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- TABLE DES MATIÈRES
- I ARTICLES ORIGINAUX
- II EXTRAITS ET ANALYSES
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- A. CHEVALIER. - Sur une scrofulariée (Striga Hermonthica) parasite des céréales en Afrique tropicale.......... Page(s) .......... 134
- .......... Page(s) .......... 202
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 136
- ANONYME. - La grande valeur des sous-produits du riz pour l'alimentation du bétail et de la volaille.......... Page(s) .......... 136
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- .......... Page(s) .......... 216
- III DOCUMENTS STATISTIQUES ET COMMERCIAUX
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EXTRAITS ET ANALYSES 195
En 1927-28, la récolte totale fut de 19.130 tonnes, ce qui
équivaut approximativement à un rendement de 1 tonne 1/2 par
acre. Les rendements de 3 tonnes à l'acre ne sont pas rares.
On dit que le riz a été cultivé sur certaines des plus pauvres
terres du district et que l'on a obtenu des résultats très satisfaisants.
Avant l'avènement du riz, ces terres s' étaient montrées presque rebelles
à toutes cultures, mais, depuis qu'elles portent du riz, on a aussi pu
obtenir des récoltes, tout à fait rémunératrices, de blé et d'avoine,.
Les facteurs concourant au succès de la riziculture se trouvent
tous, sauf un, dans cette région, à savoir : température élevée pendant
la période de croissance, source sûre d'eau d'irrigation, terrains rela-
tivement plats, bonne surface de drainage, saisons régultères. La
présence d'herbes aquatiques paraîtrait seule devoir contrarier le succès
de la culture du riz.
Les terres sont, en général, suffisamment plates pour ne pas néces-
siter des travaux de nivellement, qui enlèvent toujours les couches
supérieures et sont, de ce fait, nuisibles aux cultures.
Un point, au moins aussi important que celui du nivellement, est
la construction des digues. Les riziculteurs y apportent le plus grand
soin : d'elle, en partie, dépend le succès de la récolte.
La superficie des parcelles doit être de 5 à 6 acres.
Les labours ne se font, en général, pas plus profondément que
8 à 1 0 centimètres ; les semences tombent à la surface du sol el sont
ensuite recouvertes à la herse.
Les semailles se font aussitôt que tout danger de gelée est passé
et que la température de l'eau s'est un peu élevée. Les semailles pré-
coces présentent de grands avantages : elles permettent de cultiver
les variétés à long cycle vital, qui donnent les meilleurs rendements,
tallent le mieux et nécessitent moins de semences à l'acre. En outre,
elles permettent à la récolte de mûrir et d'être moissonnée avant le
commencement des pluies. Ceci est un point extrêmement important
lorsqu'il s'agit d'amener de grosses machines agricoles sur les rizières.
Dans la région irriguée du Murrumbridgee, les semailles doivent
commencer à la fin de septembre ou au début d'octobre : il faut
compter de 40 à 45 kgs de semences à l'acre. Aussitôt après les
semailles, les terres sont mouillées pour faciliter la germination. Une
seconde semblable irrigation est faite une semaine plus tard environ,
- il ne faut jamais laisser les terres s'assécher au point de durcir.
En 1927-28, la récolte totale fut de 19.130 tonnes, ce qui
équivaut approximativement à un rendement de 1 tonne 1/2 par
acre. Les rendements de 3 tonnes à l'acre ne sont pas rares.
On dit que le riz a été cultivé sur certaines des plus pauvres
terres du district et que l'on a obtenu des résultats très satisfaisants.
Avant l'avènement du riz, ces terres s' étaient montrées presque rebelles
à toutes cultures, mais, depuis qu'elles portent du riz, on a aussi pu
obtenir des récoltes, tout à fait rémunératrices, de blé et d'avoine,.
Les facteurs concourant au succès de la riziculture se trouvent
tous, sauf un, dans cette région, à savoir : température élevée pendant
la période de croissance, source sûre d'eau d'irrigation, terrains rela-
tivement plats, bonne surface de drainage, saisons régultères. La
présence d'herbes aquatiques paraîtrait seule devoir contrarier le succès
de la culture du riz.
Les terres sont, en général, suffisamment plates pour ne pas néces-
siter des travaux de nivellement, qui enlèvent toujours les couches
supérieures et sont, de ce fait, nuisibles aux cultures.
Un point, au moins aussi important que celui du nivellement, est
la construction des digues. Les riziculteurs y apportent le plus grand
soin : d'elle, en partie, dépend le succès de la récolte.
La superficie des parcelles doit être de 5 à 6 acres.
Les labours ne se font, en général, pas plus profondément que
8 à 1 0 centimètres ; les semences tombent à la surface du sol el sont
ensuite recouvertes à la herse.
Les semailles se font aussitôt que tout danger de gelée est passé
et que la température de l'eau s'est un peu élevée. Les semailles pré-
coces présentent de grands avantages : elles permettent de cultiver
les variétés à long cycle vital, qui donnent les meilleurs rendements,
tallent le mieux et nécessitent moins de semences à l'acre. En outre,
elles permettent à la récolte de mûrir et d'être moissonnée avant le
commencement des pluies. Ceci est un point extrêmement important
lorsqu'il s'agit d'amener de grosses machines agricoles sur les rizières.
Dans la région irriguée du Murrumbridgee, les semailles doivent
commencer à la fin de septembre ou au début d'octobre : il faut
compter de 40 à 45 kgs de semences à l'acre. Aussitôt après les
semailles, les terres sont mouillées pour faciliter la germination. Une
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