Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A26,N234)-1937/06/30. 1937/06/01 (A26,N234)-1937/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410055d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières191
- TABLE DES MATIÈRES.
- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS.
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- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 1
- LEPESME (P.). - Voir Vayssière (P.) et Lepesme (P.).
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 87
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- .......... Page(s) .......... 119
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- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 182
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS.
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
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- .......... Page(s) .......... 173
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- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 52
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- .......... Page(s) .......... 17
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- .......... Page(s) .......... 2
- TABLE DES FIGURES.
CULTURE ET ÉLEVAGE À SAINT-PIERRE ET MIQUELON. 171
portant trafic de navires dont le port de Saint-Pierre était le lieu
depuis des années et qui procurait aux jeunes gens du chef-lieu
un travail facile et bien rémunéré. Ceux-ci se trouvèrent désormais
sans emploi, mais aucun d'entre eux ne songea à s'embaucher
dans l'une ou l'autre des fermes du groupe qui avaient alors
besoin de travailleurs. Ne trouvant pas de main-d'œuvre sur place,
alors qu'à Saint-Pierre 4oo chômeurs touchaient une allocation
de l'Administration, les propriétaires de fermes se trouvèrent dans
l'obligation de s'adresser à Terre-Neuve et de faire venir des An-
glais de la côte voisine pour cultiver leurs champs. Les rares
fermes qui n'employaient pas de Terre-Neuviens avaient pour
ouvriers des Français de la Métropole et non des jeunes gens du
pays.
On est loin de tirer parti actuellement de toutes les étendues
cultivables de l'archipel et il y a encore, non pas tant à Saint-Pierre,
mais à Langlade et Miquelon, des terrains qu'il serait aisé de
mettre en valeur. Les plus indiqués sont ceux qui furent utilisés
autrefois, à une époque où les fermes étaient nettement plus nom-
breuses qu'aujourd'hui. A Miquelon, c'est la région de Mirande,
depuis la Dune de Mirande jusqu'à la Pointe aux Soldats, le
Cap Vert, la Pointe aux Alouettes et tout l'espace compris entre
le Goulet et la rive orientale du Grand Barachois. Des terrains
favorables aux cultures et de bons pâturages existent également
sur la presqu'île du Cap et sur la rive sud de l'Anse de Miquelon.
Il y a eu jadis à Langlade une station non loin de l'embouchure
du Ruisseau Debons, à l'endroit nommé « La Scierie", et une
autre plus au Sud, entre le Petit Barachois et la Pointe Plate. En
circulant à l'intérieur de l'île, j'ai été étonné de voir que l'on
n'avait jamais songé à tenter ni culture, ni élevage dans la vallée
de Dolisie, où s'étendent des prairies bien ensoleillées et où le
sol paraît cependant propice.
En plus des six fermes existantes, cela fait donc au moins
encore six emplacements favorables où des stations nouvelles
pourraient avantageusement être créées en diverses parties du
pays. Il serait possible, d'autre part, d'augmenter notablement la
superficie des terrains agricoles en aménageant certaines prairies
marécageuses, en les drainant, en les asséchant et en les enrichis-
sant. Il ne s'agit pas là d'un travail très coûteux ni difficile à
12.
portant trafic de navires dont le port de Saint-Pierre était le lieu
depuis des années et qui procurait aux jeunes gens du chef-lieu
un travail facile et bien rémunéré. Ceux-ci se trouvèrent désormais
sans emploi, mais aucun d'entre eux ne songea à s'embaucher
dans l'une ou l'autre des fermes du groupe qui avaient alors
besoin de travailleurs. Ne trouvant pas de main-d'œuvre sur place,
alors qu'à Saint-Pierre 4oo chômeurs touchaient une allocation
de l'Administration, les propriétaires de fermes se trouvèrent dans
l'obligation de s'adresser à Terre-Neuve et de faire venir des An-
glais de la côte voisine pour cultiver leurs champs. Les rares
fermes qui n'employaient pas de Terre-Neuviens avaient pour
ouvriers des Français de la Métropole et non des jeunes gens du
pays.
On est loin de tirer parti actuellement de toutes les étendues
cultivables de l'archipel et il y a encore, non pas tant à Saint-Pierre,
mais à Langlade et Miquelon, des terrains qu'il serait aisé de
mettre en valeur. Les plus indiqués sont ceux qui furent utilisés
autrefois, à une époque où les fermes étaient nettement plus nom-
breuses qu'aujourd'hui. A Miquelon, c'est la région de Mirande,
depuis la Dune de Mirande jusqu'à la Pointe aux Soldats, le
Cap Vert, la Pointe aux Alouettes et tout l'espace compris entre
le Goulet et la rive orientale du Grand Barachois. Des terrains
favorables aux cultures et de bons pâturages existent également
sur la presqu'île du Cap et sur la rive sud de l'Anse de Miquelon.
Il y a eu jadis à Langlade une station non loin de l'embouchure
du Ruisseau Debons, à l'endroit nommé « La Scierie", et une
autre plus au Sud, entre le Petit Barachois et la Pointe Plate. En
circulant à l'intérieur de l'île, j'ai été étonné de voir que l'on
n'avait jamais songé à tenter ni culture, ni élevage dans la vallée
de Dolisie, où s'étendent des prairies bien ensoleillées et où le
sol paraît cependant propice.
En plus des six fermes existantes, cela fait donc au moins
encore six emplacements favorables où des stations nouvelles
pourraient avantageusement être créées en diverses parties du
pays. Il serait possible, d'autre part, d'augmenter notablement la
superficie des terrains agricoles en aménageant certaines prairies
marécageuses, en les drainant, en les asséchant et en les enrichis-
sant. Il ne s'agit pas là d'un travail très coûteux ni difficile à
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