
- Fig. I. - Pied d'arachide montrant les gousses.
- Fig. II. - Chez un traitant. - Le pesage des arachides transportées à dos d'âne.
- Fig. III. - Décortication à la main des arachides en vue de la préparation de l'huile.
- Fig. IV. - Concassage des arachides en vue de la préparation de l'huile.
- Fig. 5. - Régime de palmier à huile.
- Fig. 6. - Une palmeraie indigène bien aménagée dans le Bas-Dahomey.
- Fig. 7. - Préparation de l'huile de palme au Dahomey. Malaxage de la pulpe dans un bassin en argile durcie.
- Fig. 8. - Transport de l'huile de palme par roulage de ponchons.
- Fig. I. - Type de bovins résistants aux Trypanosomiases. Petit troupeau de vaches malinké servant au portage dans les zones à Gl. morsitans de la Haute Gambie.
- Fig. I. - Type de cheval Cotocoli, race naine résistante aux trypanosomiases (Moyen-Dahomey). Fig. II. - Mulet de race indigène sénégalaise utilisé dans les zones à Gl. morsitans du Niom-Bato (Région du Bas-Saloum, Sénégal).
- CARTE
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LA FIÈVRE CHARBONNEUSE 385
à la persistance du charbon, dans les régions infectées, exercent
leur action fâcheuse plus encore dans les pays exotiques
qu'ailleurs. L'abandon des cadavres assurent la pérennité de
la maladie par la souillure du sol et aussi du fait que les bovidés
s'attaquent à leur chair cependant que les moutons et les
chèvres mangent le contenu des réservoirs digestifs.
Au voisinage des mares, comme dit l'avoir observé Curasson
dans le cercle de Nara, il arrive que ri les animaux venus pour
boire sont atteints de charbon, les cadavres de ceux qui suc-
combent ne tardent pas à transformer la mare en un vérita-
ble cloaque d'où la contagion irradie dans les années suivantes
sur les animaux qui viennent s'y abreuver. Les mêmes faits
se reproduisent autour de toutes les mares ; c'est un mode de
dissémination qui joue aussi un rôle important dans la diffu-
sion du charbon dans l'Afrique du Sud.
La dissémination des germes est assurée par les carnivores
sauvages, les oiseaux qui sans contracter le mal en transpor-
tent les agents au loin.
Tout ce qui provient des cadavres est dangereux. Les peaux
même sèches, les laines, les crins, peuvent déterminer le char-
bon chez les ouvriers qui les manipulent ; les farines de viande
mal stérilisées sont souvent à l'origine des cas de charbon
observés chez le porc. Au reste, la transmission du charbon à
l'homme s'observe souvent d'autant que la pratique est fort
répandue chez nombre d'indigènes de consommer la viande
d'animaux morts récemment, sacrifiés in extremis ou même
déterrés. En Guinée, durant l'année 1912, le vétérinaire
Aldigé et le docteur Breffeil ont étudié l'évolution parallèle
d'une véritable épidémie de charbon chez les animaux et de
très nombreux cas dont trois mortels d'infection char-
bonneuse survenue chez l'homme.
Les farines de viandes mal stérilisées, d'origine exotique, sont
souvent l'origine des cas de charbon observés chez le porc.
Les mesures sanitaires que l'on peut opposer à la maladie
visent les cadavres. Dans les conditions actuelles de l'entretien
des animaux dans nos colonies, avec un personnel insuffisant
à la persistance du charbon, dans les régions infectées, exercent
leur action fâcheuse plus encore dans les pays exotiques
qu'ailleurs. L'abandon des cadavres assurent la pérennité de
la maladie par la souillure du sol et aussi du fait que les bovidés
s'attaquent à leur chair cependant que les moutons et les
chèvres mangent le contenu des réservoirs digestifs.
Au voisinage des mares, comme dit l'avoir observé Curasson
dans le cercle de Nara, il arrive que ri les animaux venus pour
boire sont atteints de charbon, les cadavres de ceux qui suc-
combent ne tardent pas à transformer la mare en un vérita-
ble cloaque d'où la contagion irradie dans les années suivantes
sur les animaux qui viennent s'y abreuver. Les mêmes faits
se reproduisent autour de toutes les mares ; c'est un mode de
dissémination qui joue aussi un rôle important dans la diffu-
sion du charbon dans l'Afrique du Sud.
La dissémination des germes est assurée par les carnivores
sauvages, les oiseaux qui sans contracter le mal en transpor-
tent les agents au loin.
Tout ce qui provient des cadavres est dangereux. Les peaux
même sèches, les laines, les crins, peuvent déterminer le char-
bon chez les ouvriers qui les manipulent ; les farines de viande
mal stérilisées sont souvent à l'origine des cas de charbon
observés chez le porc. Au reste, la transmission du charbon à
l'homme s'observe souvent d'autant que la pratique est fort
répandue chez nombre d'indigènes de consommer la viande
d'animaux morts récemment, sacrifiés in extremis ou même
déterrés. En Guinée, durant l'année 1912, le vétérinaire
Aldigé et le docteur Breffeil ont étudié l'évolution parallèle
d'une véritable épidémie de charbon chez les animaux et de
très nombreux cas dont trois mortels d'infection char-
bonneuse survenue chez l'homme.
Les farines de viandes mal stérilisées, d'origine exotique, sont
souvent l'origine des cas de charbon observés chez le porc.
Les mesures sanitaires que l'on peut opposer à la maladie
visent les cadavres. Dans les conditions actuelles de l'entretien
des animaux dans nos colonies, avec un personnel insuffisant
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