Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1915 01 mars 1915
Description : 1915/03/01 (A18,N112)-1915/04/30. 1915/03/01 (A18,N112)-1915/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530683k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 228
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- .......... Page(s) .......... 263
- 247 -
du Niger pour atteindre Koulikoro, d'où les balles sont dirigées sur la France, pendant la
période des hautes eaux.
Non contente d'effectuer le traitement des cotons qui lui sont conliés, l'Association poursuit
des essais directs au moyen de champs d'expérience et des essais de culture par contrats
avec les indigènes.
l' Les essais directs entrepris à l'aide de la main-d'œuvre salariée comprennent notammant
étude des variétés exotiques pouvant être acclimatées avec chance de réussite, et aussi
emploi de méthodes scientifiques, comme par exemple celles de la culture sèche qui, em-
ployees depuis quelques années dans l'Amérique du Nord, permettent la mise en valeur des
teileS semi-arides. Dans la région de San, où la sécheresse a presque partout réduit à néant
les cultures cotonnières, un champ d'essai, où 5o hectares ont été cultivés en dryfarming,
donnera seul cette année un résultat satisfaisant. Aux environs de Ségou, des expériences
ont été entreprises afin de déterminer les quantités d'eau nécessaires au développement des
cotons égyptiens en cultures irriguées sur les bords du Niger.
es essais de culture par contrat avec les indigènes ont été tentés avec succès dans le
cercle de Ségou. Moyennant une indemnité préalablement consentie, les indigènes des villa-
ge: de brousse se chargent de cultiver un certain nombre d'hectares, sous une stricte sur-
veMlance et avec plus de soins qu'ils n'en donnent d'ordinaire à leurs propres lougans. Ce
système a provoqué une amélioration sensible de la qualité des fibres ; et les provenances
Afrique occidentale obtiennent maintenant des prix supérieurs à ceux du coton middling
'icuin. Non moins remarquable a été l'augmentation du rendement, lequel, encore infé-
r ieur 9 une moyenne de 125 kilos de coton brut par hectare, en 1909-10, s'est élevé à près
(je e 200 kilos en 1911-12 en atteignant même 267 kilos pour certains villages.
epuis deux ans, à l'instigation de l'Association Cotonnière Coloniale, les maisons de com-
merce établies au Soudan se sont mises à acheter du coton brut. Leur entrée en jeu suffirait
prouver que le coton offre déjà mieux que des espérances dans cette partie dé notre domaine
africain et qu'il n'apparaît plus comme peu intéressant, ainsi qu'on le considérait jadis. CP.
encours nouveau assure la possibilité de solliciter de plus près l'indigène et de faire du
coton un article de grande traite au même titre que les autres produits du pays.
n resumé, la production du coton au Sénégal, Haut-Sénégal et Niger s'est élevée à
lob 474 kilos pour l'année igiS. A cette quantité, il convient d'ajouter ce qui fut récolté
s autres colonies sous les auspices de l'Association et qui se décompose ainsi : Daho-
ney, 175.450 kilos; Côte d'Ivoire, 39.737 kilos; Nouvelle-Calédonie, 258.000 kilos; Tahiti,
'5 85-'() kilos; Algérie, 120.000 kilos; soit pour l'ensemble des possessions françaises, non
pris 1 Indochine, un rendement total de 715.511 kilos en 19" 3 supérieur de 107.000
a celui de 1912.
*
« «
ESSais de décoloration de divers corps gras des Colonies Françaises. — Au
moment où en Indochine comme partout ailleurs l'emploi de matières grasses, par l'industrie
semble devoir augmenter, il nous a paru intéressant de reproduire l'article suivant sur des
essais de décoloration de divers corps gras des Colonies Françaises publié sous la signature
de MM Hébert et F. Heim et extrait du Bulletin de l'Office Colonial (mars 1915).
On sait que la valeur marchande des cires et des matières grasses augmente d'une manière
généralJ e avec leur blancheur, et reste, toutes choses égales d'ailleurs, sensiblement égale au
degré de leur décoloration. II y a donc intérêt indéniable à étudier les meilleurs modes de
M ancllIment de ces corps. C'est ce que nous avons fait, d'une part, pour les trois cires de
Mada provenant de Euphorbia slenoclada, Euphorbia xylophylloïdes et Cynan-
cà llm Messeri, dont nous avons donné l'étude chimique dans un mémoire précédent : et
d'autre part, Pour la graisse de péricarpe de l'Aouara de Guyane (Astrocaryum vu/gare),
don, la rforte coloration diminue la valeur.
