Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1915 01 mai 1915
Description : 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30. 1915/05/01 (A18,N113)-1915/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306840
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 441
NOTE SUR LES COURANTS COMMERCIAUX
ET LE COMMERCE DU KIEN-TCH'ANG
Parler du commerce de Hoei-li, c'est en fait parler du commerce général de
tout le Kien-tch'ang, car cette ville centralise la totalité ou presque des affaires
du Pays. Elle se trouve au milieu du massif minier exploré et ce sont ses com-
merçants qui contribuent à la mise en valeur des mines ; c'est elle qui centra-
le le commerce des peaux, des cires et des médicaments. Si Ning-yuen est le
lieu d'achat de la soie, ce sont néanmoins les maisons de Hoei-li qui détiennent
Ce commerce. Enfin Hoei-li est le carrefour auquel aboutissent les routes
de communications extérieures vers Soei-fou, Yunnanfou et Teng-yue.
Le chiffre du commerce de Hoei-li dépasse actuellement deux millions de,
taëls, représentant au taux local de I taël i $ 43 une somme de plus de 7 mil-
lions de francs. Il y a quelques années, à l'époque où l'opium figurait dans les
transactions du pays, ce chiffre atteignait 5 millions de taëls, soit plus de 17
millions de francs. Cette diminution brusque de six dixièmes dans le chiffre
d'affaires du Kien-tch'ang n'a pas été sans provoquer une perturbation profonde
dans la vie économique, perturbation dont le pays se relève lentement et non
sans difficultés. De l'avis des commerçants chinois, les affaires reprennent
Uri peu, mais elles ne pourront retrouver le chiffre d'autrefois. L'activité de la
Population s'est portée principalement sur la sériciculture : la production de la
soie et les exportations sur Birmanie sont en progression depuis 1908 (chiffres
de la douane de Teng-yue).
1908 4909 1910 1911 1912
du Seu-tchoan. 476 piculs 505 piculs 913 piculs 833 piculs 1.314 piculs
Sur l'extraction minière (mine en exploitation de la mine de Ye-tchou-wo) et
Sur les cultures vivrières.
Le commerce extra-provincial de Hoei-li et du Kien-tch'ang est réparti entre
0ls corporations marchandes :
d corporation des marchands de l'Ouest, I-si-pang, s'occupant uniquement
d es transactions avec Teng-yue et la Birmanie ;
Corporation des marchands de la capitale du Yunnan, Yunnan-pang,
confinés dans les affaires avec Yunnanfou ;
C corporation des marchands du Kiang-si, Kiang-pang, en relation avec la
nine centrale. Le commerce est ainsi très spécialisé, chaque commerçant se
Contenant dans le genre d'affaires de la région avec laquelle il est en relation ;
ET LE COMMERCE DU KIEN-TCH'ANG
Parler du commerce de Hoei-li, c'est en fait parler du commerce général de
tout le Kien-tch'ang, car cette ville centralise la totalité ou presque des affaires
du Pays. Elle se trouve au milieu du massif minier exploré et ce sont ses com-
merçants qui contribuent à la mise en valeur des mines ; c'est elle qui centra-
le le commerce des peaux, des cires et des médicaments. Si Ning-yuen est le
lieu d'achat de la soie, ce sont néanmoins les maisons de Hoei-li qui détiennent
Ce commerce. Enfin Hoei-li est le carrefour auquel aboutissent les routes
de communications extérieures vers Soei-fou, Yunnanfou et Teng-yue.
Le chiffre du commerce de Hoei-li dépasse actuellement deux millions de,
taëls, représentant au taux local de I taël i $ 43 une somme de plus de 7 mil-
lions de francs. Il y a quelques années, à l'époque où l'opium figurait dans les
transactions du pays, ce chiffre atteignait 5 millions de taëls, soit plus de 17
millions de francs. Cette diminution brusque de six dixièmes dans le chiffre
d'affaires du Kien-tch'ang n'a pas été sans provoquer une perturbation profonde
dans la vie économique, perturbation dont le pays se relève lentement et non
sans difficultés. De l'avis des commerçants chinois, les affaires reprennent
Uri peu, mais elles ne pourront retrouver le chiffre d'autrefois. L'activité de la
Population s'est portée principalement sur la sériciculture : la production de la
soie et les exportations sur Birmanie sont en progression depuis 1908 (chiffres
de la douane de Teng-yue).
1908 4909 1910 1911 1912
du Seu-tchoan. 476 piculs 505 piculs 913 piculs 833 piculs 1.314 piculs
Sur l'extraction minière (mine en exploitation de la mine de Ye-tchou-wo) et
Sur les cultures vivrières.
Le commerce extra-provincial de Hoei-li et du Kien-tch'ang est réparti entre
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d es transactions avec Teng-yue et la Birmanie ;
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