Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1922 01 août 1922
Description : 1922/08/01 (A7,N56)-1922/08/31. 1922/08/01 (A7,N56)-1922/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848449
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES MOUCHES TSÉ TSÉS EN A. 0. F. 259
dentes. Malgré le très grand intérêt que présenterait leur dif-
fusion, leurs croisements, et en particulier leur utilisation pour
la production de mulets, ces chevaux ont été jusqu'ici à peu
près négligés par les indigènes du reste de l'Afrique Occiden-
tale, comme par les Européens.
Nous ne dirons qu'un mot de l'âne, très répandu dans les
colonies septentrionales, moins sensible aux trypanosomiases
que les chevaux, en général, mais dont l'élevage reste cepen-
dant irréalisable dans les véritables zones à glossines. Mais il
convient, dans cette esquisse, de faire une place à part au
mulet, qui, au point de vue où nous nous plaçons, possède des
qualités toutes particulières. Les mulets algériens ont depuis
longtemps fait leur preuve au Sénégal et au Soudan, surtout
pendant la conquête ; ils s'y sont montrés supérieurs au eheval
et à l'âne. Toutefois, dans les régions où les glossines abondent,
ces animaux subissent une mortalité considérable. Récemment
encore, G. Bouet, et Curasson (1) faisaient ressortir les pertes
élevées qui se sont fait sentir sur les mulets algériens employés
pour la construction du chemin de fer de Thiès à Kayes.
Les mulets d'origine locale paraissent au contraire offrir
une résistance beaucoup plus grande. En 1913, au cours d'un
voyage dans une zone à morsitans du Sénégal où les chevaux
ne peuvent vivre, j'ai utilisé deux mulets indigènes. Ces ani-
maux furent piqués en cours de route par des centaines de
glossines. Je capturai sur eux près de cent mouches qui, placées
sur un cabri, lui transmirent une infection mortelle. A l'exa-
men, 3 sur 15 furent reconnues contaminées. Cependant, les
mulets piqués par ces mouches n'ont présenté aucun trouble
morbide ; ils vivent encore actuellement dans la région. Quels
services ne rendraient pas de tels animaux indigènes, s'ils
étaient mieux appréciés et surtout plus répandus ! Malheu-
reusement, dans nos colonies Ouest-Africaines, surtout à cause
des préjugés des producteurs noirs, l'élevage du mulet n'existe
pour ainsi dire pas.
3° Caprins-ovins. — On retrouve, pour les chèvres et les
(1) Bull. de la Société de Pathologie Exotique, 13 déc. 1916 et 14 avril 1920.
dentes. Malgré le très grand intérêt que présenterait leur dif-
fusion, leurs croisements, et en particulier leur utilisation pour
la production de mulets, ces chevaux ont été jusqu'ici à peu
près négligés par les indigènes du reste de l'Afrique Occiden-
tale, comme par les Européens.
Nous ne dirons qu'un mot de l'âne, très répandu dans les
colonies septentrionales, moins sensible aux trypanosomiases
que les chevaux, en général, mais dont l'élevage reste cepen-
dant irréalisable dans les véritables zones à glossines. Mais il
convient, dans cette esquisse, de faire une place à part au
mulet, qui, au point de vue où nous nous plaçons, possède des
qualités toutes particulières. Les mulets algériens ont depuis
longtemps fait leur preuve au Sénégal et au Soudan, surtout
pendant la conquête ; ils s'y sont montrés supérieurs au eheval
et à l'âne. Toutefois, dans les régions où les glossines abondent,
ces animaux subissent une mortalité considérable. Récemment
encore, G. Bouet, et Curasson (1) faisaient ressortir les pertes
élevées qui se sont fait sentir sur les mulets algériens employés
pour la construction du chemin de fer de Thiès à Kayes.
Les mulets d'origine locale paraissent au contraire offrir
une résistance beaucoup plus grande. En 1913, au cours d'un
voyage dans une zone à morsitans du Sénégal où les chevaux
ne peuvent vivre, j'ai utilisé deux mulets indigènes. Ces ani-
maux furent piqués en cours de route par des centaines de
glossines. Je capturai sur eux près de cent mouches qui, placées
sur un cabri, lui transmirent une infection mortelle. A l'exa-
men, 3 sur 15 furent reconnues contaminées. Cependant, les
mulets piqués par ces mouches n'ont présenté aucun trouble
morbide ; ils vivent encore actuellement dans la région. Quels
services ne rendraient pas de tels animaux indigènes, s'ils
étaient mieux appréciés et surtout plus répandus ! Malheu-
reusement, dans nos colonies Ouest-Africaines, surtout à cause
des préjugés des producteurs noirs, l'élevage du mulet n'existe
pour ainsi dire pas.
3° Caprins-ovins. — On retrouve, pour les chèvres et les
(1) Bull. de la Société de Pathologie Exotique, 13 déc. 1916 et 14 avril 1920.
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