Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Sur une maladie du Cacaoyer dans l'Ouest Africain Par PIERRE BERTHAULT
Docteur ès sciences, Ingénieur agricole, Attaché phytopathologique au Jardin Colonial
Parmi les maladies graves sévissant actuellement sur les plantes coloniales celle qui attaque actuellement le cacaoyer au Dahomey semble par son intensité et les dégâts qu'elle produit devoir retenir l'attention. Désignée à la colonie à cause de la brusquerie et de la rapidité d'évolution du mal et des conditions dans lesquelles il se manifeste sous le nom de Coup de soleil ou d'Apoplexie cette altération des racines, des tiges et des branches amène rapidement la mort des arbres et fait disparaître en quelques jours des végétaux jusqu'alors sains et productifs.
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Le questionnaire envoyé à la colonie du Dahomey permet de rassembler actuellement sur les caractères du mal et son évolution les documents suivants.
1° Caractères de la maladie. Sans que l'arbre présente de marques extérieures visibles, ou signes de la maladie, l'on voit soudain les feuilles jaunir, sécher puis tomber. Les branches à leur tour se dessèchent en commençant par les extrémités, sui- vent les grosses branches, et en dernier lieu le tronc. Le mal ne s'observe guère qu'en saison sèche, et si l'humidité réappa- raît suffisamment à temps, le tronc émet des rejets qui peuvent reconstituer l'arbre en un temps plus ou moins court, suivant l'intensité de la maladie et la fertilité du sol.
Certains arbres ne sont touchés que sur quelques branches à la reprise de la végétation, ces parties étant desséchées, se remarquent nettement.
20 Importance. La cacaoyère de Niaouli a été notablement plus atteinte que celle du Mono et de Porto-Novo. Les trois
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