Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1913-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1913 01 août 1913
Description : 1913/08/01 (A1,N2,T1)-1913/08/31. 1913/08/01 (A1,N2,T1)-1913/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6417588p
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
COMMUNICATIONS DIVERSES
LES ÉTUDES PHYTOPATHOLOGIQUES AU « JARDIN COLONIAL »
L'étude des parasites végétaux ou animaux s'attaquant aux plantes
et des mesures à prendre pour préserver les régions non encore atteintes,
ainsi que la recherche des méthodes de traitement à mettre en œuvre
pour lutter contre les insectes et les maladies qui, chaque année, font
perdre des sommes si considérables à l'agriculture, possèdent, pour la
zone tropicale, une importance qui n'a pas échappé à l'attention du
Jardin Colonial.
Dès sa création, cet établissement de recherches techniques s'est, en
effet, mis en relations avec les Stations de Pathologie végétale et d'Ento-
mologie du Ministère de l'Agriculture et a pu, par la suite, grâce aux
matériaux rassemblés par ses soins et aux enquêtes faites sur sa demande,
dans les colonies, fournir au regretté docteur Delacroix qui, jusqu'à sa
mort fut professeur à Nogent, puis à l'ingénieur-agronome André Mau-
blanc, les éléments d'une étude méthodique de la Pathologie végétale
coloniale, dont on trouve l'exposé complet dans un important ouvrage
qui fut d'abord publié, dans le Bulletin du Jardin Colonial (1) et qui
permet déjà de fournir aux planteurs coloniaux de nombreuse et pré-
cieuses indications pratiques.
Les résultats déjà obtenus, dans cet ordre d'idées, et la nécessité de
s'attacher, de plus en plus, en raison du développement de l'agriculture
dans nos colonies, à l'étude de la phytopathologie coloniale, a amené le
Jardin Colonial à créer à Nogent une section spéciale d'études des
maladies des plantes cultivées, qui va permettre, avec le concours du
Ministère de l'Agriculture et du Muséum National d'Histoire Naturelle
en France, et avec la collaboration des administrations techniques
locales aux colonies, de rechercher, dans des conditions plus satisfai-
santes que par le passé, les conseils pratiques dont nos planteurs, les
agriculteurs indigènes et l'administration elle-même, ont absolument
besoin pour protéger les plantes utiles de nos possessions d'outre-mer.
Les mesures qui viennent d'être prises, dans ce but, d'accord avec le
Département de l'Agriculture, sont les suivantes :
(1) Les maladies des Plantes cultivées dans les pays chauds, par G. Delacroix,
professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture Coloniale ; ouvrage
terminé et publié par A. Maublanc, ingénieur-agronome, chef de travaux à la
Station de Pathologie végétale. Un volume de 600 pages et 170 gravures com-
prenant les maladies des caféiers, du théier, du cacaoyer, du cotonnier, etc. -
M. Maublanc, a, en outre, publié, dans le Bulletin du Jardin Colonial, une étude
complémentaire sur les maladies du vanillier.
LES ÉTUDES PHYTOPATHOLOGIQUES AU « JARDIN COLONIAL »
L'étude des parasites végétaux ou animaux s'attaquant aux plantes
et des mesures à prendre pour préserver les régions non encore atteintes,
ainsi que la recherche des méthodes de traitement à mettre en œuvre
pour lutter contre les insectes et les maladies qui, chaque année, font
perdre des sommes si considérables à l'agriculture, possèdent, pour la
zone tropicale, une importance qui n'a pas échappé à l'attention du
Jardin Colonial.
Dès sa création, cet établissement de recherches techniques s'est, en
effet, mis en relations avec les Stations de Pathologie végétale et d'Ento-
mologie du Ministère de l'Agriculture et a pu, par la suite, grâce aux
matériaux rassemblés par ses soins et aux enquêtes faites sur sa demande,
dans les colonies, fournir au regretté docteur Delacroix qui, jusqu'à sa
mort fut professeur à Nogent, puis à l'ingénieur-agronome André Mau-
blanc, les éléments d'une étude méthodique de la Pathologie végétale
coloniale, dont on trouve l'exposé complet dans un important ouvrage
qui fut d'abord publié, dans le Bulletin du Jardin Colonial (1) et qui
permet déjà de fournir aux planteurs coloniaux de nombreuse et pré-
cieuses indications pratiques.
Les résultats déjà obtenus, dans cet ordre d'idées, et la nécessité de
s'attacher, de plus en plus, en raison du développement de l'agriculture
dans nos colonies, à l'étude de la phytopathologie coloniale, a amené le
Jardin Colonial à créer à Nogent une section spéciale d'études des
maladies des plantes cultivées, qui va permettre, avec le concours du
Ministère de l'Agriculture et du Muséum National d'Histoire Naturelle
en France, et avec la collaboration des administrations techniques
locales aux colonies, de rechercher, dans des conditions plus satisfai-
santes que par le passé, les conseils pratiques dont nos planteurs, les
agriculteurs indigènes et l'administration elle-même, ont absolument
besoin pour protéger les plantes utiles de nos possessions d'outre-mer.
Les mesures qui viennent d'être prises, dans ce but, d'accord avec le
Département de l'Agriculture, sont les suivantes :
(1) Les maladies des Plantes cultivées dans les pays chauds, par G. Delacroix,
professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture Coloniale ; ouvrage
terminé et publié par A. Maublanc, ingénieur-agronome, chef de travaux à la
Station de Pathologie végétale. Un volume de 600 pages et 170 gravures com-
prenant les maladies des caféiers, du théier, du cacaoyer, du cotonnier, etc. -
M. Maublanc, a, en outre, publié, dans le Bulletin du Jardin Colonial, une étude
complémentaire sur les maladies du vanillier.
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