.Le Chef du Service des Affaires Economiques du Gouvernement Général de rIndochine croit utile de résumer, sous cette rubrique, les renseigne- ments qui lui parviennent de divers côlés, ou qu'il puise lui-même à des sources très différentes, qu'il a toujours soin, autant que possible, de choisir sérieusement et de citer.
Mais il doit être bien entendu que ces renseignements ne sont donnés Qu'à titre indicatif et ne peuvent, en aucune façon, engager lu responsa- bilil * du Chef du service.
TOllt avis rectificatif ou complémentaire sera d'ailleurs reçu et inséré auec reconnaissance. -
, Le Commerce des Colonies Françaises avec la Russie. — Au moment où l'on 8 efforce, tant du côté de la Russie, que du côté de la France, de développer le courant des ec-hanges entre les deux pays, il me semble que nous ne devons pas limiter à notre territoire Continental nos tentatives dans ce sens.
est assez difficile d'établir la part que les colonies françaises ont pu prendre jusqu'à present, dans le commerce extérieur de la Russie. Les statistiques des douanes impériales enlobent, sous la rubrique générale ouverte à notre pays, ceux des produits de nos colonies Ul Voyagent sous pavillon français ; quant à ceux qui empruntent le territoire ou des navires ngers, ils sont confondus avec les importations des pays tiers ; cette dernière catégorie en comprend, sans doute, la majeure partie.
On trouvera ci-après le relevé des chiffres, pris dans les dernières Statistiques parues, des u'ts qui pourraient provenir de nos colonies.
Les poids sont donnés en Pouds - (1 P = 16 Kg. 38) et les valeurs en roubles (IR. = 2 fr.66, cours normal, mais actuellement beaucoup moins).
fi 1 ces tableaux ne fournissent pas de précisions quant à l'origine réelle des produits, ils 0 ffr""t du moins l'intérêt d'indiquer quelle en est la demande dans l'Empire et montrent, par conséquent, l'importance du marché russe en ce qui les concerne.
g raiSOn des conditions géologiques et climatériques, la Russie ne peut guère trouver sur son propre 801 matière à concurrencer les plus caractéristiques des denrées coloniales. Il lui faut donc les demander à l'étranger et c'était jusqu'à présent l'Allemagne qui se chargeait de ° fournir la plus grande-part. — Au lieu de lui laisser ce monopole, il est de notre enteret autant'que de notre devoir, de faire contribuer nos possessions d'Afrique et d'Asie, e celles d'Amérique et d'Océanie, à l'approvisionnement de la Russie en riz — bois C x - caoutchouc — cire — gommes — peaux etc.
à C" e serIt déjà réaliser un grand progrès que de substituer la pratique des échanges directs emploI d'intermédiaires étrangers, qui absorbaient autrefois le plus clair des bénéfices que nous aurions pu réaliser nous mêmes. En outre, étant donnée la rapidité du développement omique de la Russie, il n'est pas interdit de compter que leur écoulement dans l'Empire 1 être notablement accru.
Ce Soni des avantages dont il faut tirer parti, et cela sans remettre au lendemain pour e t mer la Campagne commerciale qui doit nous assurer en Russie une place honorable. Nos
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