Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1922 01 août 1922
Description : 1922/08/01 (A7,N56)-1922/08/31. 1922/08/01 (A7,N56)-1922/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63848449
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS
L'INDUSTRIE DE LA PATE A PAPIER
AU ZULULAND (1)
En 1918, une concession a été donnée, au Zululand, à la
« Walmer Papyrus Company », pour l'exploitation du papyrus
et la transformation de ce dernier en pâte à papier destinée
à l'exportation.
La concession s'étend sur environ 130 kilomètres de long et
16 à 25 kilomètres de large, de la rivière Umhlatuzi à l'extré-
mité nord du lac Sainte-Lucie. La plus grande partie de la
surface est couverte de marécages sur lesquels poussent le
papyrus.
Les racines du papyrus constituent un épais réseau sur
lequel s'accumulent, formant une couche boueuse, des tiges
flétries ; tandis qu'au-dessous, on trouve de l'eau sur une pro-
fondeur variant de 15 centimètres à 1 mètre ou lm520,
suivant les saisons. Les champs de papyrus forment ainsi
une énorme masse flottante de végétaux, capable, cepen-
dant, de porter le matériel nécessaire à la coupe et au trans-
port des tiges de papyrus. Les ramifications des racines tra-
versent la nappe d'eau et s'enfoncent, au-dessous, dans l'ar-
gile où on les trouve jusqu'à 3 mètres ou 3m,50 de profondeur.
Les tiges ont environ 3m,50 à 4 mètres de hauteur ; et bien
que le papyrus soit une plante annuelle, la pousse continuelle
de jeunes tiges donne au champ un aspect toujours vert. La
végétation est tellement dense qu'il est impossible de traverser
un champ sans se frayer un sentier. La surface couverte de
papyrus est coupée par un certain nombre de lagunes d'une
profondeur de 1 mètre à lm,20.
Pour moissonner le papyrus, on commence par couper des
tiges sur une largeur d'environ 3 yards (2m,75) de façon à faire
traversant le champ, un chemin dans lequel on pourra poser
(1) The paper-pulp industry in Zululand Agricultural Neivs-Saturday décem-
ber 10, 1921, p. 391.
L'INDUSTRIE DE LA PATE A PAPIER
AU ZULULAND (1)
En 1918, une concession a été donnée, au Zululand, à la
« Walmer Papyrus Company », pour l'exploitation du papyrus
et la transformation de ce dernier en pâte à papier destinée
à l'exportation.
La concession s'étend sur environ 130 kilomètres de long et
16 à 25 kilomètres de large, de la rivière Umhlatuzi à l'extré-
mité nord du lac Sainte-Lucie. La plus grande partie de la
surface est couverte de marécages sur lesquels poussent le
papyrus.
Les racines du papyrus constituent un épais réseau sur
lequel s'accumulent, formant une couche boueuse, des tiges
flétries ; tandis qu'au-dessous, on trouve de l'eau sur une pro-
fondeur variant de 15 centimètres à 1 mètre ou lm520,
suivant les saisons. Les champs de papyrus forment ainsi
une énorme masse flottante de végétaux, capable, cepen-
dant, de porter le matériel nécessaire à la coupe et au trans-
port des tiges de papyrus. Les ramifications des racines tra-
versent la nappe d'eau et s'enfoncent, au-dessous, dans l'ar-
gile où on les trouve jusqu'à 3 mètres ou 3m,50 de profondeur.
Les tiges ont environ 3m,50 à 4 mètres de hauteur ; et bien
que le papyrus soit une plante annuelle, la pousse continuelle
de jeunes tiges donne au champ un aspect toujours vert. La
végétation est tellement dense qu'il est impossible de traverser
un champ sans se frayer un sentier. La surface couverte de
papyrus est coupée par un certain nombre de lagunes d'une
profondeur de 1 mètre à lm,20.
Pour moissonner le papyrus, on commence par couper des
tiges sur une largeur d'environ 3 yards (2m,75) de façon à faire
traversant le champ, un chemin dans lequel on pourra poser
(1) The paper-pulp industry in Zululand Agricultural Neivs-Saturday décem-
ber 10, 1921, p. 391.
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