Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1915 01 novembre 1915
Description : 1915/11/01 (A18,N116)-1915/12/31. 1915/11/01 (A18,N116)-1915/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306877
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- Table des matières de l'année 1915.
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ECONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- N. B. La pagination du Bulletin est changée chaque année.
- A
- Numéros Pages
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- .......... Page(s) .......... 431
- .......... Page(s) .......... 403
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 156
- Caoutchouc. - La production mondiale du caoutchouc, ses principales provenances, sa distribution 111.......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 584
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- Kouang-Tchéou-Wan. - Le mouvement du commerce général du Territoire de Kouang-Tchécu-Wan en 1914 114.......... Page(s) .......... 595
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- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 649
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- .......... Page(s) .......... 150
- Riz. - Relevé des exportations de riz, paddys, brisures et farines de Cochinchine de 1906 à 1914 111.......... Page(s) .......... 153
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— 910 —
soin de lui adjoindre un boudin neuf. Dans ce cas, on place le boudin vieux à
l'intérieur, le boudiri neuf présentant plus de sécurité contre les fentes ou les
déchirures.
Le bon ouvrier, chef de four, apprend vite à connaître l'instant précis qu'il
faut atteindre et ne pas dépasser où la matière en fusion, bien malaxée, doit être
enlevée du feu et confiée à l'assistant. Si ce chef n'a pu enlever toute la bonne
matière en une fois, il la laisse tomber sur la pierre en écartant un peu le boudin,
de manière à l'éloigner un peu plus du feu, pour qu'elle ne cuise pas trop.
Nous donnons toujours un assistant supplémentaire à deux ou trois four-
neaux, pour qu'il intervienne dans les moments de presse afin que la matière
fondue n'attende pas, soit toujours étirée au moment voulu, et que le travail
général ne soit pas retardé.
La mise en bon état de la matière en fusion s'obtient par un malaxage inces-
sant exigeant toute l'attention du chef et même de son assistant qui intervient
assez fréquemment pour le bon arrangement du feu, lequel doit être égal, suffi-
sant sans être trop vif.
Le bon état de la matière est révélé par l'uniformité de teinte et de composi-
tion, par le moelleux du produit. Le chef s'habitue vite à juger de ce bon état
de la matière. Cependant, chaque ouvrier obtient une qualité qui lui est person-
nelle, qui varie davantage du fait du produit, mais qui varie aussi du fait du
chef et du fait de l'assistant chargé d'étirer la peau.
Certains assistants laissent se former, sur la peau, des parties épaisses, des
taches, des grumeaux, ou ne savent pas éviter les déchirures qui résultent d'une
inégalité dans l'épaisseur de la peau primitive extraite du vase en faïence. Si la
matière a été bien étalée du premier coup sur ce vase, la peau, à moins d'acci-
dent par maladresse, sera unie, sans taches, ni déchirures. La présence de gru-
meaux dans la peau provient d'une insuffisance du malaxage par le chef, mais
quelquefois aussi de menus éclats de charbon de bois introduits dans la matière
quand le feu pétille.
Toutes ces observations et celles qui vont suivre ne sont compréhensibles que
pour ceux qui, voulant s'adonner à ce travail, auront, au préalable, lu la des-
cription de M. Pidance.
Ce n'est pas un pavage en pierre qu'il convient d'installer au front du four,
de quatre ou cinq centimètres plus bas que le bord de ce four, mais une dalle
unique, sans quoi les joints entre plusieurs pierres retiendraient. du produit,
gênant ainsi les manipulations- qui doivènt être faites vivement et bien librement.
Cette dalle est constamment couverte d'eau par le chef de four ou par un
garçonnet qui soigne le feu, enlève les cendres, nettoie la dalle, entretient l'eau
chaude et, de temps à autre, quand le travail l'exige, étire lui-même une peau.
Il ramasse aussi les parcelles de shellac tombées ; il enlève les rognures de la
peau, c'est-à-dire les parties trop épaisses qui sont de même valeur, mais dépa-
reraient la marchandise. Tout cela se fait avec aisance, mais constitue une occu-
pation incessante.
soin de lui adjoindre un boudin neuf. Dans ce cas, on place le boudin vieux à
l'intérieur, le boudiri neuf présentant plus de sécurité contre les fentes ou les
déchirures.
Le bon ouvrier, chef de four, apprend vite à connaître l'instant précis qu'il
faut atteindre et ne pas dépasser où la matière en fusion, bien malaxée, doit être
enlevée du feu et confiée à l'assistant. Si ce chef n'a pu enlever toute la bonne
matière en une fois, il la laisse tomber sur la pierre en écartant un peu le boudin,
de manière à l'éloigner un peu plus du feu, pour qu'elle ne cuise pas trop.
Nous donnons toujours un assistant supplémentaire à deux ou trois four-
neaux, pour qu'il intervienne dans les moments de presse afin que la matière
fondue n'attende pas, soit toujours étirée au moment voulu, et que le travail
général ne soit pas retardé.
La mise en bon état de la matière en fusion s'obtient par un malaxage inces-
sant exigeant toute l'attention du chef et même de son assistant qui intervient
assez fréquemment pour le bon arrangement du feu, lequel doit être égal, suffi-
sant sans être trop vif.
Le bon état de la matière est révélé par l'uniformité de teinte et de composi-
tion, par le moelleux du produit. Le chef s'habitue vite à juger de ce bon état
de la matière. Cependant, chaque ouvrier obtient une qualité qui lui est person-
nelle, qui varie davantage du fait du produit, mais qui varie aussi du fait du
chef et du fait de l'assistant chargé d'étirer la peau.
Certains assistants laissent se former, sur la peau, des parties épaisses, des
taches, des grumeaux, ou ne savent pas éviter les déchirures qui résultent d'une
inégalité dans l'épaisseur de la peau primitive extraite du vase en faïence. Si la
matière a été bien étalée du premier coup sur ce vase, la peau, à moins d'acci-
dent par maladresse, sera unie, sans taches, ni déchirures. La présence de gru-
meaux dans la peau provient d'une insuffisance du malaxage par le chef, mais
quelquefois aussi de menus éclats de charbon de bois introduits dans la matière
quand le feu pétille.
Toutes ces observations et celles qui vont suivre ne sont compréhensibles que
pour ceux qui, voulant s'adonner à ce travail, auront, au préalable, lu la des-
cription de M. Pidance.
Ce n'est pas un pavage en pierre qu'il convient d'installer au front du four,
de quatre ou cinq centimètres plus bas que le bord de ce four, mais une dalle
unique, sans quoi les joints entre plusieurs pierres retiendraient. du produit,
gênant ainsi les manipulations- qui doivènt être faites vivement et bien librement.
Cette dalle est constamment couverte d'eau par le chef de four ou par un
garçonnet qui soigne le feu, enlève les cendres, nettoie la dalle, entretient l'eau
chaude et, de temps à autre, quand le travail l'exige, étire lui-même une peau.
Il ramasse aussi les parcelles de shellac tombées ; il enlève les rognures de la
peau, c'est-à-dire les parties trop épaisses qui sont de même valeur, mais dépa-
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