16.
du Niger pour atteindre Koulikoro, d'où les balles sont dirigées sur la France, pendant la
période des hautes eaux.
Non contente d'effectuer le traitement des cotons qui lui sont conliés, l'Association poursuit
des essais directs au moyen de champs d'expérience et des essais de culture par contrats
avec les indigènes.
l' Les essais directs entrepris à l'aide de la main-d'œuvre salariée comprennent notammant
étude des variétés exotiques pouvant être acclimatées avec chance de réussite, et aussi
emploi de méthodes scientifiques, comme par exemple celles de la culture sèche qui, em-
ployees depuis quelques années dans l'Amérique du Nord, permettent la mise en valeur des
teileS semi-arides. Dans la région de San, où la sécheresse a presque partout réduit à néant
les cultures cotonnières, un champ d'essai, où 5o hectares ont été cultivés en dryfarming,
donnera seul cette année un résultat satisfaisant. Aux environs de Ségou, des expériences
ont été entreprises afin de déterminer les quantités d'eau nécessaires au développement des
cotons égyptiens en cultures irriguées sur les bords du Niger.
es essais de culture par contrat avec les indigènes ont été tentés avec succès dans le
cercle de Ségou. Moyennant une indemnité préalablement consentie, les indigènes des villa-
ge: de brousse se chargent de cultiver un certain nombre d'hectares, sous une stricte sur-
veMlance et avec plus de soins qu'ils n'en donnent d'ordinaire à leurs propres lougans. Ce
système a provoqué une amélioration sensible de la qualité des fibres ; et les provenances
Afrique occidentale obtiennent maintenant des prix supérieurs à ceux du coton middling
'icuin. Non moins remarquable a été l'augmentation du rendement, lequel, encore infé-
r ieur 9 une moyenne de 125 kilos de coton brut par hectare, en 1909-10, s'est élevé à près
(je e 200 kilos en 1911-12 en atteignant même 267 kilos pour certains villages.
epuis deux ans, à l'instigation de l'Association Cotonnière Coloniale, les maisons de com-
merce établies au Soudan se sont mises à acheter du coton brut. Leur entrée en jeu suffirait
prouver que le coton offre déjà mieux que des espérances dans cette partie dé notre domaine
africain et qu'il n'apparaît plus comme peu intéressant, ainsi qu'on le considérait jadis. CP.
encours nouveau assure la possibilité de solliciter de plus près l'indigène et de faire du
coton un article de grande traite au même titre que les autres produits du pays.
n resumé, la production du coton au Sénégal, Haut-Sénégal et Niger s'est élevée à
lob 474 kilos pour l'année igiS. A cette quantité, il convient d'ajouter ce qui fut récolté
s autres colonies sous les auspices de l'Association et qui se décompose ainsi : Daho-
ney, 175.450 kilos; Côte d'Ivoire, 39.737 kilos; Nouvelle-Calédonie, 258.000 kilos; Tahiti,
'5 85-'() kilos; Algérie, 120.000 kilos; soit pour l'ensemble des possessions françaises, non
pris 1 Indochine, un rendement total de 715.511 kilos en 19" 3 supérieur de 107.000
a celui de 1912.
*
« «
ESSais de décoloration de divers corps gras des Colonies Françaises. — Au
moment où en Indochine comme partout ailleurs l'emploi de matières grasses, par l'industrie
semble devoir augmenter, il nous a paru intéressant de reproduire l'article suivant sur des
essais de décoloration de divers corps gras des Colonies Françaises publié sous la signature
de MM Hébert et F. Heim et extrait du Bulletin de l'Office Colonial (mars 1915).
On sait que la valeur marchande des cires et des matières grasses augmente d'une manière
généralJ e avec leur blancheur, et reste, toutes choses égales d'ailleurs, sensiblement égale au
degré de leur décoloration. II y a donc intérêt indéniable à étudier les meilleurs modes de
M ancllIment de ces corps. C'est ce que nous avons fait, d'une part, pour les trois cires de
Mada provenant de Euphorbia slenoclada, Euphorbia xylophylloïdes et Cynan-
cà llm Messeri, dont nous avons donné l'étude chimique dans un mémoire précédent : et
d'autre part, Pour la graisse de péricarpe de l'Aouara de Guyane (Astrocaryum vu/gare),
don, la rforte coloration diminue la valeur.
16.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Madagascar Madagascar /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Madagascar" or dc.contributor adj "Madagascar")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 83/102
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530683k/f83.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530683k/f83.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530683k/f83.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530683k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530683k