EXTRAITS ET ANALYSES 111
La superficie totale des rizières de l'estuaire atteint 1 1 5 hectares.
La variété normalement cultivée est le « Nero Vial one ». On a
essayé, avec des résultats satisfaisants, la culture du « Novella »,
du « Greppi », de l'« Amerïcano 1 600 ». La production
moyenne du « Nero Vialone » est de 45 quintaux à l'hectare.
La rotation se fait dans l'ordre suivant : première année, riz; deuxième,
jachère; troisième, jachère; quatrième, céréales; cinquième, riz. Les
semailles se font en avril et la récolte en septembre. Le riz récolté
est suffisamment sec pour se conserver quelque temps, jusqu'à ce qu'il
soit vendu.
C'est en 1901 que le propriétaire des rizières de la Calabre ense-
mença un premier hectare de rizières dans cette zone abandonnée.
Peu à peu, il en vint à cultiver les 100 hectares actuels. Mais la rizi-
culture est l'une des cultures les plus coûteuses et qui demandent beau-
coup d'efforts et de patience.
Dans les marais Pontins, par exemple, où les capitaux n'ont pas
manqué, les échecs eurent pour cause de vouloir faire trop en peu de
temps. Il faut des années de pratique.
La main-d'œuvre spécialement ne peut être préparée au pied levé.
Dans de telles régions (Marais Pontins, Mazzoni de Naples et Ca-
labre), il est nécessaire de recourir à une main-d'œuvre stable, expé-
rimentée et importée des régions où la riziculture est très avancée.
A Sainte-Euphémie, une immigration stable nécessiterait la cons-
truction d'habitations; faute de capitaux, il n'en saurait être question.
On doit donc se contenter de la main-d'œuvre locale, qui n'aime pas
le travail des rizières de crainte de la malaria. On le réduit donc au
minimum. Cependant, il est prouvé maintenant que les rizières bien
cultivées ne sont pas le siège de la malaria.
L'auteur pense que par suite des risques que font courir les
inondations aux rizières, par suite du manque de main-d'œuvre et de
l'éloignement de ce pays de tout centre commercial, l'existence de
cette région rizicole est très précaire. Pour la rendre stable, il faudrait
conquérir les 6.300 hectares que couvre l'estuaire de l'Amato et un
afflux de capitaux pour les mettre en valeur.
WICKRAMASEKERA G.-W. — The cultivation of paddy (Oryza
sativaj in the neighbourhood of Peradeniya. (La culture du
riz (Oryza sativa) dans le voisinage de Peradeniya.)
La superficie totale des rizières de l'estuaire atteint 1 1 5 hectares.
La variété normalement cultivée est le « Nero Vial one ». On a
essayé, avec des résultats satisfaisants, la culture du « Novella »,
du « Greppi », de l'« Amerïcano 1 600 ». La production
moyenne du « Nero Vialone » est de 45 quintaux à l'hectare.
La rotation se fait dans l'ordre suivant : première année, riz; deuxième,
jachère; troisième, jachère; quatrième, céréales; cinquième, riz. Les
semailles se font en avril et la récolte en septembre. Le riz récolté
est suffisamment sec pour se conserver quelque temps, jusqu'à ce qu'il
soit vendu.
C'est en 1901 que le propriétaire des rizières de la Calabre ense-
mença un premier hectare de rizières dans cette zone abandonnée.
Peu à peu, il en vint à cultiver les 100 hectares actuels. Mais la rizi-
culture est l'une des cultures les plus coûteuses et qui demandent beau-
coup d'efforts et de patience.
Dans les marais Pontins, par exemple, où les capitaux n'ont pas
manqué, les échecs eurent pour cause de vouloir faire trop en peu de
temps. Il faut des années de pratique.
La main-d'œuvre spécialement ne peut être préparée au pied levé.
Dans de telles régions (Marais Pontins, Mazzoni de Naples et Ca-
labre), il est nécessaire de recourir à une main-d'œuvre stable, expé-
rimentée et importée des régions où la riziculture est très avancée.
A Sainte-Euphémie, une immigration stable nécessiterait la cons-
truction d'habitations; faute de capitaux, il n'en saurait être question.
On doit donc se contenter de la main-d'œuvre locale, qui n'aime pas
le travail des rizières de crainte de la malaria. On le réduit donc au
minimum. Cependant, il est prouvé maintenant que les rizières bien
cultivées ne sont pas le siège de la malaria.
L'auteur pense que par suite des risques que font courir les
inondations aux rizières, par suite du manque de main-d'œuvre et de
l'éloignement de ce pays de tout centre commercial, l'existence de
cette région rizicole est très précaire. Pour la rendre stable, il faudrait
conquérir les 6.300 hectares que couvre l'estuaire de l'Amato et un
afflux de capitaux pour les mettre en valeur.
WICKRAMASEKERA G.-W. — The cultivation of paddy (Oryza
sativaj in the neighbourhood of Peradeniya. (La culture du
riz (Oryza sativa) dans le voisinage de Peradeniya.)
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