Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1913-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 décembre 1913 01 décembre 1913
Description : 1913/12/01 (A1,N6,T1)-1913/12/31. 1913/12/01 (A1,N6,T1)-1913/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417592k
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS
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- Afrique équatoriale française. - Valeur en douane des caoutchoucs de l'Afrique équatoriale française.......... Page(s) .......... 155
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- Ecole nationale supérieure d'agriculture coloniale. - Admission des élèves de la promotion 1913-1914.......... Page(s) .......... 154
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- TABLE DES FIGURES
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LA FOURMI-MANIOC 171
aux fourmis Ce moyen de préservation est excellent ; mais on
n'a pas toujours une quantité suffisante d'eau en été pour rem-
plir les fossés. Et puis l'on a vu souvent les fourmis, plus mali-
gnes, creuser un tunnel sous le fossé pour venir apparaître au
beau milieu du jardin, à l'ahurissement du jardinier confiant.
J'ai vu, au Maroni, il y a une vingtaine d'années, entourer un
jardin d'un fossé dans lequel en versait des matières fécales!
J'avoue que le procédé n'est pas recommandable. Je ne le cite
qu'au point de vue historique.
Certains jardiniers dament fortement chaque jour, pour les
boucher, les fenêtres avoisinant leur jardin.
D'autres, d'un dévouement et d'un zèle dignes d'attention, se
lèvent deux ou trois fois la nuit pour brûler avec des torches
les traînées de fourmis venant du voisinage.
Le labour profond des terres par la charrue donne de bons
résultats. Ce moyen serait excellent s'il était pratiqué par tous,
ce qui est matériellement impossible. La question reste toujours
la même : on a beau chasser les fourmis de chez soi, celles du
voisin continuent leurs visites.
Des cultivateurs, découragés de tous ces procédés insuffisants,
attaquent directement la fourmilière à la pelle et à la pioche.
Ils brûlent comme ils peuvent tous les insectes qu'ils rencon-
trent. C'est un moyen radical qui n'est pas à la portée de tous,
car la fouille d'une fourmilière demande plusieurs journées de
travail. En dehors des morsures douloureuses auxquelles ne
peuvent échapper les terrassiers, il arrive que dans la nuit les
fourmis charrient les femelles et les larves non encore détruites
pour les porter plus loin.
Il faut mentionner l'idée théorique de quelques savants qui
ont conseillé d'élever des fourmis ennemies pour détruire la
fourmi-manioc. D autres, dans le même ordre d'idées, cher-
chent des champignons vénéneux qui empoisonneraient la four-
milière dans son alimentation même. Il appartient à l'avenir
de se prononcer sur ces projets.
En somme, un composé chimique, capable de pénétrer jus-
qu'au fond de la fourmilière, est encore ce qu'il y a de mieux.
aux fourmis Ce moyen de préservation est excellent ; mais on
n'a pas toujours une quantité suffisante d'eau en été pour rem-
plir les fossés. Et puis l'on a vu souvent les fourmis, plus mali-
gnes, creuser un tunnel sous le fossé pour venir apparaître au
beau milieu du jardin, à l'ahurissement du jardinier confiant.
J'ai vu, au Maroni, il y a une vingtaine d'années, entourer un
jardin d'un fossé dans lequel en versait des matières fécales!
J'avoue que le procédé n'est pas recommandable. Je ne le cite
qu'au point de vue historique.
Certains jardiniers dament fortement chaque jour, pour les
boucher, les fenêtres avoisinant leur jardin.
D'autres, d'un dévouement et d'un zèle dignes d'attention, se
lèvent deux ou trois fois la nuit pour brûler avec des torches
les traînées de fourmis venant du voisinage.
Le labour profond des terres par la charrue donne de bons
résultats. Ce moyen serait excellent s'il était pratiqué par tous,
ce qui est matériellement impossible. La question reste toujours
la même : on a beau chasser les fourmis de chez soi, celles du
voisin continuent leurs visites.
Des cultivateurs, découragés de tous ces procédés insuffisants,
attaquent directement la fourmilière à la pelle et à la pioche.
Ils brûlent comme ils peuvent tous les insectes qu'ils rencon-
trent. C'est un moyen radical qui n'est pas à la portée de tous,
car la fouille d'une fourmilière demande plusieurs journées de
travail. En dehors des morsures douloureuses auxquelles ne
peuvent échapper les terrassiers, il arrive que dans la nuit les
fourmis charrient les femelles et les larves non encore détruites
pour les porter plus loin.
Il faut mentionner l'idée théorique de quelques savants qui
ont conseillé d'élever des fourmis ennemies pour détruire la
fourmi-manioc. D autres, dans le même ordre d'idées, cher-
chent des champignons vénéneux qui empoisonneraient la four-
milière dans son alimentation même. Il appartient à l'avenir
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