Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (A21,N180)-1932/12/31. 1932/12/01 (A21,N180)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812857
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matières238
- TABLE DES MATIERES.
- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS.
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- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 41
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- .......... Page(s) .......... 24
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- .......... Page(s) .......... 70
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- .......... Page(s) .......... 110
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- .......... Page(s) .......... 224
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- .......... Page(s) .......... 226
- .......... Page(s) .......... 22
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS.
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 229
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- .......... Page(s) .......... 230
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- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 238
- TABLE DES FIGURES.
- Bananier. - La culture du bananier en Afrique Occidentale Française (L. BROSSAT).
- Plantation de bananier Musa sinensis et d'ananas à Kindia (Guinée française).
- Bananier Musa sinensis en fructification (Guinée française).
- Fig. I. - Un beau régime de banane Musa sinensis ayant 0 m. 80 de long. (Le régime est placé dans une position renversée).
- Fig. II. - Le même régime emballé d'abord dans une feuille de coton cardé recouverte de papier fort. (Les vides du cageot sont garnis de feuilles sèches de bananier).
- Caféier. - La culture des caféiers à Madagascar (A. LEDREUX).
- Coffea canephora. Var. Kouillouensis Pierre, ombragé par des Leuccena glauca.
- Rameaux de caféier d'Arabie.
- Giroflier. - Le giroflier à Sainte-Marie et à Madagascar (A. LEDREUX).
- Un pied de giroflier âgé de 8 ans Caryophyllus aromaticus L.
- .......... Page(s) .......... 65
- En haut: clous et griffes de girofle frais.
- Les griffes (pédoncules) sont encore attachées aux clous.
- Au-dessous: fruits de giroflier ou anthofles secs et frais.
- En haut: clous de girofle secs.
- Au-dessous: griffes de girofle sèches.
- Tabac. - Pratique de la fermentation des tabacs de cape au Cameroun (R. THILLARD).
206 LA CULTURE DU BANANIER
Mendegnisa, elle est médiocre, quand elle n'est pas soumise
à une surveillance très active exercée par de bons contremaîtres
ou mieux par les Européens eux-mêmes. Elle devient excellente,
sous l'influence de ces derniers, quand ils ont acquis le cc doigté »
indispensable à sa conduite.
Le taux des salaires, en usage à la côte, varie suivant l'âge et
la force de l'employé, de 1 fr. 5o à 2 fr. 5o par jour avec la
nourriture ou de 2 fr. 5o à 4 francs sans nourriture.
L'expérience a montré qu'il est préférable de nourrir les tra-
vailleurs indigènes et même de leur donner leurs repas sur la
plantation, car, si la dépense est un peu plus élevée, elle est
compensée par un rendement supérieur en forces et, par suite
en travail.
En effet, lorsque le planteur donne au manœuvre sa « ration »
en espèces ou en nature, sans la lui faire préparer, ce dernier est
tenté d'employer l'argent ou les vivres à l'achat de friandises :
colas, arachides grillées, biscuits, qui ne constituent pas un ali-
ment réparateur pour lui, ou de frivolités (cigarettes, tabac à
mâcher), voire même à des cadeaux aux hétaires de villages qui
lui rendront, en retour, des maladies désastreuses pour sa santé.
La Ci ration" se compose normalement de :
o kilogr. 5oo à 0 kilogr. 600 de riz;
o kilogr. 200 à 0 kilogr. 300 de viande ou de poisson;
0 kilogr. 0 5 0 à 0 kilogr. 076 d'huile ou graisse végétale ;
o kilogr. o 1 o à 0 kilogr. 020 de sel ;
o kilogr. oo5 à o kilogr. 010 de piment.
et revient à environ 1 fr. 2 5.
Ces aliments sont préparés, sur la plantation, par une cuisi-
nière indigène payée de à 5 à 5o francs par mois et quelques
jeunes aides pour le transport de l'eau et du bois.
Le manœuvre quittant son travail le matin vers 11 h. 3o
et le soir vers 1 7 h. 30 à 18 heures, trouve sa nourriture toute
prête et n'a plus qu'à la prendre au lieu de la gaspiller.
Le planteur doit s'assurer de la bonne qualité des aliments,
ainsi que de leur préparation pratiquée dans les meilleures
conditions.
Il est évident qu'on n'est pas toujours encouragé à soigner
de cette façon une main d'œuvre volante et irrégulière, telle
Mendegnisa, elle est médiocre, quand elle n'est pas soumise
à une surveillance très active exercée par de bons contremaîtres
ou mieux par les Européens eux-mêmes. Elle devient excellente,
sous l'influence de ces derniers, quand ils ont acquis le cc doigté »
indispensable à sa conduite.
Le taux des salaires, en usage à la côte, varie suivant l'âge et
la force de l'employé, de 1 fr. 5o à 2 fr. 5o par jour avec la
nourriture ou de 2 fr. 5o à 4 francs sans nourriture.
L'expérience a montré qu'il est préférable de nourrir les tra-
vailleurs indigènes et même de leur donner leurs repas sur la
plantation, car, si la dépense est un peu plus élevée, elle est
compensée par un rendement supérieur en forces et, par suite
en travail.
En effet, lorsque le planteur donne au manœuvre sa « ration »
en espèces ou en nature, sans la lui faire préparer, ce dernier est
tenté d'employer l'argent ou les vivres à l'achat de friandises :
colas, arachides grillées, biscuits, qui ne constituent pas un ali-
ment réparateur pour lui, ou de frivolités (cigarettes, tabac à
mâcher), voire même à des cadeaux aux hétaires de villages qui
lui rendront, en retour, des maladies désastreuses pour sa santé.
La Ci ration" se compose normalement de :
o kilogr. 5oo à 0 kilogr. 600 de riz;
o kilogr. 200 à 0 kilogr. 300 de viande ou de poisson;
0 kilogr. 0 5 0 à 0 kilogr. 076 d'huile ou graisse végétale ;
o kilogr. o 1 o à 0 kilogr. 020 de sel ;
o kilogr. oo5 à o kilogr. 010 de piment.
et revient à environ 1 fr. 2 5.
Ces aliments sont préparés, sur la plantation, par une cuisi-
nière indigène payée de à 5 à 5o francs par mois et quelques
jeunes aides pour le transport de l'eau et du bois.
Le manœuvre quittant son travail le matin vers 11 h. 3o
et le soir vers 1 7 h. 30 à 18 heures, trouve sa nourriture toute
prête et n'a plus qu'à la prendre au lieu de la gaspiller.
Le planteur doit s'assurer de la bonne qualité des aliments,
ainsi que de leur préparation pratiquée dans les meilleures
conditions.
Il est évident qu'on n'est pas toujours encouragé à soigner
de cette façon une main d'œuvre volante et irrégulière, telle
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