Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1913-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1913 01 octobre 1913
Description : 1913/10/01 (A1,N4,T1)-1913/10/31. 1913/10/01 (A1,N4,T1)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417590r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
102 ÉTUDES ET MÉMOIRES
larves ne sont-ils pas payés à la tâche. La destruction des
insectes adultes est par contre encouragée par une prime de
un cent (= 2 centimes) par cinq insectes capturés. Enfin on
doit brûler les bois morts, les vieilles écorces qui peuvent servir
d'abris pour le parasite.
La saignée commence vers cinq ans. Autrefois on saignait
par des incisions irrégulières distribuées sur le tronc et sur les
grosses branches jusqu'à leur extrémité. Ce travail pénible et
coûteux a été remplacé par une saignée méthodique du tronc.
La forme et l'ordre chronologique des incisions sont indiqués
par le schéma ci-contre. L'intervalle de
temps entre deux saignées consécutives
est de trois mois. Comme instrument de
saignée on emploie une gouge dont un
des côtés disposé en poinçon permet de
faire des piqûres au fond des canaux.
L'incision doit se faire avec beaucoup
de précautions : la partie interne de
l'écorce est très fibreuse et si l'on arrache
ou déplace ces fibres il se produit des
bourrelets cicatriciels qui gênent les sai-
gnées suivantes.
Le latex est coagulé par agitation. Cette coagulation qui se
fait difficilement avec du latex frais est presque immédiate si
l'on a eu soin d'ajouter au latex du jour un peu de latex épaissi
depuis la veille, ou « bibit ». L'action de cet « ensemence-
ment (1) » est actuellement à l'étude dans les laboratoires de
Buitenzorg.
Le rendement obtenu par les anciennes méthodes de saignée
mesuré sur une plantation de 71 hectares pendant 24 ans a
été seulement de 38 kilos de caoutchouc par hectare. Les arbres
de cette plantation âgés de 45 ans donnent actuellement 50 kg.
par hectare.
Les nouvelles méthodes de saignée permettent d'atteindre
(1) Le mot « bibit » en malais veut dire semence.
larves ne sont-ils pas payés à la tâche. La destruction des
insectes adultes est par contre encouragée par une prime de
un cent (= 2 centimes) par cinq insectes capturés. Enfin on
doit brûler les bois morts, les vieilles écorces qui peuvent servir
d'abris pour le parasite.
La saignée commence vers cinq ans. Autrefois on saignait
par des incisions irrégulières distribuées sur le tronc et sur les
grosses branches jusqu'à leur extrémité. Ce travail pénible et
coûteux a été remplacé par une saignée méthodique du tronc.
La forme et l'ordre chronologique des incisions sont indiqués
par le schéma ci-contre. L'intervalle de
temps entre deux saignées consécutives
est de trois mois. Comme instrument de
saignée on emploie une gouge dont un
des côtés disposé en poinçon permet de
faire des piqûres au fond des canaux.
L'incision doit se faire avec beaucoup
de précautions : la partie interne de
l'écorce est très fibreuse et si l'on arrache
ou déplace ces fibres il se produit des
bourrelets cicatriciels qui gênent les sai-
gnées suivantes.
Le latex est coagulé par agitation. Cette coagulation qui se
fait difficilement avec du latex frais est presque immédiate si
l'on a eu soin d'ajouter au latex du jour un peu de latex épaissi
depuis la veille, ou « bibit ». L'action de cet « ensemence-
ment (1) » est actuellement à l'étude dans les laboratoires de
Buitenzorg.
Le rendement obtenu par les anciennes méthodes de saignée
mesuré sur une plantation de 71 hectares pendant 24 ans a
été seulement de 38 kilos de caoutchouc par hectare. Les arbres
de cette plantation âgés de 45 ans donnent actuellement 50 kg.
par hectare.
Les nouvelles méthodes de saignée permettent d'atteindre
(1) Le mot « bibit » en malais veut dire semence.
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