Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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Les Mouches tsé tsés et les conditions de l'élevage en Afrique Occidentale Française par E. ROUBAUD
Chef de Laboratoire à l'Institut Pasteur.
(Suite) (1)
Les influences désertiques qui se manifestent sous la forme de vents excessivement secs (harmattan) venus du Sahara, se font sentir dans la zone des galeries de façon de plus en plus intense au fur et à mesure qu'on se rapproche du Nord, en saison sèche. Les tsé tsés, sous l'influence nuisible de ces vents, subissent des variations dans leur dispersion relative, des migrations saisonnières, qui rendent leur présence et leur abondance annuelle de moins en moins redoutable au fur et à mesure qu'on s'élève vers le Nord. C'est ainsi que les zones soudanaises peuvent être plus ou moins favorables à l'exis- tence des troupeaux, tandis que les régions plus méridionales, sur lesquelles ne se fait pour ainsi dire pas sentir le souffle assainissant du désert, ne le sont pas. La production du bétail, régie par la présence des mouches, apparaît ainsi comme subordonnée elle-même plus ou moins directement aux influences climatériques.
LES CONDITIONS DE L'ÉLEVAGE EN A. O. F.
Les statistiques publiées jusqu'à ce jour laissent apparaître comme assez brillantes les conditions de l'élevage Ouest- Africain. Le recensement opéré en 1912, antérieurement aux grandes épizooties, a donné en chiffres globaux les résultats suivants (2) :
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