Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Le Copal
par
Le Professeur J. PIERAERTS Chef du Service chimique au Ministère des Colonies de Belgique
F. DUCHESNE Conservateur-adjoint au Musée colonial de Belgique
(Suite et fin) (1)
L'alcool absolu dissout mieux le copal lorsqu'on le mélange avec de l'alcool amylique et de l'hydrate de chloral que quand il est employé seul. L'hydrate de chloral dissout les copals tendres provenant des conifères (le copal de la Nouvelle- Zélande et des Indes orientales) mais il n'a aucune action sur ceux provenant soit des Trachylobium, soit d'espèces de la famille des Diptérocarpées.
Le chloroforme se comporte comme l'alcool absolu. Les copals tendres s'y dissolvent plus facilement que les copals durs.
Lorsqu'il est réduit préalablement en une masse sirupeuse sous l'influence de l'éther, on parvient à dissoudre le copal dans l'alcool, à condition que ce dernier soit ajouté peu à peu.
Si l'on additionne brusquement un grand volume d'alcool froid à la masse visqueuse provenant de la désagrégation sous l'action de l'éther, le copal dissout se caille et ne se redissout plus dans un excès d'alcool. Il y a lieu de noter que les diffé- rentes qualités de copal se comportent vis-à-vis de l'éther d'une manière très différente : certaines s'y dissolvent très facilement, d'autres au contraire se solubilisent avec la plus grande difficulté.
L'éther, le chloroforme et l'acétone agissent d'une façon identique : La poudre de copal se gonfle et se gélatinise à leur contact. Ce phénomène est accompagné de la dissolution par- tielle de la résine.
Les huiles de pétrole et de térébenthine n'ont guère d'ac-
(1) Voir L'Agronomie Coloniale i-le, 52, avril, p. 103, n° 53, mai, p. 157, nO 54, juin, p. 192, n° 56, août, p. 263 et n" 57, septembre 1922, p. 294.
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