Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1915-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1915 01 septembre 1915
Description : 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31. 1915/09/01 (A18,N115)-1915/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530686t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- Renseignements:
- 767 -
Plonger les racines dans l'eau pour que la terre s'y attache immédiatement ou les tremper
dans-un mélange de chaux et de sulfate de cuivre ou encore dans une bouillie composée
d'argile ou terre grasse délayée dans l'eau aditionnée de bouse de vache.
Planter peu profond. Les racines devront être tout juste enterrées de manièce que le collet
(endroit où la racine finit et où la tige commence), ou le bourrelet de la greffe (si le mûrier a
été greffé au ras. du sol), soit hors de terre à quelques centimètres au-dessus. « La plupart
des planteurs qui ne réussissent pas doivent leur échec, disent F. Boyer et G. de Labeaume,
à ce qu'ils enfoncent le sujet trop profond ». Ils ajoutent : « Le mûrier planté trop profond
peut vivre, il ne prospère jamais. »
Faire couler la terre entre les racines à l'aide de la main ou d'un bâton, sans secouer
l'arbre, et éviter qu'il y ait aucun vide sous les racines.
Quand l'arbre est planté et ses racines recouvertes de terre, tasser un peu celle-ci, sans
trop presser, et verser au pied de l'arbre un ou deux arrosoirs d'eau. L'eau entraîne la
terre, la fait pénétrer autour des racines et aide au tassement.
Après avoir rabattu la tige à une hauteur convenable au-dessus du niveau du sol (hautes
tiges, 1 m. 5o à 2 mètres ; mi-tiges, 0 m. 70 à 1 mètre ; nains, 0 m. 30 à 0 m. 70 ; taillis,
au ras du sol), par une section bien faite un peu au-dessus d'un nœud ou d'un bourgeon,
étendre sur la plaie une couche de goudron ou tout autre revêtement protecteur, afin de
la mettre à l'abri de l'action desséchante de l'air et de la pénétration des maladies. Comme
dans l'habillage des racines, employer pour ce raccourcissement de la tige une serpette à
lame bien tranchante et bien propre.
Afin de conserver à l'écorse sa souplesse et son luisant et de la protéger contre l'envahis-
sement par la mousse ou les lichens, badigeonner la tige avec un lait de chaux additionné
d'argile (2 parties de chaux et 1 d'argile), à laquelle on pourra ajouter un peu de sulfate de
cuivre (30 grammes par litre), de soufre ou de suie (15 à 20 grammes par litre).
Pailler le sol, au pied des arbres, en le couvrant d'une bonne couche de feuilles mortes,
de fougères, de mousse, d'herbes sèches ou de fumier pailleux, afin de l'entretenir dans un
état de fraîcheur constante.
Au cours de l'été, donner quelques binages et des arrosages en cas de sécheresse prolongée.
F. LAMBERT
NOTA. — Si les arbres avaient souffert de la sécheresse après la déplantation, et qu'ils
aient l'écorce ridée, on leur ferait reprendre leur aspect normal en les couchant horizontale-
ment sur le fond d'une tranchée où on les recouvrirait entièrement d'une couche de 10
Centimètres de terre. Ensuite on verserait abondamment, plusieurs fois, de l'eau sur la
tranchée. Au bout d'une semaine on relèvera les arbres pour les planter.
*
* *
Les entreprises industrielles en Chine
Protection des capitaux et capitalistes
Un mémoire du Ministère de l'Agriculture et du Commerce a été soumis au Président
au sujet de la question de l'établissement d'une Banque Industrielle dans le Foukièn, et de
la protection des capitaux intéressés dans les entreprises industrielles par les chinois vivant
à l'étranger.
