Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31. 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381283d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
154
VARIÉTÉS.
LA CULTURE DU CAFÉ À L'OMBRE (1).
L'opinion répandue, que la maturation du café à l'ombre,
doit être tardive et inégale, n'est pas justifiée; en réalité, c'est
le contraire qui s'observe : la quantité de fruits verts est plus
grande, au soleil, et celle des cerises mûres plus petite.
Pour étudier la quèstion à fond, on a installé deux thermomètres
enregistreurs Richard dans deux groupes de caféiers, dont l'un
était à découvert et l'autre, à l'ombre d'Eucalyptus. Dans le
premier, la température était très haute dans la journée, et très
basse la nuit; les oscillations étaient grandes au soleil, tandis
qu'à l'ombre la température était plus uniforme, jour et nuit.
La moyenne annuelle, au soleil, était de 1 0 1 0, à l'ombre de
oo77° (1926-1927), donc presque la même dans les deux
groupes, mais la température égale, constante pendant les
vingt-quatre heures, favorisait mieux la parfaite maturation, que
les grandes oscillations, la somme de chaleur étant la même.
On a d'autre part observé, que le café, récolté sur les caféiers
cultivés à l'ombre, avait des grains plus gros, un plus petit
nombre de grains ridés, et un plus petit pourcentage de déchets.
Notamment, la quantité de grains gros, plats, était de A8 p. 100
au soleil et de 72 p. 100 à l'ombre.
Le café dégusté par des connaisseurs, et provenant de la
culture à l'ombre, était doux; par contre celui cultivé au soleil
était dur.
La Compagnie Pauliste acheta, en 1916, une grande exploi-
tation dont les plantations contenaient environ 300.000 ca-
féiers; il y avait aussi des terrains bons pour y faire des planta-
tions d'Eucalyptus.
En 1918, sont survenues des gelées, très fortes, qui ont
causé de grands dommages dans la plantation de caféiers. Il
(1) Revista do Instituto do café do Estado de ScUhPaulo, avril-mai igSa.
VARIÉTÉS.
LA CULTURE DU CAFÉ À L'OMBRE (1).
L'opinion répandue, que la maturation du café à l'ombre,
doit être tardive et inégale, n'est pas justifiée; en réalité, c'est
le contraire qui s'observe : la quantité de fruits verts est plus
grande, au soleil, et celle des cerises mûres plus petite.
Pour étudier la quèstion à fond, on a installé deux thermomètres
enregistreurs Richard dans deux groupes de caféiers, dont l'un
était à découvert et l'autre, à l'ombre d'Eucalyptus. Dans le
premier, la température était très haute dans la journée, et très
basse la nuit; les oscillations étaient grandes au soleil, tandis
qu'à l'ombre la température était plus uniforme, jour et nuit.
La moyenne annuelle, au soleil, était de 1 0 1 0, à l'ombre de
oo77° (1926-1927), donc presque la même dans les deux
groupes, mais la température égale, constante pendant les
vingt-quatre heures, favorisait mieux la parfaite maturation, que
les grandes oscillations, la somme de chaleur étant la même.
On a d'autre part observé, que le café, récolté sur les caféiers
cultivés à l'ombre, avait des grains plus gros, un plus petit
nombre de grains ridés, et un plus petit pourcentage de déchets.
Notamment, la quantité de grains gros, plats, était de A8 p. 100
au soleil et de 72 p. 100 à l'ombre.
Le café dégusté par des connaisseurs, et provenant de la
culture à l'ombre, était doux; par contre celui cultivé au soleil
était dur.
La Compagnie Pauliste acheta, en 1916, une grande exploi-
tation dont les plantations contenaient environ 300.000 ca-
féiers; il y avait aussi des terrains bons pour y faire des planta-
tions d'Eucalyptus.
En 1918, sont survenues des gelées, très fortes, qui ont
causé de grands dommages dans la plantation de caféiers. Il
(1) Revista do Instituto do café do Estado de ScUhPaulo, avril-mai igSa.
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