Dans un rapport le gouverneur du Foukien déclare qu'outre les entreprises minières et celles
concernant les compagnies de chemins de fer, il existe nombre d'autres entreprises indus-
trielles au Foukien qui devraient être développées. De grandes possibilités militent en faveur
de l'amélioration des pêcheries, du thé, du sucre, des vêtements, du papier, des bois de
Plonger les racines dans l'eau pour que la terre s'y attache immédiatement ou les tremper
dans-un mélange de chaux et de sulfate de cuivre ou encore dans une bouillie composée
d'argile ou terre grasse délayée dans l'eau aditionnée de bouse de vache.
Planter peu profond. Les racines devront être tout juste enterrées de manièce que le collet
(endroit où la racine finit et où la tige commence), ou le bourrelet de la greffe (si le mûrier a
été greffé au ras. du sol), soit hors de terre à quelques centimètres au-dessus. « La plupart
des planteurs qui ne réussissent pas doivent leur échec, disent F. Boyer et G. de Labeaume,
à ce qu'ils enfoncent le sujet trop profond ». Ils ajoutent : « Le mûrier planté trop profond
peut vivre, il ne prospère jamais. »
Faire couler la terre entre les racines à l'aide de la main ou d'un bâton, sans secouer
l'arbre, et éviter qu'il y ait aucun vide sous les racines.
Quand l'arbre est planté et ses racines recouvertes de terre, tasser un peu celle-ci, sans
trop presser, et verser au pied de l'arbre un ou deux arrosoirs d'eau. L'eau entraîne la
terre, la fait pénétrer autour des racines et aide au tassement.
Après avoir rabattu la tige à une hauteur convenable au-dessus du niveau du sol (hautes
tiges, 1 m. 5o à 2 mètres ; mi-tiges, 0 m. 70 à 1 mètre ; nains, 0 m. 30 à 0 m. 70 ; taillis,
au ras du sol), par une section bien faite un peu au-dessus d'un nœud ou d'un bourgeon,
étendre sur la plaie une couche de goudron ou tout autre revêtement protecteur, afin de
la mettre à l'abri de l'action desséchante de l'air et de la pénétration des maladies. Comme
dans l'habillage des racines, employer pour ce raccourcissement de la tige une serpette à
lame bien tranchante et bien propre.
Afin de conserver à l'écorse sa souplesse et son luisant et de la protéger contre l'envahis-
sement par la mousse ou les lichens, badigeonner la tige avec un lait de chaux additionné
d'argile (2 parties de chaux et 1 d'argile), à laquelle on pourra ajouter un peu de sulfate de
cuivre (30 grammes par litre), de soufre ou de suie (15 à 20 grammes par litre).
Pailler le sol, au pied des arbres, en le couvrant d'une bonne couche de feuilles mortes,
de fougères, de mousse, d'herbes sèches ou de fumier pailleux, afin de l'entretenir dans un
état de fraîcheur constante.
Au cours de l'été, donner quelques binages et des arrosages en cas de sécheresse prolongée.
F. LAMBERT
NOTA. — Si les arbres avaient souffert de la sécheresse après la déplantation, et qu'ils
aient l'écorce ridée, on leur ferait reprendre leur aspect normal en les couchant horizontale-
ment sur le fond d'une tranchée où on les recouvrirait entièrement d'une couche de 10
Centimètres de terre. Ensuite on verserait abondamment, plusieurs fois, de l'eau sur la
tranchée. Au bout d'une semaine on relèvera les arbres pour les planter.
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Les entreprises industrielles en Chine
Protection des capitaux et capitalistes
Un mémoire du Ministère de l'Agriculture et du Commerce a été soumis au Président
au sujet de la question de l'établissement d'une Banque Industrielle dans le Foukièn, et de
la protection des capitaux intéressés dans les entreprises industrielles par les chinois vivant
à l'étranger.
Dans un rapport le gouverneur du Foukien déclare qu'outre les entreprises minières et celles
concernant les compagnies de chemins de fer, il existe nombre d'autres entreprises indus-
trielles au Foukien qui devraient être développées. De grandes possibilités militent en faveur
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